L'université de la Nouvelle-Calédonie a signé des conventions de mobilité et procède donc à des échanges d'étudiants avec 7 universités de 5 pays différents de la région Asie - Pacifique : l'université de Canberra, l'université technologique de Sydney et l'université d'Adélaïde en Australie, l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande, l'université du Pacifique Sud essentiellement basée aux Fidji, la Ryūkyū Daigaku ou université des Ryūkyū à Okinawa au Japon et la Đại học Dân lập Văn Lang ou université Van Lang d'Hanoï au Viêt Nam.
Pour les universités européennes, hors France métropolitaine, l'université de la Nouvelle-Calédonie fait partie du programme Erasmus.
Elle est sinon membre de l'Agence universitaire de la Francophonie et participe donc à des missions de développement et d'enseignement dans le Pacifique francophone. Elle est le pôle universitaire francophone unique pour tout le Pacifique Sud occidental, et accueille ainsi des étudiants de Wallis-et-Futuna mais aussi des ni-vanuatais francophones.
Sinon, chaque laboratoire possède son propre réseau avec des universités métropolitaines, européennes ou de la région Asie-Pacifique avec lesquelles elle organise régulièrement des colloques, séminaires ou conférences internationales. Le laboratoire ERIM (équipe de recherche en informatique et mathématiques) a ainsi organisé en 2005 la première Conférence de Mathématiques du Pacifique Sud en partenariat avec l'université de la Polynésie française, l'université du Pacifique Sud de Fidji et l'IRD, avec pour thème central l'optimisation et le contrôle. Elle a réuni alors 38 participants venus de 18 universités ou instituts de recherche de 8 pays différents (France, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Fidji, Brésil, Hong Kong et Finlande).
Elle est répartie sur trois sites, tous situés à Nouméa : deux à Nouville à l'ouest (Nouville-Banian : département des Sciences et Techniques, Nouville-Ateliers : département de Droit, Gestion et Économie, qui tire son nom du fait que ce site est installée dans les anciens ateliers du bagne) et un à Magenta à l'est (département des Lettres, Langues et Sciences humaines).
Il est prévu de réunir bientôt les départements en un seul grand campus universitaire à Nouville, les travaux ont commencé en 2005 et la première phase s'est terminée au début de l'année 2007 avec l'ouverture d'une bibliothèque universitaire commune pour les trois départements (2 400 m², environ 45 000 volumes, 206 titres de périodiques et 78 postes informatiques dont 61 publics), d'un restaurant universitaire (de 120 places pouvant servir 200 repas par jour), d'un nouvel amphithéâtre de 400 places (qui vient s'ajouter à celui de 200 places déjà existant sur le site de Nouville - Banian, ce nouvel « amphi » est équipé d'un système audiovisuel moderne permettant notamment de réaliser une visioconférence de jusqu'à 5 personnes en simultanée, à quoi s'ajoute un vidéoprojecteur plafond) et d'un parking de 130 places. Le tout agrémenté d'une agora, ou esplanade ouverte, de 2 200 m² dominant la mer.
La deuxième tranche de travaux devrait s'échelonner de 2008 à 2011, avec la construction de nouveaux bâtiments pour accueillir l'ensemble des enseignements et services jusqu'à présent encore localisés à Magenta, mais aussi d'une halle des sports (ouverte en 2008) et d'une plus grande résidence universitaire. Pour cette dernière, l'université devrait récupéré en 2011 les locaux qui seront construits d'ici là pour servir de « village olympique » des Jeux du Pacifique de 2011 qui se dérouleront à Nouméa, soit en tout 500 places qui s'ajouteront donc aux 100 premières chambres universitaires qui seront livrées en 2009. Sinon, deux studios pour les doctorants de passage ont été fournis en 2008 à Nouville - Atelier. Pour l'instant, l'université ne peut offrir que 66 places, dont 44 à Nouville et 22 à Magenta.