Fort Beauregard | |
Fait partie de Réseau de fortification de Besançon | |
Besançon | |
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Type d'ouvrage | Fort |
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Construction | De 1845 à 1870. |
Architecte | Inconnu |
Matériaux utilisés | Maçonnerie |
Utilisation | Fortification |
Utilisation actuelle | Espace vert |
Appartient à | Ville de Besançon |
Le fort Beauregard est une fortification datant de 1791 et de 1870 pour sa forme actuelle, située dans le quartier de Bregille, à Besançon. Ce fort est connu pour être l'un des premiers, ci ce n'est le premier à utilisé le système polygonal. Il devait couvrir le fort de Bregille qui était alors le magasin central de la ville, avant d'être réhabilité en un square/espace vert.
Le site de la colline de Bregille occupe dés le début de l'Époque moderne une place militaire stratégique, car cette hauteur dépasse largement la colline Saint-Etienne et donc la Citadelle de Besançon, qui est la principale place forte de la ville. Si cette place était occupée par l'ennemi, elle pouvait donc constitué un véritable danger pour Besançon, à cause notamment des boulets de canons pouvant sévirs sur la capitale comtoise et ça citadelle.
Ce fut le cas en 1674 lorsque la Franche-Comté, alors sous domination espagnole, se voit reconquérir par Louis XIV. Les troupes françaises investissent le 25 avril 1674 la colline de Bregille et celle de Chaudanne, bombardant la ville de pas moins de 20 000 boulets. Besançon se rend finalement le 14 mai 1674, et devient alors capitale de province et une ville française à part entière.
Au début des années 1810, la même situation se reproduit : la France, représentée par Napoléon Ier entre en bataille avec l'Autriche. Le 1er janvier 1814, la défense de Besançon est confiée au général Marulaz qui doit défendre la ville des Autrichiens à Bregille et au Chaprais et des troupes liestenchtenoises à Planoise. Le général ordonne la destruction de tous bâtiments et arbres fruitiers dans un rayon de 700 mètres autour de la vieille ville, afin d'empêcher que les ennemis s'y tiennent en embuscade. Bien que cela ralenti la progression des troupes ennemis, les autrichiens établissent tout de même leur artilleries sur la colline de Bregille, et menaces de faire feu sur a citadelle. S'en suit alors un blocus qui dure jusque au 2 mai 1814, alors que Napoléon abdique le 6 avril de cette même année. Depuis cette date, la construction d'un véritable édifice militaire pouvant défendre le site est programmé, ce qui sera chose faire avec l'édification du fort de Bregille en 1820.
Le site du fort Beauregard est situé à 314 mètres d'altitude sur une petite butte, la où une lunette d'arçon devait être construite dés 1791. C'est cette date qui est retenue pour la construction de l'édifice, bien que celui-ci n'était toujours pas terminé en 1814 et fut pris par les Autrichiens, puis par les grognards et les Marie-Louise de Marulaz. Les travaux reprirent durant la Restauration et furent achevés en 1831, alors que les projets de 1817 à 1834 étaient élaborés pour l'amélioration du fort. L'édifice devait alors couvrir le fort de Bregille et assurer également une protection sur les remparts nord de la vieille ville.
Puis, en 1841, de nouveaux terrains adjacents sont acquis ce qui permet de construire le fort tel qu'il est actuellement, de 1845 à 1870. L'édifice est connu pour être l'un des premiers, ou le premier à être établi sur un plan polygonal et comportait à l'origine une traverse centrale qui était entourée d'un mur d'escarpe à créneau de pied, ainsi qu'un fossé en une contrescarpe en terre. De plus, un chemin de ronde protégé grâce à un parapet] à meurtrières verticale venait achevé ce mur d'escarpe. La caserne, établie sur deux étages, donnait directement sur la ville et permettait de fermé l'ouvrage tout en surplombant la rivière du Doubs. La partie basse de cet ouvrage est percée de meurtrières et l'étage aux fenêtres hautes et rectangulaires s'ouvre grâce à une porte qui donne sur la cour intérieur. Le toit, construit en terrasse, est protégé par un mur en parapet à créneaux.
La porte est quant à elle dominée par une bretèche en saillie, et une poterne permet de rejoindre le niveau naturel grâce à une volée d'escaliers courbes, adjacents à un autre escalier droit permettant de descendre jusqu'au Doubs. L'édifice est accecible par une porte charretière située dans le mur sud après avoir franchi le fossé. On pouvait franchir ce dernier grâce à une passerelle, d'où lon peut voir deux anciennes piles. Le fossé dans sa face et ainsi que la cour intérieur jusqu'au niveau supérieur des parapets ont été comblé afin de réalisé un jardin, offrant un magnifique panorama sur la vieille ville. Le chemin de ronde a quant à lui, complètement disparu mais la partie arrière du fort, les fossés latéraux, la contrescarpe ainsi que le mur d'escarpe sont encore bien conservés. Actuellement, l'édifice ne fait le titre d'aucuns classements notamment au monument historique, tout comme son voisin le fort de Bregille.