1991 (avril à juin) : Intervention dans le cadre de l'opération humanitaire internationale Libage (nom américain : Provide Comfort) au nord de l'Irak pour venir en aide à la population kurde pourchassée par les troupes irakiennes.
Décembre 1991 - 1992 : Intervention en République de Djibouti suite à la guerre civile entre les ethnies Afars et Issas.
Depuis le début des années 1990 : Intervention en ex-Yougoslavie.
1993 : Intervention en Somalie suite à la guerre civile.
1994 : Opération Turquoise Rwanda.
Depuis 2002 : Intervention en République de Côte d'Ivoire dans le cadre de l'Opération Licorne.
2002 : Intervention durant la guerre d'Afghanistan au sein des forces françaises en Afghanistan.
Syrie
Pendant l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982, des Gazelles syriennes ont engagé des blindés israéliens avec les résultats suivants : en 200 sorties elles détruisirent 100 blindés et de nombreux autres véhicules, et six d’entre elles furent perdues.
1967 (7 avril) : 1er vol de la SA 340 pilotée par Jean Boulet
Ce prototype a déjà les formes générales définitives de la version de série. Les premières versions semblent avoir été équipées d'un moteurTurboméca Astazou III et d'un rotor d'Alouette II, ceci avant les incessantes modifications qui aboutiront au remplacement de celui-ci par une tête rotor semi-rigide développée par la firme allemande Bölkow. Le n° 002, dans l'une de ses versions, voit les plans fixes horizontaux placés au sommet de la dérive, lui conférant ainsi un empennage en T. Le bas des portes est encore en tôle ainsi que la majeure partie du plafondcabine et la batterie n'est pas encore placée dans le nez de l'appareil.
1971 (16 août) : 1er vol de la SA 341 de série.
SA 341B : Destinée à l'armée de terre britannique.
Hélicoptère de combat principal de l'Army Air Corps (le WAH-64 Apache ne constituera à terme qu'une partie des forces) sous la dénomination AH Mk1.
Utilisée dans des missions de liaisons et de transport de personnalités sous la dénomination HCC Mk4.
SA 341F : Destinée à l'armée de terre française.
Masse à vide : 917 kg ; masse maximale : 1 800 kg ; Astazou III C de 590 ch. Ces machines seront rapidement portées au standard F2 (voir caractéristiques techniques dans le tableau) qui voit des modifications au niveau du Fenestron et de la dérive, de la tête rotor et l'implantation de la version C2 de la turbine qui portent la masse maximale à 1 900 kg. L'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) française l'utilise sous trois formes : deux versions « lisses », sans armement ni lunette pour la liaison, le transport de personnalités et en école et avec lunette pour la reconnaissance sur le champ de bataille ainsi qu'une version armée du canon Giat de 20 mm en sabord droit qui ne compte que deux places, l'arrière étant occupé par le caisson de 240 obus.
SA 341G
SA 341G : Version civile de la SA 341F.
Équipée d'un Astazou III A de 590 ch.
SA 341H : Destinée à l'armée yougoslave.
Fabriquée sous licence par la firme yougoslave Soko.
version rallongée de la SA 341.
Destinée au marché civil. De l'ordre de 20 cm rajoutés au niveau des places arrières (portillons arrières plus long). Construite à quelques exemplaires.
1973 (11 mai) : 1er vol de la SA 342.
Masse maximale : 1 900kg.
SA 342J : Version civile.
Équipée d'un Astazou XIV H de 870 ch.
SA 342K : Destinée à l'armée koweïtienne.
SA 341 re-motorisée avec l'Astazou XIV H.
SA 342L capturée par les Israéliens, équipée du filtre anti-sable sur l'entrée d'air de la turbine.
SA 342L : Version militaire de la SA 342J.
Fabriquée sous licence par la firme yougoslave Soko ainsi que par le constructeur anglo-égyptien Arab British Helicopter Company (ABHCo).
SA 342M : Destinée à l'ALAT.
Équipée de l'Astazou XIV M et de missiles anti-chars HOT. Depuis 2000, avec le retrait progressif des SA 341F2 et la réduction du nombretotal d'hélicoptères, certaines SA 342M sont désarmées pour remplacer les premières dans les missions de liaison et de transport de personnalités.
Détail coupe câble supérieur
1990 : Chantier coupe-câble.
En France, modification de tous les appareils de l'ALAT avec retrait du dispositif Homing (longues et fines antennes sur le nez de l'hélicoptère permettant le positionnement par rapport à une station émettrice au sol) et mise en place du système coupe-câble (équerres métalliques au-dessus et en dessous de la cellule, à l'avant) qui permet la section des câbles électriques en cas de heurt.
1990 : SA 342L1.
Livraison à l'ALAT de ces appareils qui sont des SA 342M à l'avionique légèrement modifiée (déjà au standard des jumelles de vision nocturne et avec un intérieur cabine noir), temporairement « lisses », sans armement.
1990 - 1991 : Gazelle Celtic.
Utilisation par l'ALAT lors de la guerre du Golfe de quelques Gazelle équipées de missiles anti-aériens, ancêtres des Gazelle Mistral.
milieu des années 1990 : Mise au standard JVN.
En France, légère modification de l'avionique de toutes les Gazelle, peinture noire de l'intérieur de la cabine, installation d'un éclairage ultra-violet et de feux de formations bas niveaux pour s'adapter aux besoins de l'utilisation des jumelles de vision nocturne à intensification de lumière.
1996 : Gazelle Mistral.
En France, modification des SA 342L1 qui deviennent une version anti-aérienne armée de quatre missiles Mistral à guidage thermique dans leur nouvelle version Air-Air Très Courte Portée (AATCP). Masse maximale : 1 900 kg à 2 100 kg (avec un suivi du TLV entre 2 000 et 2 100 kg)
SA 342M Viviane au Radom Air Show en 2005
vers 1998 : Gazelle Viviane.
SA 342M HOT modifiée pour recevoir une autre lunette/viseur qui rassemble en un seul équipement une caméra thermique, optique et un télémètre laser permettant l'observation et le tir de jour ou de nuit et par tous les temps. Ce système, plus lourd que le viseur standard et toujours placé au-dessus du chef de bord, a nécessité le renforcement de la cellule par un arceau ainsi que le remplacement des pales d'origine par celles de l'Écureuil. La masse maximale a aussi été revue à la hausse.
Plus de 1 250 Gazelle ont été fabriquées en France, 262 au Royaume-Uni, 30 sous licence en Égypte et un nombre indéterminé (200+) en ex-Yougoslavie.
(Avril 2007) : L'ALAT exploite près de 300 hélicoptères Gazelle (toutes versions confondues).