La Colombie-Britannique n'a commencé à être urbanisée que vers la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui encore la plus grande partie de son territoire a conservé son caractère sauvage et vierge. Le climat et la morphologie de ses paysages font de la Colombie-Britannique un ensemble d'écosystèmes particulièrement remarquables.
Le ministère de l'Environnement de Colombie-Britannique (Ministry of Environnement) utilise plusieurs niveaux de classification d'une taille respectivement de plus en plus petite : l'écodomaine (ecodomain), l'écodivision (ecodivision), l'écoprovince (ecoprovince), l'écorégion (ecoregion) et l'écosection (ecosection). Parallèlement, il utilise également une classification en zones bio-géoclimatiques.
La Colombie-Britannique comprend trois écodomaines terrestres : « tempéré humide » (Humid Temperate), « sec » (Dry) et « polaire » (Polar) et un écodomaine maritime : « océanique frais » (Cool Oceanic), ces écodomaines sont eux-mêmes divisés en écodivisions.
Elle est également divisée en une écoprovince océanique, sept écoprovinces terrestres et deux écoprovinces mixtes (maritimes/terrestres).
Elle comprend 46 écorégions et 116 écosections
Le ministère des Forêts de Colombie-Britannique a également défini 14 zones bio-géoclimatiques au sein de la province :
À ces 14 zones, on peut également ajouter la zone humide ne dépendant pas des marées (non-tidal wetland).
La Colombie-Britannique est particulièrement renommée pour certains arbres comme le sapin de Douglas, l'épicéa de Sitka, la pruche de l'Ouest, l'érable à grandes feuilles (aussi appelé érable de l'Orégon) et le chêne blanc de l'Oregon. La province est aussi renommée pour ses fleurs notamment les orchidées, mais aussi pour la fleur du cornouiller du Pacifique, aussi appelée cornouiller de Nuttall, (Pacific Dogwood) qui a été choisie comme emblème floral.
Les forêts recouvrent 64% de la surface de la province.
Depuis le début des années 2000, la Colombie-Britannique subit une pullulation de la dendroctone du pin ponderosa, un coléoptère dont la larve se nourrit dans et sous l'écorce des pins, notamment le pin ponderosa. Cette infestation est considérée par les autorités de la province, comme un problème particulièrement important.
La Colombie-Britannique est particulièrement renommée pour la présence de nombreuses espèces d'animaux sauvages, notamment les oiseaux marins, les saumons et les ours. Le ministère de l'environnement de la province estime que 1138 espèces de vertébrés y vivent (dont 488 espèces d'oiseaux, 468 espèces de poissons et 142 espèces de mammifères), ainsi qu'entre 50 000 et 70 000 espèces d'invertébrés (dont 35 000 espèces d'insectes). On dénombre 24 espèces de mammifères qui sont exclusives de la province.
Plus de 300 espèces d'oiseaux se reproduisent chaque année en Colombie-Britannique, plus que dans n'importe quelle autre province du Canada. La Colombie-Britannique joue un rôle primordial dans les efforts de sauvegarde des oiseaux du Canada.
Le geai de Steller, une des deux espèces de geais bleus, a été choisi comme emblème aviaire officiel de la Colombie-Britannique.
L'ours est un animal symbolique de la Colombie-Britannique. L'ours noir y est très présent ; à noter l'existence d'une sous-espèce rare d'ours noir qui est propre à la province : l'ours Kermode (ou « ours esprit ») au pelage d'une couleur blanc crème et qui a été choisi comme emblème animal de la Colombie-Britannique. La province abrite également une population d'ours bruns (« grizzlys »)
La privince abrite une importante faune de cervidés et caprins, notamment : cerf à queue noire, renne (ou caribou), élan (ou orignal), chèvre des montagnes rocheuses, mouflon de Dall.
Les épaulards (ou orques) sont très présents sur les côtes de Colombie-Britannique. On en a même observés certains dans les eaux du port de Vancouver.