Chronologie du mouvement étudiant français - Définition

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Années 2000

2000

Printemps : mobilisation à l'université Paris VIII (Saint-Denis) pour la régularisation des étudiants sans-papiers.

La Fédération syndicale étudiante (FSE) est créée en juin suite à la décision du collectif nationale de l'UNEF-SE de faire liste commune UNEF/UNEF-ID aux élections CNESER, par les sections de Caen puis de Dijon. Le SEUL rejoint la FSE en octobre.

La MNEF est dissoute suite à la mise au grand jour de ses activités de financement du Parti socialiste. La Fédération nationale de la mutualité française et la MGEN (Mutuelle générale de l'Éducation nationale) décident alors de recréer une mutuelle étudiante nationale : la LMDE.

Octobre : des étudiants non-inscrits occupent durant une semaine le Centre d'éducation permanente de l'université de Nanterre.

2001

Mars : grèves et mouvements pour plus de moyens et contre la logique de privatisation (départ : Montpellier et Metz) Vendredi 23 : manifestation nationale devant le ministère de l'Éducation nationale, sont présents des délégations de trois des quatre universités en grève, Le Havre, Nantes, Montpellier-III (mais pas Metz), ainsi qu'une bonne délégation des universités parisiennes.

Regroupement UNEF-ID et UNEF-SE : le 24 juin, une assemblée générale de « réunification du syndicalisme étudiant » se tient, et aboutit à la fusion de l'UNEF-ID et d'une partie de l'UNEF-SE sous le nom UNEF, reprenant ainsi la dénomination antérieure aux anciennes divisions. Quelques syndicats locaux de Sud Étudiant avaient déjà rejoint l'UNEF-ID lors du congrès de Paris qui avait eu lieu début mai. Ces sections ont principalement renforcé la tendance trotskiste de l'UNEF-ID qui change alors son nom de Tendance Unité et Démocratie (TUD) en Tendance Tous Ensemble (TTE). Cette réunification permet à l'UNEF de conforter sa place de première organisation étudiante au sein du CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) et du CNOUS. Certaines AGE de l'UNEF-SE qui refusent de participer à ce processus, qu'elles jugent bureaucratique, rejoignent la Fédération syndicale étudiante entre 2001 et 2003.

2002

Avril-Mai : Mobilisation contre le Front national durant l'entre-deux tours des élections présidentielles.

Octobre-décembre : AG et mobilisations contre la réforme LMD-ECTS. Près d’une dizaine de CA sont bloqués par les étudiants, grèves dans quatre universités (départ : Toulouse).

Novembre-décembre : AG et mobilisations contre la disparition de 5000 postes de MI/SE, puis contre la disparition du statut et son remplacement par celui d'assistant d'éducation. Plusieurs académies sont en grève reconductible, Caen, Rennes, Nantes, Toulouse....

Le 27 novembre, une cinquantaine de policiers interviennent à l'université de Nanterre pour évacuer un groupe d'étudiants et de chômeurs qui tente d'occuper le bâtiment E. Neuf personnes sont placées en garde à vue jusqu'au 29 novembre.

Décembre : ouverture du site Enragés-Nanterre.

2003

La FSE est rejointe par Solidarité étudiante (Pau, Limoges, Toulouse) ainsi que Oxygène-Paris-1.

La Confédération étudiante a été créée en mars suite au départ de la tendance syndicale de l'UNEF menée par Julie Coudry. Elle est constituée d'un certain nombre d'AGE proches de la Tendance syndicale et de plusieurs associations non liées à l'UNEF. Elle propose un syndicalisme qualifié de réformiste et est associée à la CFDT qui l'a soutenue pour se développer et devenir représentative (soutien financier et logistique).

Elle accuse notamment l'UNEF d'être sous la tutelle du Parti socialiste et de jouer le jeu de ses courants. Les relations entre l'UNEF et ses anciens membres sont difficiles voir parfois violentes, la Cé critiquant l'immobilisme et les « postures » de l'UNEF tandis que l'UNEF et les autres syndicats considèrent cette organisation comme peu revendicative et sous la tutelle idéologique et financière de la CFDT.

  • 6 février : Manifestation nationale à Paris des MI/SE et des emplois jeunes, coordination nationale à la Bourse du Travail.
  • printemps : participation au mouvement de défense des retraites et contre la décentralisation. Grèves contre le renforcement des l'autonomie des universités. Plusieurs universités (Perpignan, Toulouse, Paris 1, Paris-4...) bloqueront leurs locaux dans ce cadre et repousseront ainsi les examens donnant une grande publicité médiatique au mouvement, au moment ou la grève des enseignants laissent planer des doutes sur le bac.

En mars, un collectif d'une soixantaine d'étudiants composé de la CNT, du CUL (Comité universitaire de libération ), de SUD Étudiant et de quelques individus tente d'occuper la Sorbonne. Ils réclament le retrait du LMD et l'autogestion de l'université. Le bâtiment est évacué sans encombre par les forces de l'ordre peu après 21 heures.

Fac verte est créée en mai au sortir du contre-G8 à Annemasse. Cette organisation est la créatrice du terme écologie universitaire.

  • octobre : création du réseau libertaire de Nanterre.
  • novembre-décembre : grèves contre la réforme LMD-ECTS, plus de dix facs en grève et une trentaine « mobilisées ». Jusqu’à 30 000 étudiants dans la rue, le 27 novembre 2003 (départ : Rennes). Voir Mouvement étudiant contre la réforme LMD (novembre-décembre 2003).

2004

  • Mars : mobilisation à l'université de Nanterre contre la politique sécuritaire de l'université : vidéo-surveillance, cloisonnement des bâtiments, création d'un groupe de vigiles, et suppression de la franchise universitaire qui interdisait à la police de pénétrer sur le campus. Le 16 mars, des étudiants abattent le mur du bâtiment D, qui est reconstruit quelques jours plus tard.
  • Juillet : ouverture du site Trashfac
  • 1er novembre : des étudiants occupent une résidence universitaire de Nanterre pour faire face aux menaces d'expulsion du CROUS.
  • 2 novembre : une seconde tentative pour abattre le mur du bâtiment D de l'université de Nanterre entraîne l'incarcération durant trois semaines d'un étudiant de la Sorbonne. L'administration tentera de le faire passer pour responsable de l'agression d'un étudiant ayant cependant porté plainte contre un des vigiles de l'université.=

2005

Autodissolution du Réseau libertaire de Nanterre.

Participation de nombreux étudiants au mouvement lycéen contre la loi Fillon.

Longue occupation d'un amphi à Paris VIII pour la défense de la filière anthropologie.

2006

assemblée générale du comité de mobilisation contre le CPE, université de Bordeaux

Février à avril : Manifestations lycéennes et étudiantes, une soixantaine d'universités en grève (souvent avec piquets de grève et blocage de l'accès au site d'enseignement) pour le retrait de la LEC (comprenant notamment le CPE), l'abrogation du CNE, l'augmentation du nombre de postes au CAPES. Les occupations se sont tenus "grâce" et avec des autonomes.

Ces blocages ont eu pour conséquences des contre-manifestations pour le déblocage des "facs", et quelques rixes. Certains chercheurs furent autorisés à réintégrer leur laboratoires (à Jussieu par exemple), malheureusement trop tard pour sauver leurs recherches (animaux et plantes morts, malades, mesures non effectuées). À l'inverse sur Marseille tous les travaux de laboratoires se sont déroulés normalements sur les facs bloqués. En effet les enseignents-chercheurs furent dès le début de la mobilisation invités par les Assemblées Générales à continuer leurs recherches sereinement.

Création du réseau université sans frontière en fin juin.

Janvier à Juin : Le réseau associatif national est en pleine évolution. Cinq fédérations nationales quittent PDE pour des raisons de fonctionnement. En mai, l'ANEPF et la FNSIP rejoignent la FAGE, la FNEB après avoir postulé à la FAGE retourne chez PDE. PDE est dès lors composé de quatre fédérations nationales face à la FAGE qui en compte 18 et 40 fédération de villes.

2007

Dès juin, les syndicats de l'éducation se mobilisent, se rencontrent et confrontent les éléments d'informations sur la loi à venir. Cette loi sera votée en été et discutée officiellement par certains syndicats de personnels ou d'étudiants. Un mouvement d'étudiants et de lycéens demande le retrait de la loi LRU (ou loi Pécresse). Dans un premier temps, ce sont les syndicats étudiants SUD étudiant et FSE qui y appellent, avant que la mobilisation se structure en coordination nationale.

  • Octobre à décembre : Mouvement étudiant et lycéen contre la loi LRU et Mouvements universitaires de 2007-2009 en France.

2008-09

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