Vol 447 Air France - Définition

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Recherches de l'appareil et des boîtes noires

Le lundi 1er juin 2009, Jorge Amaral, du Centre brésilien pour les communications aéronautiques a confirmé que le pilote d'un vol TAM Airlines volant de l'Europe vers le Brésil avait observé des « points orange » à environ 1 800 km de l'archipel de Fernando de Noronha.

Recherches aériennes

Plan de vol et localisation des zones de recherche (les cercles rouges montrent la position des débris retrouvés).

Dans un premier temps, des aéronefs brésiliens, français et américains sont dépêchés dans la zone présumée de l'accident pour essayer de retrouver l’appareil. Une quinzaine d'aéronefs est mobilisée. Deux avions de patrouille maritime Breguet-Dassault Atlantique 2 de l’aviation navale française participent aux recherches : l'un en provenance de la base aérienne 160 Dakar-Ouakam, l'autre de la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué. Ils sont épaulés par un avion de surveillance maritime Falcon 50. Les autorités françaises avaient demandé l’aide des satellites de reconnaissance de l'US Air Force. L'US Navy dépêche un avion de patrouille maritime Lockheed P-3 Orion.

Le 2 juin, la Force aérienne brésilienne annonce la découverte par un de ses avions de surveillance aéroportée R-99 d'un petit nombre de débris à 350 km au nord-est des îles Fernando de Noronha, près des Rochers de Saint-Pierre et Saint-Paul, notamment des sièges et des matériaux métalliques ainsi que des traces de kérosène. Ce R-99 poursuit ses recherches à partir de l'aéroport de Fernando de Noronha. L'Armée de l'air française dépêche à son tour un avion de surveillance et de commandement Boeing E-3 Sentry vers la base aérienne 160 Dakar-Ouakam pour apporter son soutien aux autres moyens aériens présents sur zone. Vers 23 heures (heure française), le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, confirmait qu'il s'agissait bien de l'Airbus d'Air France qui avait disparu mais trois jours plus tard, le 5 juin, cette information était démentie par le ministère de la défense qui annonce qu'aucun des débris récupérés n'appartient à l'Airbus. Au 25 juin 2009, les moyens aériens de l'aviation navale française, qui ont totalisé 310 heures de vol, ne consistent plus qu'en un Atlantique 2 en alerte sur la base aérienne 160 Dakar-Ouakam.

Recherches maritimes et sous-marines

Deux bâtiments de la Marine nationale française, le Mistral (L9013), et la frégate Ventôse, en provenance des Antilles françaises, ont été dépêchés sur le lieu présumé du crash.

Sur ordre du gouvernement français, l'IFREMER abandonne une mission scientifique aux Açores et dépêche le navire océanographique Pourquoi Pas ? avec à son bord le mini sous-marin Nautile et le robot de recherche Victor 6000. Ce navire est co-détenu par l'IFREMER et la Marine nationale française, il appareille le 3 juin en direction des îles du Cap-Vert pour y charger un système d'écoute immergeable, destiné à capter les signaux émis par les émetteurs d'ultrasons à 37,5 kHz associés aux boites noires. L'arrivée sur zone est prévue autour du 13 juin.

La Marine brésilienne envoie quatre bâtiments sur zone, dont le patrouilleur Grajaú (P40), suivi de la corvette Cv Caboclo (V15) et de la frégate Constituição (F42).

  • Le 4 juin 2009, le ministre de la Défense français Hervé Morin annonce l'envoi du sous-marin nucléaire d'attaque Émeraude (S604) afin de localiser les boites noires de l'appareil. Leur balise de localisation sous-marine devant émettre un signal sonore durant 30 jours, elles restent susceptibles d'être localisées par un sous-marin, équipé de détecteurs sonores très sensibles. Selon l'Associated Press, l'US Navy a offert de fournir aux bâtiments de la Marine nationale française des sonars remorqués capables de détecter des balises de détresse à une profondeur de 6 100 mètres. Ceux-ci sont installés sur deux remorqueurs de haute mer néerlandais de la filiale néerlandaise de Louis Dreyfus Armateurs, les Fairmount Glacier et Fairmount Expedition affrétés par le gouvernement français. L'action de recherche des boites noires de ces 4 navires est coordonnées par le BEA.
  • Le 5 juin 2009, le contrôle aérien brésilien annonce que « jusqu'à présent, aucune pièce de l'avion n'a été récupérée ». « La pièce récupérée jeudi était « en bois » et il « n'existait pas de pièces en bois sur cet avion », a expliqué Ramon Cardoso ».
  • Le 6 juin 2009, la marine brésilienne annonce avoir retrouvé un siège, deux corps, une sacoche en cuir contenant un billet Air France ainsi qu'un sac en nylon contenant un ordinateur portable. Le numéro de série du siège correspond au vol AF447. Quelques heures plus tard, la marine annonce avoir retrouvé d'autres sièges d'avion, des parties de l'aile et divers objets. Les débris seraient situés à 69,5 km au nord-ouest de la position de l'avion lors de son dernier message, ou plus vraisemblablement à 70 km au nord-est selon des sources brésiliennes.
  • Le 7 juin 2009, la marine brésilienne annonce avoir repêché trois nouveaux corps, sans préciser leur état ni leur sexe, ce qui porte à 5 le nombre de corps repêchés, dont au moins 2 de sexe masculin. Le même jour, la marine nationale française annonce que l'hélicoptère de la Ventôse a repêché un corps supplémentaire, portant à 6 le nombre de corps repêchés, sans préciser le sexe de la personne.
    À la fin de la journée, les autorités brésiliennes ont annoncé que le total des corps retrouvés était désormais de 16 (dont 4 hommes et 4 femmes confirmés). Des centaines de débris ont par ailleurs été collectés, notamment le stabilisateur de vol.
  • Le 8 juin 2009, le Pourquoi-Pas ? arrive au port de Praia, au Cap-Vert, à 1 h GMT. Le même jour, la dérive de l'avion est retrouvée. La manière dont l'empennage a été endommagé permettra aux enquêteurs de mieux comprendre les circonstances de l'accident.
  • Le 9 juin 2009, dans un communiqué, l'armée brésilienne indique que 41 corps ont été récupérés par les marines brésilienne et française. Les 16 premiers ont été transférés sur l'île de Fernando de Noronha, où seront réalisés les travaux d'identification.
  • Le 12 juin 2009, il est annoncé que la flottille franco-brésilienne a repêché 3 nouveaux corps de victimes, portant à 44 le nombre de corps récupérés en tout à ce jour.
  • Le 14 juin 2009, l'armée brésilienne annonce avoir repêché 43 corps et la flotte française 6, ce qui porte à 49 le nombre de corps repêchés.
  • Le 17 juin 2009, la marine brésilienne annonce le repêchage d'un nouveau corps dans l'Océan Atlantique, ce qui porte à 50 le nombre de dépouilles retrouvées.
  • Le 22 juin 2009, un signal très faible qui pourrait être celui émis par les balises des boîtes noires a été capté par les bâtiments de la marine française, affirme Le Monde. Le sous-marin de poche Nautile avait plongé pour tenter de localiser ces boîtes. L'autonomie dont ces balises disposent encore est d'environ 8 jours. Mais comme leur signal s'amenuise au fur et à mesure, elles pourront émettre encore pendant quelques semaines.
    L'endroit où ce signal a été capté est un relief sous-marin accidenté (montagneux), situé à près de 5 000 mètres de fond. Ce qui rendrait difficile leur récupération.
    Cette annonce est démentie par le BEA et par le commandant du Pourquoi pas ? (IFREMER) le jour même.
  • Le 25 juin 2009, les moyens navals de la Marine nationale française, qui totalisaient 51 jours de mer, ne consistent plus qu'en le Mistral, le Pourquoi-Pas ? et l'Émeraude.
  • Le 12 décembre 2009, le BEA a annoncé que des recherches s'étendant sur une période de trois mois maximum reprendraient début février, à l'aide de sonar et de robots sous-marins. Les entreprises internationales chargées de ces recherches n'ont pas encore été choisies.
  • Le 28 mars 2010, le BEA lance la troisième phase de recherches avec le départ depuis Recife de deux bateaux, l’américain Anne Candies et le norvégien Seabed Worker..
  • Le 17 mai 2010, le BEA rend public une carte des zones explorées qui comprend 3 zones mais aucun débris n'est encore localisé.
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