Vol à voile - Définition

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Méthodes de lancement

Le remorquage

Un Pawnee remorquant un planeur

La méthode de lancement la plus commune est le remorquage par un avion à l'aide d'un câble largable ou enroulable. Certains moto-planeurs ou ULM suffisamment puissants peuvent être utilisés pour le remorquage de planeurs légers.

Cependant, ce mode de lancement cède progressivement du terrain au profit du treuil pour des raisons économiques. En effet, l'avion consomme plus pour son besoin propre que pour la traction du planeur proprement dite, et sa consommation lors du remorqué (environ 40 litres à l'heure) représente souvent la plus grande part du budget d'un vélivole.

Le treuillage

Un treuil

Une autre méthode de "lancer" fait appel au treuil monté sur un véhicule lourd ou une remorque. Cette technique de lancement est particulièrement impressionnante, relié à ce treuil par un cable, le planeur accélère de 0 à 80-90 km/h sur 15 mètres, ensuite il décolle un peu à la façon du cerf-volant selon une forte pente de montée (50-55 degrés). Arrivé pratiquement à la verticale du treuil, à environ 400-500 mètres de hauteur, le câble est décroché du planeur et freiné dans sa descente par un petit parachute pendant que l'individu chargé d'actionner le treuil, le "treuillard", rembobine.

Cette méthode, assez pratiquée en Allemagne et en Suisse l'est de plus en plus en France. Son coût est beaucoup plus faible que le remorquage, mais le désavantage réside dans le fait que le largage s'effectue toujours au même endroit, alors qu'en remorquage, l'avion peut emmener le planeur là où son pilote le souhaite, c'est-à-dire dans une ascendance. Néanmoins, la pratique montre qu'avec une météo "volable", ce dernier point n'a aucune importance. En revanche, par mauvaise météo, les départs en remorqué sont rares à cause de leur coût et sont remplacés par des lancers avec le treuil, à fin d'écolage.

Enfin, sur le plan de la protection de l'environnement, le treuil garantit la tranquillité des riverains des aérodromes et ne consomme que l'énergie nécessaire au décollage du planeur, soit environ un litre d'essence ou un kWh pour les treuils électriques.

Le catapultage au sandow

Violente et hasardeuse, cette technique n'est quasiment plus pratiquée de nos jours, c'était la méthode de lancement favorite en Allemagne jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. La catapulte était placée au bord d'une falaise, on tendait deux grosses bandes de caoutchouc munies de taquets (sandow), le planeur était glissé sur la rampe de lancement et raccordé aux deux élastiques latéraux. C'était ensuite le moment de vérité…

Lorsque pratiqué en plaine, ce type de lancement permettait des sauts de puce, il donnait lieu à obtention du brevet A (10 secondes) et B (60 secondes).

Le remorquage par voiture

Une pratique très rare (et qui le devient de plus en plus) est le décollage tracté par voiture. D'une part, ce type de décollage se réalise avec un véhicule lourd ayant une excellente accélération et une bonne force pour tirer le planeur. La piste de décollage doit être assez longue pour permettre au véhicule de parcourir une grande distance, car le câble est long et le planeur monte comme avec le treuil. D'une autre façon, le vol peut s'effectuer au bord d'une falaise, la voiture tracte le planeur droit vers la falaise, le planeur stabilise son vol à 2 ou 3 m du sol, puis la voiture ralentit et s'arrête, le planeur la survole. Ce type de décollage a été illustré par le film "La grande vadrouille". La technique s'apparente au décollage au sandow mais ne nécessite pas autant de vent pour être mise en œuvre.

Le décollage autonome

DG-808B de 18 mètres, moteur sorti

Enfin, certains planeurs haut-de-gamme peuvent décoller de façon autonome à l'aide d'un moteur embarqué et d'une hélice rétractable afin de garantir une parfaite aérodynamique.
Il existe également des motoplaneurs dont le moteur n'est pas rétractable (comme les SF25 ou SF28) et qui décollent de façon autonome et peuvent arrêter le moteur en vol. Toutefois, du fait de l'hélice restant déployée, ces planeurs n'ont pas de très bonnes performances vélivoles, bien qu'ils permettent d'effectuer l'école de début ou les vols d'hiver.

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