La plupart des pays se sont dotés de lois sur l'air (Clean Air Act), Loi sur l'air en France, etc.
En Europe, les voitures neuves devront en 2012 ne pas émettre en moyenne plus de 120 grammes de CO par kilomètre contre de 160 en 2006. Les constructeurs automobiles devront y contribuer jusqu'à 130 g/km, les 30 g restant étant assuré par l'ajout de biocarburants et/ou des nouvelles technologies.
L'annexe VI de la convention marpol traite de la pollution de l'air par les navires.
L'Union européenne a enregistré une amélioration nette et globale pour le dioxyde de soufre, le plomb et le monoxyde de carbone (émissions divisées par deux de 1995 à 2004, alors que les PM-10 chutaient de 44% de 1990 à 2004). Cependant le Benzène (qui a pour partie remplacé le plomb de l'essence) pose problème, de même que les pics d'ozone qui ne diminuent pas en dépit d'une baisse des émissions de précurseurs d’ozone (- 36% de 1990 à 2004).
Hormis pour les pesticides, ce sont les urbains qui sont le plus exposés, surtout dans le Benelux, la Pologne, la République tchèque, la Hongrie, la vallée du Pô (Italie) et le sud de l’Espagne. (20% à 30% des urbains de l'UE-25 sont potentiellement exposés à des taux d'au moins 3 polluants (dioxyde d’azote, PM-10, et ozone) dépassant les normes européennes. Les PM-10 seraient selon l'UE globalement responsable d'une une perte d’espérance de vie de 9 mois (pour les européens de l’UE-25).
Des progrès sont localement constatés en matière d'acidification et eutrophisation, mais en 2004 15% des écosystèmes naturel ou semi-naturel de l’UE-25 étaient concernés par des retombées acides critiques, surtout à cause des retombées de nitrates et ammoniac issus de l’agriculture et d'oxydes émis par les véhicules et chaudières ou cheminées. l'UE estimait en 2007 que 47% de ses espaces d’écosystèmes naturels ou semi-naturels étaient en 2004 soumis à une eutrophisation induite par la pollution azotée de l'air. «Air pollution in Europe 1990-2004», Rapport n°2/2007 de l'Agence européenne de l'environnement (EEA).
Liste non exhaustive :
pays | émissions d'oxyde de soufre (en kg/hab.) | émissions d'oxyde d'azote (en kg/hab.) | émissions de CO2 dues à la consommation d'énergie | |
---|---|---|---|---|
rapporté au PIB | rapporté au nombre d'habitants | |||
Australie | 143 | 120 | 0,81 | 17,35 |
Canada | 76,0 | 78,0 | 0,72 | 17,49 |
États-Unis | 48 | 65 | 0,45 | 19,48 |
Grèce | 46 | 29 | 0,73 | 8,67 |
Pologne | 38 | 21 | 1,66 | 7,68 |
Espagne | 37 | 35 | 0,52 | 7,68 |
République tchèque | 23 | 31 | 1,94 | 11,47 |
Luxembourg | 7 | 38 | 0,47 | 21,96 |
Note : la Russie et la Chine ne font pas partie de l'OCDE.
Selon l’Agence d'information sur l'énergie américaine, les rejets de CO aux États-Unis ont chuté de 1,3 % en 2006 à cause d'un hiver moins rigoureux.
Selon l'Association médicale canadienne, en 2008 au moins 21 000 Canadiens décéderont des suites d'effets graves de la pollution atmosphérique.
Le développement industriel rapide de la Chine provoque une augmentation de la pollution atmosphérique, en particulier dans les grandes agglomérations du pays.
En 2007, la Chine devrait dépasser les États-Unis en termes de rejet de CO et devenir le premier pays pollueur du monde : les émissions de dioxyde de carbone devraient passer de 5,6 milliards de tonnes en 2006 à 6,02 cette année, ce qui représente environ 22 % du total mondial. mais en même temps, vu la démographie de la chine qui fait 22% de la population mondiale, celà fait un taux de pollution de 4.42 tonnes par habitant, encore bien inférieur à celui de la France qui est égal à 5.95 tonnes par habitants.
En 2006, la Chine est le premier pays du monde pour les émissions de dioxyde de soufre, qui ont progressé de 27 % entre 2000 et 2005. Le dioxyde de soufre est aussi un composant de la formation des pluies acides, nuisibles aux écosystèmes tels que les forêts et les lacs. Selon le New York Times, « La Chine va supplanter les États-Unis en tant que premier émetteur de CO d’ici à 2009 ». Les émissions d’oxydes d’azote et de dioxyde de soufre sont 8 à 9 fois plus élevées que dans les pays développés.
Les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé des Chinois sont dramatiques : on estime qu'elle est responsable de 358 000 décès et 640 000 hospitalisations en 2004.
En tant que pays émergent, la République Populaire de Chine n'est pas contrainte à respecter le protocole de Kyoto. Pourtant, le pays est affecté par le réchauffement global de la Terre : 80 % des glaciers de l'Himalaya se sont réduits, ce qui a des conséquences sur les cours d'eau qui naissent dans ces montagnes et coulent en Chine. En 2006, le Sichuan a connu une grave sécheresse.