Île aux Basques - Définition

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La faune

Oiseaux L’île est un refuge d’oiseaux migrateurs comptant près de 229 espèces, ce qui en fait un site très prisé des ornithologues québécois.

Une quinzaine d’espèces aquatiques et terrestres y vivent à l’année, mais ce nombre augmente de façon drastique lors des migrations printanières avec l’arrivée de plusieurs espèces nicheuses. Les espèces plus communes sont l'eider à duvet, le cormoran à aigrettes, le grand héron, le goéland argenté et le goéland marin.

Certaines espèces rares dans l'estuaire du Saint-Laurent sont aussi observées régulièrement au pourtour de l'île, notamment le grèbe jougris, le fou de Bassan et l'eider à tête grise. L'espèce la plus spectaculaire est le balbuzard pêcheur qui a niché sur l'île régulièrement durant une trentaine d'année.

Mammifères

Avant Cartier, des Basques occupaient l'île. Ces derniers y dépeçaient les baleines capturées à l'embauchure du Saguenay en prenant soin de bien récupérer leur huile. À l'époque, ces aventuriers chassaient notamment le phoque et le marsouin. Des vestiges de fourneaux, dans lesquels les pêcheurs faisaient fondre la graisse de leur prise, ont été d'ailleurs retrouvés.

Désormais, l’île abrite très peu de mammifères terrestres, car elle est reliée au continent quelques jours par année, durant la formation de ponts de glace pendant la période hivernale. Ces espèces se limitent, entre autres, au campagnol des champs, au lièvre d'Amérique et au renard roux.

Les eaux autour de l’île aux Basques sont reconnues comme un habitat permanent pour des mammifères marins tels les bélougas et les phoques communs (Phoca vitulina), le phoque gris (Halichoerus grypus), deux espèces d’odontocètes (cétacés à dents), le marsouin commun (Phocoena phocoena), ainsi qu’une espèce de mysticète (cétacé à fanons) et le petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata).

La flore de l'Île aux Basques

Malgré ses dimensions restreintes, l’île contient une grande variété de plantes. Elle compte 336 espèces différentes, réparties en 58 familles. Cette diversité s’explique par la géographie unique de l'île qui est située dans une zone de transition de l’Estuaire du Saint-Laurent. À cet endroit s’effectue le passage de l’eau douce à l’eau salée.

En raison des conditions climatiques rigoureuses et de l'exposition de l'île aux vents violents du large, la flore de l'île est en partie de type nordique comme le montre la présence de 14 plantes arctiques.

L’île représente aussi une réserve importante de plantes autochtones. La plupart sont indigènes en raison de l'isolement et de la faible fréquentation des touristes. Parmi ces plantes rares se trouve notamment la violette à fleur blanche, Viola adunca, découverte par le botaniste canadien Jacques Rousseau en 1933, introuvable ailleurs au Québec.

Dans un environnement de forêt mixte, les boisés à caractère boréal comprennent comme espèces dominantes le sapin baumier, l’épinette blanche et le bouleau à papier.

La flore mycologique de l’Île aux Basques est abondante et riche. Sous les conifères, une vingtaine d'espèces de cortinaires ont été répertoriées, tandis que les milieux les moins pourvus en arbres sont parsemés d'amanites et de bolets, ces derniers se trouvant en milieu plus boisé. Deux espèces de champignons toxiques se rencontrent fréquemment, soit le paxille enroulé (Paxillus involutus) incorrectement appelé parfois chanterelle brune, et le scléroderme vulgaire ou scléroderme orangé (Scleroderma aurantium).

Apparentée à celle des régions forestières, cette flore se caractérise par la présence d'espèces rencontrées à l'île d'Anticosti et sur la Côte-Nord.

Liste des plantes vasculaires de l'Île aux Basques

Source : Société Provancher d'histoire naturelle du Canada

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