Douglas A-20 Havoc - Définition

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Variantes

Boston Mk.I & Mk.II  
La Royal Air Force accepta de récupérer la commande initiale de la France. Ces appareils reçurent l'appellation Boston suivit de la désignation "Mark I" ou Mark II suivant le modèle de moteur équipé.
Havoc Mk.I  
Cette variante était généralement impropre à l'usage de la RAF pour des raids de jour au dessus de l'Allemagne en raison de son faible rayon d'action. Donc beaucoup de Boston Mk.II, ainsi que quelques Mk.I remotorisés, furent modifiés pour des missions de nuit - soit pour des rôles d'intrusion avec 1 100 kg de bombes, soit comme chasseur de nuit avec un radar AI Mk.IV. Cette variante fut connue sous le nom de Havoc Mk.I. Au total, 181 Boston furent convertis en Havoc. Lors de ces missions d'interception, les Havoccausèrent des dommages considérables aux cibles allemandes.
Havoc-Pandora  
Désignation pour 20 Havocs convertis pour des missions d'intrusion utilisant une mine aérienne ou Long Aerial Mine (LAM). Cette mine était constituée d'une charge explosive tractée au bout d'un long cable sur la trajectoire d'avions ennemis d'en l'intention de faire une "touche". Des essais furent conduits avec un Handley Page Harrows qui lançait ses LAM dans le flux de bombardiers allemands, mais sans grand succès. Par conséquent, les Havocs Pandora furent reconvertis en Mk.I.
Havoc Mk.I Turbinlite  
Désignation pour 31 Havocs équipés avec un projecteur de 2,700 million de candela (2,7 Gcd) dans le nez. Ils étaient désarmés et supposés illuminer les objectifs pour les chasseurs Hawker Hurricane qui les accompagnent. Mais en pratique le projecteur les transformaient en cible de choix pour les artilleurs allemands.
DB-7A / Havoc Mk.II France  
La France acheta près de 200 bombardiers équipés avec des moteurs Wright R-2600-A5B Double Cyclone de 1 600cv. Cette variante fut désignée DB-7A par Douglas. Aucun appareil ne fut livré avant la chute de la France en 1940, mais servirent comme chasseur de nuit pour le compte de la RAF sous la désignation Havoc Mk.II. 39 autres furent transformés en Havoc Mk.I Pandora.
DB-7B / Boston Mk.III  
La variante DB-7B fut le premier lot de la série de production commandée par la Grande Bretagne en février 1940. Equipé avec les mêmes moteurs que le DB-7A, mais avec un meilleur blindage et des réservoirs plus grands, cette variante était plus adaptée au rôle de bombardier léger prévu par la RAF. Cette série reçut la désignation opérationnelle Boston Mk.III et prit part aux attaques contre le Scharnhorst, Gneisenau et le Prinz Eugen durant leur blockus de la Manche du 11 au 13 février 1942 (Operation Cerberus) et le raid contre Dieppe (Opération Jubilee), le 19 août 1942. 300 unités furent livrées et beaucoup furent utilisées pour des missions d'intrusion ou de chasse de nuit.
DB-73 France URSS Australie États-Unis
Variante française similaire à la DB-7B, qui fut également récupérée par l'Angleterre et utilisée sous le titre Boston Mk III. Beaucoup furent construits sous licence par Boeing. Les événements de la Guerre tels que l'invasion de la Russie (Opération Barbarossa - juin à décembre 1941) et l'attaque de Pearl Harbor (opération Z - 7 décembre 1941) contrecarrèrent les livraisons de Boston. De ce fait, une partie de la production fut envoyée en URSS et une autre gardée par l'USAAF pour son propre usage . Cependant, 22 appareils furent cédés à la RAAF par la Grande Bretagne.
DB-7C / Boston Mk.IIIA Pays-Bas Australie URSS  
Variante destinée aux Pays-Bas pour ses colonies des Indes orientales, mais l'invasion japonaise fut compléte avant que les appareils ne soient livrés. Une partie fut transferée vers l'Australie et les 31 premiers Boston furent assemblés sur la base aérienne de Richmond pour servir sous les couleurs du RAAF 22nd Squadron lors des campagnes contre Buna-Gona et Lae (Nouvelle Guinée). L'assemblage de ces 31 appareils se fit au ralenti car les tableaux de bord et les manuels étaient tous en hollandais. Les avions non encore livrés furent envoyés vers l'Union Soviétique sous la loi Prêt-bail, qui reçut 3 125 unités des différentes variantes DB-7. Quand les envois vers l'Angleterre reprirent finalement, ceux ci furent soumis aux termes de la Loi Prêt-Bail. Ces avions, qui étaient des A-20 modifiés, servirent sous le nom de Boston Mk.IIIA.
A-20 États-Unis  
L'indifférence de départ de l'armée américaine au Model 7B fut balayée suite aux améliorations apportées aux variantes françaises et anglaises. De ce fait, l'US Army Air Corp émit une commande pou deux modèles : le A-20 pour des missions de bombardement à haute altitude et le A-20A pour des missions à basses altitudes. Bien que similaire à la variante DB-7B, le A-20 était équipé de volumineux moteurs turbocompressés Wright R-2600-7 qui avaient tendance à chauffer. Si bien que le reste des appareils suivant le prototype furent équipé de moteurs Wright R-2600-11 sans suralimentation. 59 exemplaires furent convertis en chasseur P-70 et 3 en variante de reconnaissance F-3 (voir détail après). Un appareil sous la désignation BD-1 fut évalué par l'US Navy, tandis que l'US Marine Corp utilisa 8 appareils de variante BD-2.
A-20A Havoc États-Unis Australie
Variante commandée par l'US Army. Au total, 123 unités équipées avec des moteurs R-2600-3 ainsi que 20 autres avec des moteurs plus puissants R-2600-11 entrèrent en service à partir du printemps 1941. L'US Army préféra le A-20A à cause de ses excellentes performances et lui attribua la désignation britannique Havoc. 9 appareils furent cédés à l'Australie en 1943.
A-20B Havoc États-Unis URSS  
Variante qui fut l'objet de la première grande commande de l'US Army pour ce type d'appareil soit 999 unités. Le A-20B était plus semblable au DB-7A qu'au DB-7B mais avec un blindage plus léger et un "nez" en dur plutôt qu'en plexiglas incliné. 665 furent aussi exportés vers l'Union Soviétique.
A-20C Havoc États-Unis URSS  
Variante produite à partir de 1941 et destinée à standardiser les versions américaines et britanniques, avec un "nez" en plexiglas incliné, des moteurs RF-2600-23, des réservoirs auto-obstruants et un blindage supplémentaire. À noter que cette variante pouvait embarquer un torpille navale de 907 kg (2 000 lb). 948 appareils furent construits à l'origine pour l'Angleterre et l'Union Soviétique, mais une grande partie fut gardée par les États-Unis suite à Pearl Harbor. Les A-20 soviétiques furent souvent équipés avec des tourelles sphériques de fabrication russe avec une mitrailleuse Beresin BS de 12,7 mm.
A-20D Havoc États-Unis  
Projet de variante allégée du A-20B mais équipée de moteurs turbo-compressés plus puissants R-2600-7 et de réservoirs plus grands mais non auto-obstruants. Aucun appareil construit, le projet resta à l'étape de la planche à dessin.
A-20E Havoc États-Unis  
Désignation de 17 appareils A-20A allégés et utilisés pour l'entrainement et divers projets expérimentaux. Cette variante était basée sur les derniers A-20A équipés des moteurs Wright R-2600-11 de 1 690 cv.
XA-20F Havoc États-Unis  
Prototype basé sur un A-20A (immatriculé 39-725) équipé avec des tourelles dorsale et ventrale contrôlées à distance, chacune avec une paire de mitrailleuses M2 de 12,7 mm (calibre 0.50). Bien que ces tourelles ne furent pas montées sur les modèles A-20 de série, elles fournirent néanmoins de précieuses informations pour le programme Douglas A-26 Invader. Plus tard, cet appareil fut modifié à Wright Field avec un canon de 37 mm monté dans le "nez".
A-20G Havoc États-Unis URSS
Variante construite à partir de Février 1943, et qui sera la plus produite de toutes les variantes soit 2850 exemplaires par l'usine de Santa Monica. Le nez vitré est remplacé par un nez en dur abritant 4 canons Hispano M2 de 20mm (60 obus/arme) et 2 mitrailleuses Browning M2 de 12,7mm (350 coups/arme), ce qui rend l'appareil légèrement plus long que les autres variantes. Le A-20G conserve la mitrailleuse dorsale orientable de 12,7mm (500 coups) et une ventrale de 7.7mm, mais les commandes de vol de secours et l'équipement photographique ont été supprimés pour être remplacé par un blindage supplémentaire et un système de dégivrage du carburateur ajoutant près de 200 kilos à la masse initiale. Après une première production de 250 unités de A-20G-1-DO, les canons, en raison de leur faible cadence de tir, furent remplacés par 2 mitrailleuses supplémentaires de 12,7mm (A-20G-5-DO). Certains appareils (A-20G-20-DO) furent construits avec un fuselage plus large permettant de les équiper avec une tourelle électrique Martin de 2 mitrailleuses de 12,7mm, ainsi qu'un mitrailleuse ventrale de même calibre, la possibilité d'emport de (500 lb) de bombes sous les ailes et . La plupart des A-20G équipés de canons furent utilisés par l'Union Soviétique.
  • A-20H
  • A-20J version de l'A-20G avec nez transparent 450 exemplaires.
  • A-20K version à nez transparent de l'A-20H 413 exemplaires
  • P-70 Chasseur équipe d'un radar 243 exemplaires reconstruits à partir de bombardiers.
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