Aux États-Unis, la figure majeure de l'Éducation nouvelle est John Dewey, qui insiste sur la place essentielle de l’école dans la formation d’une société démocratique. Il inspira les réformes pédagogiques mises en œuvre dans les années 1900, sous la présidence de Theodore Roosevelt. Il sera traduit par Decroly.
En 1957, le lancement de Spoutnik 1 par les Soviétiques provoqua un véritable traumatisme aux États-Unis et une remise en cause du système éducatif progressiste. Un ensemble de réformes de l'école américaine, portant principalement sur le primaire, fut décidé, dont notamment l'abandon de méthodes actives au profit de celle des mathématiques modernes.
L'influence de Dewey demeure néanmoins notable aujourd'hui.
Le Québec bénéficie d'un réseau d'écoles alternatives intégrées au système public dont la première a été l'école Jonathan fondée en 1974.
Depuis 2000, le programme de formation de l'école québécoise base l'enseignement sur l'expérimentation et la pédagogie de projet. Ce programme est mis en place à partir de l'enseignement primaire et doit progressivement s'étendre à tous les cycles.
En France, à la Libération, l'Éducation nouvelle a le vent en poupe, tant par les réformes entreprises dans le système éducatif que par des initiatives individuelles : de nombreuses écoles nouvelles, publiques et privées, sont créées.
La commission Langevin-Wallon prépare un plan de réforme du système éducatif français en s'appuyant sur les travaux réalisés par le conseil de la Résistance, mais le début de la guerre froide interrompt cette dynamique. Henri Wallon quitte le gouvernement avec les autres ministres communistes, et le plan Langevin-Wallon est enterré.
Les mouvements pédagogiques se radicalisent, le GFEN restant proche du communisme tandis que Célestin et Élise Freinet s'en détachent. On aboutit un antagonisme entre des mouvements qui défendent pourtant des théories éducatives similaires. Ce clivage perdure de nos jours en dépit de la création d'un comité de liaison des mouvements pédagogiques en 1985, avec un mouvement Freinet surtout présent dans le primaire, le GFEN plutôt actif au niveau de la formation des enseignants, et les écoles privées ANEN ou Montessori tenues à l'écart de ces mouvements.
Certaines pratiques de l'Éducation nouvelle ont néanmoins été généralisées, en particulier celles visant à un apprentissage à partir du réel. Classes vertes, travaux manuels comme éducation artistique sont maintenant monnaie courante, surtout dans l'enseignement primaire. La mixité sera officiellement instaurée dans les années 1960. Par contre, la mise en place d'un temps pour un travail libre personnel, partant des intérêts réels de l'élève, n'est jamais vraiment passé dans les mœurs scolaires, en dépit de la loi Jospin de 1989 plaçant « l'enfant au centre du système ».
En Allemagne la réflexion pédagogique a une longue tradition qui se manifeste par la fondation au XIXe siècle d'Universités pédagogiques (Pädagogische Hochschulen) dans toutes les villes universitaires. C'est dans ce cadre que la pédagogie nouvelle (Reformpädagogik) s'est développée. Les pédagogues qui ont le plus influencé la pédagogie nouvelle en Allemagne sont Georg Kerschensteiner et Maria Montessori. Il convient également de citer l'anthroposophe Rudolf Steiner et ses Waldorfschulen. L'influence de la pédagogie nouvelle s'est particulièrement accrue depuis 2000, date à laquelle différentes évaluations (Programme PISA) ont révélé un niveau peu performant du système scolaire et universitaire allemands. Il faut signaler les efforts du gouvernement allemand pour relancer une discussion pédagogique dans tout le domaines de la société, notamment en encourageant des journalistes connus à tourner des documentations sur les écoles dans lesquelles les expériences pédagogiques sont les plus prometteuses