Centre national de gestion des essais de produits de santé | |
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Création | Mars 2007 |
Siège | Hospices civils de Lyon, Lyon |
Pays |
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Directeur | Vincent Diebolt |
Disciplines | Pharmacie |
Site internet | http://www.cengeps.fr/ |
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Le Groupement d’intérêt public « CeNGEPS » (centre national de gestion des essais de produits de santé) a été créé fin mars 2007 (publication au Journal officiel du 28 mars 2007) pour une durée de quatre ans. Il est présidé par le Pr Patrice Jaillon, chef du service de pharmacologie de l’hôpital St-Antoine à l’AP-HP. Son directeur est Vincent Diebolt, directeur d’hôpital, qui a dirigé le pôle « recherche § innovation » de la Fédération hospitalière de France pendant quatre ans et demi.
Exemple même de partenariat public/privé en matière de recherche, le GIP « CeNGEPS » a été initié lors des rencontres du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS). Cette instance de discussion a été mise en place en 2005 par le Premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, pour renforcer l’attractivité de la France pour les industries de santé, sur le modèle du «Pharmaceutical Industry Competitiveness Task Force » (PICTF) créé par Tony Blair en Grande-Bretagne. Elle associe au plus haut niveau les pouvoirs publics représentés par le 1er ministre, les ministres de la santé, de la Recherche, de l’Économie, Finances et Industrie et des représentants des laboratoires pharmaceutiques.
« Recruter plus, plus vite et mieux » dans les essais cliniques industriels en France ». Il a pour mission de renforcer les performances de l’organisation de l’expérimentation médicale en France afin d’en faciliter la réalisation, d’augmenter le nombre de sujets inclus et d’accélérer l’obtention des résultats. La vocation du CeNGEPS n’est pas de réaliser lui-même des essais cliniques ou de conduire une activité d’expérimentation médicale. Il est de garantir que cette expérimentation pourra se dérouler sans heurts dans les meilleures conditions avec l’infrastructure nécessaire.
Le CeNGEPS est un groupement d’intérêt public, une formule juridique créée par l’article 21 de la loi 83 -610 du 15 juillet 1982 qui permet d’associer, dans un objectif commun, au sein d’une même personne morale de droit public structure des personnes morales de droit public et de droit privé.
Le GIP est composé de neuf membres :
Quatre partenaires associés participent à ses instances avec compétence consultative:
L’expérimentation humaine des produits de santé fait partie des étapes de développement des innovations médicales et conditionne leur utilisation et leur commercialisation. Elle est précédée d’études in vitro et d’expérimentations animales en particulier dans le domaine de la pharmacodynamie, de la pharmacocinétique et de la toxicologie. L’expérimentation clinique sur l’homme du médicament comprend trois phases successives qui permettent de tester sur un nombre de plus en plus important, d’abord de volontaires sains, puis de patients, l’efficacité et l’innocuité d’une nouvelle molécule ou d’un nouveau dispositif médical. Ce développement en trois étapes permet également de déterminer la posologie et les indications d’utilisation. Cette expérimentation ne peut être assurée que par des médecins, qui sont appelés investigateurs.
L’expérimentation du médicament ne s’arrête pas une fois obtenue l’autorisation de mise sur le marché (AMM) qui autorise sa commercialisation. Les essais cliniques peuvent être réalisés tout au long du cycle de vie d’un produit et ne sont pas cantonnés aux étapes qui précédent sa commercialisation. Un médicament, même lorsque son efficacité et ses conditions d’utilisation ont été définies, est susceptible d’extensions d’indications dans des pathologies ou des groupes de patients où son efficacité n’avait pas été testée au départ.
Parce que leur réalisation dépend de la mobilisation de patients, les essais cliniques associent, à des niveaux d’implication variable, l’ensemble des opérateurs de santé :
L’expérimentation médicale est une étape déterminante dans la poursuite du progrès médical.
L’activité d’expérimentation :
C’est l’un des indicateurs pris en compte pour déterminer l’allocation financière de l’assurance-maladie aux établissements publics de santé au titre de leur activité de recherche.
Plusieurs indicateurs attestent des menaces qui pèsent sur l’activité d’expérimentation médicale en France:
l’organisation de la recherche clinique en France est jugée moins performante que celle des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne par les laboratoires pharmaceutiques
Or un jour de délai en plus pour l’obtention des résultats des essais, c’est un jour de commercialisation en moins pour les industriels et c’est plus de temps passé, donc du temps perdu pour les structures où sont menées les expérimentations.