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Création | 1965 : PSA |
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Dates clés | 1976 : fusion de Peugeot et Citroën. 1978 : contrôle de Chrysler Europe (devenu Talbot en 1979). 1986 : arrêt de la marque Talbot. |
Personnages clés | Famille Peugeot |
Forme juridique | Société anonyme |
Action | Euronext : UGB |
Siège social | Paris (France) |
Direction | Philippe Varin (entré en fonction le 1er juin 2009), PDG |
Actionnaires | Groupe familial Peugeot : 30,3% Barclays Global Investors : 4,9% Autodétention : 3,07% Salariés: 2,80% Natixis Asset Management : 2,66% Caisse des dépôts et consignations : 2,14% BNP Paribas Asset Management Group : 1,13% |
Activité(s) | Automobile |
Produit(s) | Véhicules particuliers et utilitaires. Transport et logistique. Équipement automobile. Financement automobile. |
Filiale(s) | Automobiles Peugeot Automobiles Citroën Automobiles Talbot (disparue) Faurecia Gefco Peugeot Motocycles |
Effectif | 186 220 (décembre 2009) |
Site Web | site officiel |
Fonds propres | 12,4 Md € (2009) |
Dette | 2 Md € (2009) |
Chiffre d’affaires | 48,4 Md € (2009) -10,9 % (2008) |
Résultat net | -1,2 Md € (2009) |
Plus haute rémunération | Philippe Varin : 1.300.000 €/an |
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PSA Peugeot-Citroën est un constructeur automobile français privé, propriété de la famille Peugeot qui contrôle les marques automobiles Peugeot et Citroën. Le groupe est le 2e manufacturier européen, derrière le groupe allemand Volkswagen AG et le 7e mondial.
PSA (Peugeot Société Anonyme) est fondé en 1965 pour former le holding du groupe automobile du même nom. Il s'agit en fait d'un transfert juridique de la Société des Automobiles Peugeot qui devient PSA.
La naissance de PSA Peugeot-Citroën intervient en septembre 1976 à la suite de l'absorption de Citroën SA par Peugeot SA en décembre 1974 à la demande du gouvernement français, car Citroën est en faillite et au bord du dépot de bilan suite aux sommes d'argent englouties dans des projets avortés. Pour Peugeot, les finances ont été gérées soigneusement, l'entreprise PSA a réalisé de bons résultats de 1976 à 1979.
Le 10 août 1978, Peugeot annonce le rachat de Chrysler Europe (Simca en France, Rootes au Royaume-Uni et Barreiros en Espagne) pour 230 millions de dollars (1 milliard de FRF), devenant le n°1 européen et n°4 mondial derrière General Motors, Ford et Toyota. En juillet 1979, Chrysler Europe prend le nom de Talbot. Trois marques composent alors le groupe français PSA : Peugeot, Talbot et Citroën. Mais les rachats successifs de Citroën et Chrysler Europe en pleine crise économique plongent le groupe dans les difficultés financières entre 1980 et 1985.
À la mi-juillet 1983, Peugeot-Talbot annonce 7 371 suppressions d'emplois, soit 9 % des effectifs du groupe. Le 27 juillet, Jacques Delors déclare : « Une meilleure structure financière permettrait à Peugeot de régler ses problèmes sociaux de manière brutale ». Le syndicat CFDT estime que le problème de l'emploi aussi va se poser de manière durable pendant toute la décennie de la même façon chez Renault et chez Citroën.
PSA va alors développer une synergie entre ses marques et développer des projets sur les mêmes bases, pour limiter les coûts de production. C'est le cas notamment de la Peugeot 104, qui donnera naissance à deux dérivés : la Citroën LN et la Talbot Samba. Mais la chute progressive de Talbot, quelques années plus tard, mettra un terme à cette entente tri-marques. Les synergies ne sont pas totalement exploitées, puisque deux modèles jumeaux, la Peugeot 106 et la Citroën Saxo n'ont que 40 % d'éléments en commun.
Alors que Talbot disparaît en France en 1986, les deux autres marques du groupe se redressent grâce aux modèles Peugeot 205 et Citroën BX.
Le groupe se stabilisera par la suite avant de connaître une nouvelle forte croissance entre 1998 et 2003, notamment grâce au succès de la Peugeot 206, aux moteurs diesel et à une politique intelligente de coopération.
Pour réduire les coûts de recherche et de production, PSA mène depuis plusieurs années des coopérations ciblées avec ses concurrents. Les plus anciennes sont avec Renault (mécanique) depuis 1966 et Fiat avec les filiales Sevel (utilitaires légers) depuis 1983. Elle s'est renforcée avec Ford (tous les moteurs diesel), Toyota (petite voiture d'entrée de gamme), BMW (moteurs essence) et Mitsubishi (4×4). Afin de multiplier les silhouettes des véhicules, le groupe s'est également engagé dans une politique de plates-formes (bases communes à plusieurs véhicules) : plates-formes 1, 2 et 3.