Gabriel Alcippe Mahistre - Définition

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Introduction

Gabriel Alcippe Mahistre
Naissance 20 février 1811
Ganges (France)
Décès 22 juin 1860
Lille (France)
Nationalité France français
Champs Mathématiques -Mécanique
Institution Faculté des sciences de Lille
École des arts industriels et des mines
Diplômé Licencié es sciences de l'Université de Strasbourg
Célèbre pour Travaux sur les machines à vapeur, théorie du régulateur à force centrifuge

Gabriel Alcippe Mahistre (1811-1860) est un mathématicien et mécanicien français de renommée nationale concernant les machines à vapeur.

Biographie

D'abord professeur de mathématiques en lycées à Belfort, Chartres et Saint-Omer, Mahistre soutient une thèse sur la mécanique rationnelle et la mécanique céleste à Strasbourg en 1852. Il est nommé professeur en 1854 lors de la création de la faculté des sciences de Lille avec Louis Pasteur, Claude Auguste Lamy et Henri de Lacaze-Duthiers.

En charge de la chaire de mathématiques de la faculté des sciences de Lille de 1854 jusqu'à son décès inattendu, il développe les recherches et les enseignements en mécanique rationnelle, calcul différentiel et machines à vapeur. Il publie de nombreuses notes de recherches en mécanique appliquée (mécanismes, machines et transmission de puissance pour les machines à vapeur), publiées par la Société impériale des sciences de Lille et dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences (CRAS), et atteint une renommée nationale.

Bibliographie

Cours

  • Cours de mécanique appliquée, Paris, Mallet-Bachelier, 1858, 549 p.
  • Les analogies de la géométrie élémentaire, ou La géometrie dans l'espace, ramenée à la géométrie plane - Mahistre, Éditeur Hachette, 1844

Notes de recherche

  • Calcul de l'attraction d'un cône droit homogène sur un point de son axe. Calcul de l'attraction d'une couche sphérique homogène interceptée sur deux sphères concentriques par un cône qui aurait son sommet au centre commun, le point attiré étant supposé placé sur l'axe du cône. Théorie des perturbations planétaires. Paris, Bachelier, 1850, in-4°, 54 p. S. 15 Janvier 1851. (Thèse à l'Université de Strasbourg)
  • "Etude sur les accroissements de force dans les machines de Wolf", 18 juillet 1856, Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille - 1856
  • "Des limites des vitesses de rotation qu'on peut faire prendre à certaines roues, sans avoir à craindre leur rupture, sous l'effort de la force centrifuge", CRAS [13] et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
  • "Des limites des vitesses qu'on peut imprimer aux trains de chemins de fer, sans avoir à craindre la rupture des rails", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
  • "Du travail de la vapeur dans les cylindres des machines, en tenant compte de tous les espaces libres du système distributeur", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
  • "Note sur une amélioration à introduire dans le régime économique des machines à vapeur du système de Wolf", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
  • "Mémoire descriptif d'une roue destinée à produire la détente variable de la vapeur, en laissant constante la course de la glissière, et en maintenant ainsi le conduit de vapeur toujours ouvert au même degré", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
  • "Note sur le calcul de la vaporisation d'une machine travaillant à la détente du maximum d'effet", CRAS et Mémoire de la Société des Sciences de Lille, 1856-57.
  • "Des limites de la pression dans les machines travaillant à la détente du maximum d'effet", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1856-57.
  • "Une note sur la mesure de la force utile prise sur une machine à vapeur sans avoir recours à l'emploi du frein", CRAS, 1858.
  • "Une note sur le calcul des condensations et autres pertes de vapeur qui se font dans les conduits des machines, depuis la chaudière jusque dans le cylindre moteur, avant la détente", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858.
  • "Une note sur le calcul de la force nécessaire pour mouvoir une clef de robinet, ou un axe conique pressé et maintenu dans la gaine par l'action de la vapeur", CRAS et Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858.
  • "Un mémoire sur les sections à donner aux tuyaux destinés à conduire la vapeur des générateurs aux cylindres des machines", CRAS, 1858.
  • "Un mémoire sur le mouvement des manivelles simples et des volants dans les machines à vapeur à double effet", CRAS, 1858.
  • "Note sur les pertes de travail dues à l'excentricité dans les roues à grande vitesse tournant autour d'un axe vertical", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858-59.
  • "Mémoire sur la transmission du mouvement à l'aide de courroies sans fin", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1858-59.
  • "Note sur le travail absorbé par le frottement dans les crapaudines et dans les guides", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1860.
  • "Note sur la transmission du mouvement dans certaines circonstances particulières", Mémoire de la Société impériale des Sciences de Lille, 1860.
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