Cette seconde dépression, se déplaçant aussi à une vitesse proche de 100 km/h et très profonde (jusqu'à 965 hPa à 16 h en Bretagne), s'est développée au large de la Bretagne le 27 décembre 1999 pour atteindre la côte de cette région vers 16 h. Par la suite, elle s'est dirigée vers Nantes (19 h), Dijon (1 h le 28 décembre) et enfin l'Alsace (4 h). Les régions de toute la côte Atlantique ont été très touchées par le vent, en particulier les départements de la Charente-Maritime et de la Charente, qui ont été les départements les plus durement touchés (198 km/h sur l'Île d'Oléron). Le vent continuait à souffler en Corse le mardi 28 au matin. La tempête a également affecté l'Espagne, la Côte d'Azur (rafales mesurées non officiellement de 160 km/h à Cannes) et le nord de l'Italie.
Au nord de la dépression, une injection d'air froid a donné, dès l’après-midi du 27, des chutes de neige tenant au sol sur le nord de la Bretagne et la Normandie. Durant la nuit, la neige a atteint le Nord-Est de la France jusque sur le Genevois, laissant même des flocons sur le sud de la région parisienne. Pendant ce temps, le long de sa trajectoire, des quantités importantes de pluie ont causé des inondations. Dans certains endroits des Alpes, la neige a duré deux jours et environ deux mètres de neige sont tombés.
Selon les assureurs (Euros de 2006) et les autorités des différents pays :
Après les problèmes de la Tempête de 1987, les services météorologiques européens ont beaucoup amélioré leurs modèles de prévision numérique du temps et Météo-France a prévu ces deux événements :
Durant ces deux systèmes, les prévisionnistes de Météo-France à tous niveaux ont travaillé en contact étroit avec les services de la sécurité civile. Les rafales ont certainement dépassé les prévisions mais les populations étaient prévenues d'un événement important. Par contre, les services de météorologie allemands ont été critiqués pour ne pas avoir émis des avertissements pour Lothar.