Planoise - Définition

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Patrimoine et bâtiments administratifs

Le patrimoine du quartier est peu présent ou souvent pas mis en valeur. L'essentiel des anciennes fermes et demeures qui constituaient jadis les demeures des Planoisiens ont été peu à peu détruites. On notera cependant l'existence de quelques bâtiments remarquables : les Archives départementales du Doubs, avec ses baies vitrées bleu turquoise, le fort de Planoise datant du XIXe siècle ou tout simplement l'hôpital Jean-Minjoz. Quelques statues composent le patrimoine ornemental de Planoise, dont la plus célèbre, la statue de la diversité, devint une véritable icône du quartier. La Tour de Planoise ainsi que la Tour Miramas contribuent elles aussi à la beauté architecturale de cette petite ville.

Lieux de culte

Le quartier, qui devait comporter pas moins de cinq églises dans les années 1980, n'en comporte finalement que deux aujourd'hui : l'église Saint-François-d'Assise, construite sur les plans de Maurice Novarina et ouverte en 1972, est située place Jean-Moulin dans le secteur des Époisses et comporte une fresque de 33 000 éléments créée par l'artiste Pascutto. Depuis le début des années 2000, l'église évangélique Cépée est installée rue Blaise-Pascal, dans le secteur de Cassin. Il existe également une église des Témoins de Jéhovah, rue Blaise Pascal.

Outre les lieux de culte chrétiens, le quartier est doté d'une mosquée récemment construite, aux limites entre Besançon et Avanne-Aveney : la mosquée Al-Fath (signifiant le destin). Bâtie en 2005 et inaugurée le 25 mai 2008 en présence du maire, elle accueille les fidèles du secteur ainsi que l'association culturelle Al-Fath, consacrée à la pratique du culte musulman, à l'organisation d'activités sportives, de sorties et de voyages, de cours d’enseignements civique et religieux, mais aussi à l'aide et l'accompagnement des musulmans dans certaines démarches administratives.

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Équipements sportifs et culturels

Piscine-Patinoire Lafayette
L'hôpital Jean-Minjoz, de nuit

Le quartier de Planoise est doté de nombreux équipements sportifs et culturels, notamment la maison de quartier-médiathèque Nelson-Mandela, située dans le secteur d'Île-de-France : elle comprend une bibliothèque, une salle informatique (Cyber-base), une salle de spectacles, et propose divers ateliers et activités pour jeunes et adultes. Une autre maison de quartier existe, il s'agit de la maison de quartier municipale de Planoise, située avenue de Bourgogne, mais dont le rôle est plus secondaire que la première.

Le parc des expositions de Micropolis Besançon, qui comprend le parc des expositions et une salle de concert est également un lieu culturel incontournable de la ville avec ses nombreux salons et ses foires festives dont la plus célèbre d'entre elles, la foire Comtoise est l'une des plus importantes de la région. Le théâtre de l'Espace et la Piscine-Patinoire Lafayette, situés dans le secteur de Cassin, constituent eux aussi les équipements sportifs et culturels les plus importants du quartier. Planoise comprend aussi deux gymnases : le gymnase Châteaufarine et le gymnase Diderot.

Bâtiments administratifs

Bien que le centre-ville comporte la quasi-totalité des bâtiments administratifs de la ville, le quartier de Planoise est doté de quelques bâtiments d'une importance départementale et régionale, tels que les archives départementales du Doubs, situées à Cassin, le centre hospitalier régional et universitaire Jean-Minjoz ou encore la polyclinique de Franche-Comté, avec sa maternité et ses divers services pédiatriques.

Le quartier comprend également la fourrière municipale de Besançon, pouvant contenir jusqu'à 800 véhicules, une brigade douanière de gendarmerie, située dans le secteur des Époisses, trois crèches (la crèche des Époisses, la crèche du parc à Cassin, et la crèche d'Île-de-France), le logement/foyer les Hortensias, une maison de retraite située avenue de Bourgogne dans le secteur des Époisses.

Patrimoine militaire, civil et autres

Planoise ne comporte pas beaucoup de patrimoine remarquable, cependant un des plus beaux châteaux de la ville y est situé : le château Saint-Laurent, construit en 1613 sur demande du sieur Bon Monnier. Un joli corps de logis qui comporte dès l'origine une chapelle de style baroque, des communs bien organisés dont une superbe « maison de vigne » destinée à l'élaboration du vin, forment un ensemble agréable complété par une ferme. Tout est prévu : chambre à grain, cave à vin, forge, grange, étable, bergerie, porcherie, poulailler, bûcher, chambre à lessive... La ferme était sise sur le territoire de la commune d'Avanne-Aveney. Le quartier dispose également d'un fort, le fort de Planoise (officiellement fort Moncey) qui fut construit en 1877 au sommet de la colline de Planoise. Il avait pour but d'interdire les routes de Dijon et de Lyon, ainsi que la voie ferrée de Dole-Dijon. Aujourd'hui le bâtiment est occupé par le Mouvement Emmaüs.

Aussi, le secteur comporte deux anciennes écoles : l'ancienne école communale de Châteaufarine située chemin des Essart l'Amour ; elle fut construite dans les années 1940 avant d'être fermée au début des années 1960, ainsi qu'une école située le long de la rue de Dole qui sert depuis plus de quarante ans à la fraternelle des instituteurs.

Lieux d'enseignement

Dans ce quartier, le secteur scolaire est particulièrement important avec 17 écoles (2 579 élèves), deux collèges (1 474 élèves) et deux lycées (2 066 élèves). Le collège Diderot ainsi que le lycée Victor Hugo forment les établissement les plus importants du quartier, tant au point de vue historique qu'au niveau des effectifs.

Les collèges

Le collège Diderot, au premier plan.

Le collège Diderot fut le premier collège du quartier, et le second lieu d'enseignement après le lycée Tristan Bernard. Il fut construit en 1967 et fut ouvert en 1968, les champs d'un côté et la construction des barres HLM de l'autre. L'édifice fut bâti sur le site de la ferme Siméon, cette dernière fut conservée et intégrée aux bâtiment du collège, avant d'être définitivement détruite en 1978. La construction des bâtiments aux alentours du collège devait situé ces derniers à seulement quelques mètre des salles de cours, mais les responsables du collège ont réussi à faire reculer les architectes. En effet, la construction de résidences trop près du collège entraînerait des problèmes de promiscuité, de bruit, mais également des problèmes par rapport aux jets de détritus fréquent. Une fois, un cocktail Molotov fut même lancé des habitations proches sur la cour, ne faisant par chance aucun blessé.

Le collège comporte également une section dite SEGPA, une filière spécialisée pour les adolescents ne pouvant pas suivre un cursus habituel pour les élèves présentant des difficultés scolaires graves et durables. Cette filière fut créée dès 1967, et les bâtiments l'accueillant furent rénovés durant l'année 1994. Le collège Diderot dispose d'un gymnase attenant, le gymnase Diderot. En 1994 est construit un muret (plusieurs fois détruit et vandalisé) pour empêcher l'accès du plateau annexe du gymnase à n'importe quels passants. En plus du gymnase, une autre salle de sport de 300 m2 fut ouverte en septembre 2003. Le bâtiment héberge une cabane de mesure de la composition de l’air de Météo-France Besançon, ainsi qu'un espace de verdure. Jadis, du lierre recouvrait une des faces du vieux bâtiment et des logements de fonction, mais ce dernier fut arraché, de même pour les marronniers centenaires de l’exploitation qui jusqu'en 2001. À l'occasion du bicentenaire de la Révolution française de 1789, une magnifique composition de poteries avait été posée sur le bâtiment de la loge, mais ceux-ci furent retirés par la suite. L’arbre la liberté, qui fut planté en 1989 fut également arraché dans le cadre de la réhabilitation, mais des haies furent replantées.

Le collège a connu de nombreuses personnalités du quartier, notamment Joëlle Cailleaux, qui y a été principale pendant 20 ans et aujourd'hui directrice de publication du journal La Passerelle, Sandrine Delerce enseignante de sport au collège et ancienne multiple championne de handball, ou encore l'actuel principal, Jean-Louis Tournut. L'épreuve du « Cross » annuel, consistant à faire une course d’endurance à pieds dans l’enceinte du collège, a lieu tous les ans, considérer aujourd'hui comme une grande tradition de l'établissement. Depuis quelques années, l'établissement participe à la journée d’action « Sportez vous bien », en partenariat avec la Maison du Sport et de l’Insertion du Doubs. Aujourd'hui, ce collège accueil environ 800 élèves par an encadrés par une équipe pédagogique de 130 personnes. Le collège Diderot a reçu le label « École sans racisme », ce qui est une première en France, l'établissement a aussi été catégorisé collège « ambition réussite ». Cependant, cet établissement est connu pour sa vétusté, mais également pour les nombreux faits divers qu'il s'y passe. Dernièrement, une manifestation des enseignants eut lieu dans le quartier pour dénoncer les suppressions de poste et les conditions de travail qu'ils jugent parfois scandaleuse.

Quant au collège Voltaire, situé rue du Piémont, il fut ouvert en 1971 après le collège Diderot en 1968 et le lycée professionnel Tristan Bernard en 1967. Le collège accueillait en 2005 environ 800 élèves, dont 45.8 % étaient originaires du quartier, 51.7 % des villages environnants et 2.5% d'ailleurs. L'établissement fut totalement rénové en 2005, avec un investissement de 13 980 064 euros. L'établissement comporte un CDI, une association sportive ainsi qu'un gymnase annexe, le gymnase de Châteaufarine.

Les lycées

Le lycée victor Hugo est tout d'abord un lieu scolaire situé dans le centre historique de la ville, qui est actuellement connu sous le nom de Collège Victor-Hugo. Mais c'est à partir de 1980 que le lycée est transplanté dans le nouveau quartier de Planoise où de nouveaux locaux sont construits, constitués de bâtiments en forme d’amphithéâtre antique s’inscrivant dans une architecture contemporaine d’un quartier périurbain en pleine expansion. Le personnel de l'époque devait alors choisir entre rester au centre-ville avec les classes du collège, ou aller fonder et « ouvrir le Lycée de Planoise ». C'est dans un esprit pionnier que les volontaires font évoluer ce lycée classique vers un établissement polyvalent proposant une large palette de formations générales, industrielles et tertiaires, complétées par un BTS et des Classes Préparatoires Scientifiques.

Le lycée professionel Tristan Bernard fut quant à lui construit en 1967 rue Goya, dans le secteur de Cassin et ouvrit la même année. L'établissement propose des enseignements tel que le commerce, la gestion, l'informatique, l'accueil ou encore la vente.

Patrimoine ornemental

Le lavoir de Planoise.
Fontaine des Époisses.

Planoise, au contraire du centre de Besançon, ne possède pas un patrimoine architectural riche et varié. Cela s'explique sans doute par son isolement et son activité principale jusque dans les années 1950, l'agriculture. À partir des années 1980 et 1990, dans un souci d'esthétisme, la municipalité a décidé de mettre en place quelques statues pour orner et égayer le quartier.

Le lavoir de Planoise

Le lavoir de Planoise, construit au XIXe siècle, est situé chemin des Cerisiers et proche de la forêt de Planoise, au bord de la colline Saint-Laurent. Il servait à l'époque aux agriculteurs qui, jadis, peuplaient le site de Planoise. Créé en 1812, nettoyé en 1996 et blanchi en 1999, ce lavoir n'est pas classé comme monument historique, bien qu'il soit l'un des derniers édifices antérieur à 1950 subsistant à Planoise. Aujourd'hui plusieurs bancs ont été installés autour de l'édifice, faisant de ce site un espace convivial.

Fontaines

La fontaine des Époisses, située près de la tour de Planoise fut construite en 1874. Cette fontaine est en fonte, et elle est toujours en état de marche. Sur la face de la fontaine sont gravées les armoiries de Besançon : le blason de Besançon ainsi que la phrase « Utinam » (en latin) « Plaise à Dieu », devise de la ville. La date (1874) est ornée d'une branche d'olivier.

Statues

La statue de la diversité, appelée ainsi à cause des dizaines de traces de mains laissées sur cette dernière, orne un des ronds-points du secteur d'Île-de-France. C'est une colonne certainement en plâtre colorée de bandes rouges, jaunes, noires... Cette statue symbolise la diversité et la fraternité des Planoisiens.

La statue du collège Diderot est une statue en béton ornant l'entrée du collège Diderot, dans le secteur d'Île-de-France.

La statue du lycée Tristan-Bernard est une statue d'assemblage de divers métaux ferreux, mesurant environ trois mètres de haut. Elle est située en annexe du lycée Tristan-Bernard, dans le secteur de Cassin.

La « statue du monde » est une statue représentant une partie de la Terre (parties visibles : Amérique du Nord et Europe). Elle est située dans le secteur de Cassin, près de la Piscine-Patinoire Lafayette et orne un rond-point.

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