Afrique (paquebot 1907) - Définition

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Introduction

Afrique

Type Paquebot mixte
Histoire
Lancement 21 novembre 1907
Mise en service 22 juillet 1908
Statut Coulé le 12 janvier 1920
Caractéristiques techniques
Longueur 119,17 m
Maître-bau 14,75 m
Tirant d'eau 6,46 m
Port en lourd 7 832 t
Tonnage 5 406 tjb
Propulsion 2 machines à vapeur
2 hélices
Puissance 7 200 ch
Vitesse 17,5 kt
Autres caractéristiques
Passagers + 227
Équipage 135 + capitaine
Chantier naval Sawn Hunter et Wigam Richarson
Pavillon France

L’Afrique est un paquebot appartenant à la ligne maritime des Chargeurs réunis ; construit en 1907, il fera sa traversée inaugurale le 22 juillet 1908. Il avait pour mission de rallier les différents ports de l'Afrique française (AOF et AEF)

Il sombrera aux premières heures de la journée du 12 janvier 1920, par gros temps, aux abords nord-est du plateau de Rochebonne à moins de 23 milles (42 km) des Sables-d'Olonne (Vendée, France) avec à son bord 568 personnes. Cette catastrophe, considérée comme la plus grande catastrophe maritime française sera consommée dans l'ombre de la grande guerre et de l’élection présidentielle la même année.

Caractéristiques et activités du navire

L’Afrique était un paquebot mixte, c'est-à-dire destiné à transporter des passagers et de la marchandise. La construction de ce navire a été confiée aux chantiers anglais Sawn Hunter et Wigam Richarson de Newcastle upon Tyne où il est lancé le 21 novembre 1907.

Sa longueur est de 119,17 mètres, sa largeur de 14,75 mètres ; creux 7,50 mètres ; le tirant d'eau est de 6,46 mètres avec un port en lourd de 7 832 tonnes ; sa jauge brute est de 5 406 tonneaux , celle nette de 2 889 tonneaux.

Le navire est cloisonné en quatorze compartiments étanches. Côté Veritas (première cote), il est, bien sûr, suivi par cette société de classification.

Pour sa propulsion il dispose de deux machines à vapeur à triple expansion développant 7 200 chevaux, entraînant deux hélices. La vapeur est obtenue par six chaudières cylindriques (pour les machines et les auxiliaires).
La vitesse de croisière (d'exploitation) est de 12 à 13 nœuds mais 17,5 nœuds sont atteints lors des essais de vitesse effectués le 14 avril 1908.

L’Afrique peut transporter 79 passagers en première classe, 68 en seconde et 80 en troisième classe mais il peut embarquer aussi des passagers d'entrepont. Pour la première classe, il y a deux types de cabines : « de luxe » ou de « semi-luxe ».

Ce navire servit aussi pendant toute la Première Guerre mondiale avec une de ses deux cheminées peinte en jaune pour faire croire qu'il appartenait à une compagnie belge qui (à l'époque) rapatriait des soldats allemands (en vérité il amenait des troupes coloniales et du matériel pour aider la France à gagner la guerre des tranchées).

Sa ligne de croisière était l'axe Bordeaux-Dakar-Ténérife mais son registre mentionnait juste le dernier port touché avant la date d'entrée à Bordeaux et pour les sorties, les premiers ports d'escales, ne fait pas allusion aux nombreux ports d'Afrique occidentale française vers où le paquebot acheminait sa marchandise.

Il a existé trois autre bateaux nommés Afrique contrôlés par d'autre compagnie maritime : deux cargos (dont l'un a été torpillé dans la nuit du 3 au 4 août 1917, heureusement sans aucune victime) et d'un chalutier qui faisait office de « taxi » pour l'Amérique.

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