Église Saint-Georges | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Ville | Belloy-en-France |
Culte | Catholique |
Type | Église |
Rattaché à | diocèse de Pontoise |
Début de la construction | XIIIe siècle |
Fin des travaux | XIVe siècle |
Style(s) dominant(s) | architecture gothique |
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L'église Saint-Georges se situe à Belloy-en-France dans le département français du Val-d'Oise.
C’est en 840 dans une charte signée par Lantfride que l’église de Belloy est citée pour la première fois. Elle avait une certaine importance car elle possédait des reliques de saint Georges.
L’église aurait été détruite vers le IXe siècle et reconstruite par l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Elle fut rebâtie à nouveau au XIIIe siècle à l'emplacement d'un sanctuaire primitif, très tôt lieu de pèlerinage. De nombreux visiteurs venaient assister à la messe car elle y était dite en latin bien avant les modifications autorisées par Benoît XVI.
Le portail de l'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1846.
L’église Saint-Georges présente un plan à trois nefs terminé par un chœur à trois absides à pans coupés : le transept est à peine saillant au nord. Reconstruite en grande partie à la fin du XIIIe siècle, il reste des vestiges de l’édifice précédent du XIIe siècle avec l’absidiole nord ainsi que les deux niveaux inférieurs du clocher.
Au XVIe siècle les voûtes des trois premières travées de la nef et des bas-côtés ont été refaites. Le portail date du XVIe siècle.
Les fenêtres ogivales sont soulignées d'une frette en tiers-point.
Au fond à gauche se trouve la chapelle de la Vierge. Le chœur se compose de trois absides orientées et juxtaposées avec les passages latéraux.
Dans l’abside centrale un retable du XVIIIe siècle dédié au saint patron cache un soubassement.
L’abside sud est meublée d’un retable de bois datant du début XIXe siècle orné de deux toiles du XVIIIe siècle représentant saint Denis et saint Jean Baptiste.
Le chœur est voûté d'ogives en étoile, voûtes renforcées par des liernes et tiercerons dans la nef et les bas-côtés.
Des pampres stylisés ornent les corbeilles rondes des chapiteaux
Les piliers de la croisée du transept et de l’abside sont ornés de boiseries de 1717.
Seul un vitrail du XVIe siècle subsiste encore. Et sur les quatre cloches prévues dans le clocher seulement deux ont été remplacés suite à leur destruction pendant la Révolution.
Le portail ouest est des plus remarquable dans sa partie basse, il est composé d’un tympan (sur des colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens) en plein cintre surmonté d’un entablement et d’un fronton construit avant la mort de François Ier car le « F » et la salamandre apparaissent aux écoinçons du tympan. Cette construction est attribuée sans certitude à Jean Bullant, architecte du Château d'Écouen. Le soffite sous la frise est décoré par des caissons ou l’on voie l'aigle, emblème de Jean.
L'entrée ouest, composée de deux portes rectangulaires séparées par un trumeau, n'est utilisée que pour les mariages. La porte Sud est utilisée pour les services.
Au nord à un quadrilobe à pointe avec meurtrière accueil l'escalier qui mont au clocher.
La voussure du tympan est divisée en huit caissons sculptés. L’entablement est aussi décoré de caissons et aussi d’une frise de têtes de lions.
Un écu surmonté d’un heaume semble être un ajout du XIXe siècle.
Au niveau intermédiaire s’élève un édicule à dôme terminé par un lanternon, des édicules plus petits garnissent les angles. Plus haut, une console sculptée supporte une galerie à balustres.
La façade a été restaurée en 1851 par Eugène Viollet-le-Duc.
Vue sud. | vue du sud-sud-est. | Quadrilobe. | |
Porte sud. | Plan de l'église. |