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Création | 1932 |
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Personnages clés | Christian Boiron, Thierry Boiron |
Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration |
Siège social | Sainte-Foy-lès-Lyon (France) |
Direction | Christian Boiron |
Activité(s) | homéopathie |
Produit(s) | Médicaments homéopathiques |
Filiale(s) | Italie, Russie, Espagne, Belgique, Pologne, États-Unis, Canada, Brésil, Hongrie, Roumanie, Suisse, République tchèque, Slovaquie, Caraïbes, Portugal… |
Effectif | 4001 (F : 2867 - Int : 1134) (2010) |
Site Web | www.boiron.fr |
Capitalisation | 678 M € (2010) |
Fonds propres | 313,3 M € (2009) |
Chiffre d’affaires | 526,1 M € (2009) +12% |
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Les Laboratoires Boiron sont une entreprise française qui fabrique et distribue des préparations pharmaceutiques homéopathiques. Boiron possède actuellement 32 établissements de distribution en France métropolitaine et 18 filiales à l'Outre-mer ou à l'étranger.
Dès 1911, René Baudry, pharmacien, se spécialise dans la fabrication du médicament homéopathique en créant, sur le conseil du Dr Vannier, un ami d'enfance, alors installé à Paris, une pharmacie homéopathique : la « Pharmacie générale homéopathique française », située au 68 boulevard Malesherbes, dans le 8e arrondissement.
En 1922, Baudry quitte Paris pour Annonay, en Ardèche, après avoir vendu son affaire.
En 1926, le docteur Vannier crée à Paris les « Laboratoires homéopathiques de France ».
En 1930, René Baudry rejoint le groupe des médecins homéopathes lyonnais et crée le « Laboratoire central homéopathique rhodanien », 38 rue Thomassin, à Lyon. Les médecins parisiens de l'École de l'homéopathie moderne l'invitent à revenir à Paris pour créer un laboratoire national de fabrication des médicaments homéopathiques. Il accepte à condition de conserver l'entité lyonnaise et recherche alors des confrères pour monter cette nouvelle société. Jean et Henri Boiron cherchent du travail. Ils viennent d'obtenir leur diplôme de pharmacie et sont également titulaires d'un doctorat ès sciences. Grâce au Dr Mondain, ils rencontrent René Baudry qui les engage.
En juin 1932, les frères Boiron créent à Paris, dans les locaux du 68 bd Malesherbes, le « Laboratoire central homéopathique de France ». Un an après, René Baudry et Henri Boiron assurent le développement du laboratoire parisien qui devient les « Laboratoires Homéopathiques Modernes » (LHM). Jean Boiron, quant à lui, prend en charge le développement de l'entité lyonnaise qui devient la « Pharmacie homéopathique rhodanienne » (PHR).
En 1935, Jean Tétau (1901-1972), pharmacien, crée à Paris le « Laboratoire de pharmacologie homéopathique » (LPH), nom d'origine du laboratoire Dolisos ; le changement de nom a eu lieu en 1976.
En 1965, une monographie « Préparations homéopathiques » est introduite à la Pharmacopée française. C'est le début du remboursement de l'homéopathie par la Sécurité sociale.
En 1967, les Laboratoires Boiron se créent en réunissant : les Laboratoires homéopathiques Jean Boiron (PHR), Les Laboratoires homéopathiques Henri Boiron et les Laboratoires homéopathiques modernes (LHM). Boiron devient alors le leader mondial de l'homéopathie.
En 1969, les Laboratoires Boiron créent une 1re usine dans le 8e arrondissement de Lyon. Ils reprennent alors toutes les fabrications faites en sous-traitance. C'est le début d'une forte expansion, 20 % à 30 % de croissance annuelle jusqu'en 1986.
Les années 1970 marquent le début de la succursalisation de la distribution des produits : création d'établissements à Toulouse, Lille, Bordeaux, Belfort, Nantes, Avignon et Grenoble.
En 1974, les Laboratoires Boiron déménagent à Sainte-Foy-lès-Lyon dans la banlieue lyonnaise pour faire face à l'expansion très rapide de l'homéopathie. Les locaux sont agrandis dès 1979.
En 1978, sous l'impulsion de Christian Boiron, nouveau directeur général et des représentants du personnel, se met en place une politique sociale originale basée sur la conviction que le social et l’économique sont deux dimensions de la réalité de l’entreprise à ne pas dissocier et à ne pas hiérarchiser : accords de préparation à la retraite, horaires libres, temps partiel choisi, partage des gains de productivité, aide à la création d'entreprise, à l'engagement dans la vie politique, aux projets personnels, etc.
La première filiale internationale est ouverte en 1979 en Italie.
En 1983, Christian Boiron succède à son père à la présidence de l'entreprise. Il développe la promotion des spécialités par la publicité auprès du public : Oscillococcinum, Stodal, Homéoplasmine, etc. Il ouvre une filiale aux États-Unis puis en Espagne.
L'Institut Boiron créé en 1985 accentue cet engagement et l'élargit au sein de la communauté médicale et scientifique internationale.
En 1987, Boiron est introduit en bourse au deuxième marché de Lyon.
En 1988, Boiron rachète les laboratoires LHF, alors numéro trois français de l'homéopathie. Le chiffre d'affaires est ainsi augmenté de 30 %.
Au début des années 1990, le rachat du laboratoire marseillais Sibourg parachève la couverture nationale de Boiron.
En 1991, début des ventes en Pologne et en Tchécoslovaquie. C'est le début d'un développement de plus en plus poussé vers l'ensemble des pays de l'ancien « bloc de l'Est » : Hongrie, Roumanie, Bulgarie.
En 1995, Boiron s'étend à Messimy, dans les Monts du Lyonnais sur un terrain de 18 hectares. Le site industriel comprend au départ les fabrications et conditionnements de comprimés, pommades, sirops et une 2e unité de teintures mères. Vient s'ajouter en 1998 la fabrication des granules puis en 2002 le magasin central d'expéditions et en 2003, l'extension du siège (3 bâtiments). En 2009, une nouvelle extension du siège est faite par ajout d'un bâtiment supplémentaire.
En 1998, Boiron est la 1re entreprise en France à mettre en place les 35 heures selon la loi Aubry, plus d'une centaine d'emplois sont créés.
En 2004, baisse du remboursement de l'homéopathie de 65 % à 35 % par la Sécurité Sociale.
En 2005, Boiron rachète Dolisos (filiale des Laboratoires Pierre Fabre), numéro deux mondial de l'homéopathie et entreprise largement déficitaire. Le chiffre d'affaires est augmenté de 30 %. Un plan de réorganisation et de rationalisation des services de production, distribution et commercial est entrepris entre juillet 2005 et décembre 2006. Dès 2006, l'entreprise retrouve son niveau de bénéfice d'avant fusion.
En octobre, création d'une filiale en Russie. Oscillococcinum est le principal produit de cette filiale.
En 2006, afin de prendre du recul, Christian Boiron demeure président-directeur général des laboratoires Boiron, tout en coordonnant les activités Boiron Italie. Thierry Boiron, son frère, quitte la filiale Boiron USA pour devenir directeur général des laboratoires Boiron. Il développe une nouvelle politique en développant les principaux OTC dans le Monde (Oscillococcinum, Stodal, Sédatif PC, etc.).
En 2009, création d'une filiale au Brésil. Intégration d'Herbaxt comme site de production sous le nom Boiron.
En 2010, les Laboratoires Boiron possèdent :