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Caractéristiques de l’accident | ||||
Date | 1er juin 2009 | |||
Phase | Vol | |||
Type | Enquête en cours | |||
Site | Dans l'Océan Atlantique, entre le Brésil et l'Afrique | |||
Passagers | 216 | |||
Membres d’équipage | 12 | |||
Morts | 228 | |||
Blessés | 0 | |||
Survivants | 0 | |||
Caractéristiques de l’appareil | ||||
Type d’appareil | Airbus A330-203 | |||
Compagnie | Air France | |||
Nº d’identification | Numéro : 660 Immatriculation : F-GZCP | |||
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Le vol 447 Air France du 31 mai 2009 était le vol régulier entre l'aéroport international Antônio Carlos Jobim de Rio de Janeiro et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle de Paris dont l'appareil s'est abîmé dans l'Atlantique le 1er juin 2009. Le vol était assuré par un Airbus A330-200, immatriculé F-GZCP et mis en service le 25 février 2005. Il transportait 228 personnes, dont 12 membres d’équipage.
L’avion décolle de l’aéroport international Antônio Carlos Jobim de Rio de Janeiro à 22 h 29 UTC pour un atterrissage prévu à 9 h 10 UTC à Roissy.
Les organismes du contrôle aérien n’ont plus eu de nouvelles de l’avion après 1 h 35 53' UTC, heure à laquelle le vol a établi son dernier contact avec le centre de contrôle de Recife (Brésil). L’équipage de l’Airbus dit se trouver au point tournant INTOL ( ), à 565 km de Natal au Brésil. À 1 h 35 mn 15 s UTC, le contrôleur envoie un appel SELCAL à l'équipage de l'Airbus, qui répond en remerciant. Entre 1 h 35 mn 53 et 1 h 36 mn 14, le contrôleur d’ATLANTICO (à Recife) demande trois fois à l’équipage son heure estimée de passage au point TASIL. L’équipage ne répond pas. L'airbus doit entrer à ce point dans l’espace aérien géré par le contrôle aérien de Dakar à 2 h 20 UTC.
Dernière position connue N2.98 W30.59 02:10, 1er juin Rio de Janeiro 22:03, 31 mai Fernando de Noronha 01:33, 1er juin Arrivée prévue à Paris à 09:10, 1er juin |
À 1 h 48 UTC, l’appareil sort des écrans radar, il est à 100 km du point tournant TASIL ( ), au niveau de vol 350 (35 000 pieds soit 11 000 mètres d’altitude environ). À 2 h 10 UTC, l’appareil envoie un message de report de position automatique. C'est la dernière position connue de l'avion ( ).
Il aurait traversé une zone orageuse avec fortes turbulences aux environ de 2 h 00 UTC, soit 4 h 00 à Paris.
D’après Air France et le Ministère de la Défense brésilien, des messages automatiques de panne ont été transmis par l’avion. À 2 h 10 UTC, un message automatique de panne signale le désengagement du pilote automatique, puis le passage du système de commande de vol électrique dans un mode dégradé (alternate law). Ensuite, l'appareil rapporte les pannes du système de mesure de position et de vitesse (Air Data Inertial Reference Unit), des instruments de navigation de secours (Integrated Standby Instrument System), puis à 2 h 13 UTC des calculateurs primaires (PRIM1) et secondaire (SEC1) du système de commande de vol électrique. Enfin, à 2 h 14 UTC, le vol 447 émet le message « Cabin Vertical Speed », qui est peut-être dû à une modification rapide d'altitude ou une dépressurisation de la cabine « mais n’informe en aucun cas sur une chute libre de l’avion », d'après Guy Guerry, ancien commandant de bord d’Air France. C'est le dernier message du vol 447. Le BEA a révélé le 6 juin 2009 que l'Airbus avait envoyé au total 24 messages d'anomalie en l'espace de 5 minutes.
Selon les Forces armées brésiliennes, lors de l'envoi de ces messages automatiques à 2 h 14 UTC, la position de l'avion était .
La perte du contact est en fait constatée à 1h 35 mn UTC .
En effet, entre 1 h 35 mn 53 s et 1 h 36 mn 14 s, le contrôleur d’ATLANTICO (à Recife) demande trois fois à l’équipage son heure estimée de passage au point TASIL. L’équipage ne répond pas.
L'entrée dans l’espace aérien sénégalais devait se faire à 2 h 20 UTC (4 h 20 à Paris), au point tournant TASIL. Aucun message confirmant le passage à ce point tournant n'est émis par les pilotes, comme le prévoit la procédure. N’ayant pas reçu ce message, les contrôleurs de la région d'information de vol de la zone Atlantique de Recife (Brésil) tentent de contacter l'avion, sans obtenir de réponse, puis contactent les contrôleurs de Dakar, qui n'ont pas été contactés non plus par le vol AF447. La procédure d’alerte et de recherche est alors mise en route.
La disparition de l’avion s’est produite après sa sortie de la zone de couverture des radars brésiliens (la portée des radars est limitée à 500 km) et quelques minutes avant son entrée dans la région d'information de vol de Dakar. Le colonel brésilien Henry Munhoz a déclaré à la télévision brésilienne que l’avion n’a pas été repéré par les radars du Cap-Vert, pourtant sur le trajet que l’avion aurait dû emprunter.
Au moment de sa disparition, l’avion se situait au-dessus de l'océan Atlantique.
Quelques heures après la disparition de l’appareil, aucune émission des trois balises de détresse de l’avion n’avait été détectée par les satellites du système Cospas-Sarsat. Vers 18 h 00 UTC, une source aéroportuaire annonce qu’il n’y a plus aucun espoir de retrouver des survivants.