(ou aller aux vaches(a cooks )
L'origine de cette expression date du débarquement de l'opération Overlord et plus particulièrement dans l'opération Tonga, le 5 juin 1944. Les planeurs Horsa et Waco devaient se poser avec ses 13 passagers derrières les lignes ennemies. Les informations faisaient cependant état d'un nombre important de champs minés. Le conseil au pilote était de repérer les champs ou il y avait des vaches pour s'y poser ...
Si les conditions météorologiques se détériorent au cours du vol ou si le pilote a commis un mauvais choix tactique ou une erreur, il peut se voir contraint à un atterrissage contrôlé dans un champ, ce qui, en langage vélivole, est une "vache". Dans ces circonstances, le pilote contacte les membres de son club, lesquels mettent en œuvre les moyens de récupération de la machine. Pour les planeurs modernes quelques minutes suffisent pour le démontage et le chargement dans sa remorque, mais cette dernière doit souvent parcourir des dizaines, voire des centaines de kilomètres pour venir chercher le planeur, ce qui fait que le pilote doit être très patient.
Apprendre à "se vacher" fait heureusement partie de la formation de pilote de planeur.
Un atterrissage involontaire sur un aérodrome différent de celui de départ est comptabilisé comme atterrissage extérieur, la vraie "vache" étant un posé en campagne et non sur une surface normalement ouverte à la circulation aérienne.
Cette comptabilité des atterrissages forcés donne généralement lieu à une remise de « coupe des vaches » qui est aussi l'occasion pour les membres des associations de se retrouver lors des longues journées d'hiver.
La licence de pilote planeur s'obtient après un examen théorique et un examen pratique.
L'examen théorique reste très accessible tout en abordant des domaines très variés tels l'aérodynamique, la navigation, la météo, les facteurs humains…
La formation pratique comporte des vols en planeur biplace équipé de double commandes avec un instructeur. Elle aborde tous les domaines du vol, du pilotage de base à la navigation en passant par l'exploitation des thermiques.
Une fois l'élève "lâché" en solo, après une vingtaine d'heures en double commande, il doit effectuer au moins 10 vols solo sous la surveillance d'un instructeur, dont un vol de plus d'une heure pour pouvoir passer l'examen pratique du Brevet de Pilote de Planeur.
Une fois le pilote breveté, il peut voler en local du terrain de départ, ce qui signifie qu'il doit pouvoir y retourner à tout moment en vol plané compte tenu de la finesse de son planeur.
Ensuite, s'offrent à lui de multiples possibilités :