Le ginkgo est peu exigeant pour la qualité du terrain. Il aime cependant les sols siliceux ou silico-argileux frais.
Les arbres sont faciles à obtenir par germination des graines.
Le ginkgo vit en symbiose avec une algue monocellulaire de type coccomyxa, endosymbiotique, découverte en 1992 et identifiée en 2000 dans la quasi-totalité des arbres et de ses tissus.
Le ginkgo a de très nombreuses applications médicales (circulation capillaire, vasodilatateur, circulation veineuse, etc.) découvertes depuis plusieurs millénaires.
Riche en flavonoïdes, l'extrait de feuilles de ginkgo est un puissant antioxydant. Son utilisation pharmaceutique a été proposée pour ses capacités vaso-dilatatrices ce qui permettrait de traiter les problèmes de mémoire, la sénilité, les problèmes de peau. Mais aussi pour les varices, hémorroïdes, jambes lourdes. Il est également utilisé dans la maladie d'Alzheimer malgré l'absence d'efficacité démontrée. De même, il n'y a pas d'effets démontrés sur les troubles cognitifs du sujet âgé.
Il permettrait aux personnes atteintes du syndrome de Raynaud de supporter le froid.
Il contient également des terpènes, isolés en 1932 par Furakawa et appelés ginkgolides. Leur structure est identifiée dans les années 1960. Elias James Corey, Prix Nobel de chimie, fait la synthèse de l'un d'eux, le ginkgolide B.
La « graine » de ginkgo entre dans la composition du chawanmushi japonais. Les « graines », comparables aux pistaches, sont une nourriture traditionnelle en Chine, souvent servie aux mariages ; elles sont parfois aussi considérées comme aphrodisiaques.
On trouve des ginkgo aujourd'hui dans de nombreuses rues et parcs des grandes villes en raison de sa résistance à la pollution. L'arbre est cultivé intensivement (en particulier pour l'usage médicinal de ses feuilles) en Europe, au Japon, en Corée et aux États-Unis.
On peut en trouver plusieurs ginkgos à Paris et à Saint-Germain-en-Laye.
À cause de l'odeur rance très désagréable de sa graine (la paroi externe des ovules se décompose en dégageant une odeur d'acide butyrique), les ginkgos plantés ont plutôt tendance à être des arbres mâles.
Il existe aussi sous forme de bonzaï.
La feuille de ginkgo est le symbole de la ville de Tōkyō au Japon. L'arbre est fréquemment cité dans les romans japonais de l'époque Meiji et contemporains (moins que les cerisiers en fleurs et les érables de l'automne, cependant).
Le Ginkgo biloba est également l'arbre fétiche de la ville de Weimar (Allemagne) dans laquelle Goethe résida.
« Dieses Baums Blatt, der von Osten
Meinem Garten anvertraut,
Daß ich Eins und doppelt bin? »
Giebt geheimen Sinn zu kosten,
Wie's den Wissenden erbaut,
Ist es Ein lebendig Wesen,
Das sich in sich selbst getrennt?
Sind es zwei, die sich erlesen,
Daß man sie als Eines kennt?
Solche Frage zu erwiedern,
Fand ich wohl den rechten Sinn,
Fühlst du nicht an meinen Liedern,
Traduction :
« La feuille de cet arbre, qui, de l’Orient,
Est confiée à mon jardin,
Que je suis à la fois un et double ? »
Offre un sens caché
Qui charme l’initié.
Est-ce un être vivant,
Qui s’est scindé en lui-même,
Sont-ils deux qui se choisissent,
Si bien qu’on les prend pour un seul ?
Pour répondre à ces questions,
Je crois avoir la vraie manière :
Ne sens-tu pas, à mes chants,
— Johann Wolfgang von Goethe, Le Divan oriental-occidental, Ginkgo biloba, (traduction de Henri Lichtenberger)
On peut voir la lettre de Goethe avec son poème et les deux feuilles collées en herbier au Goethe-museum de Düsseldorf.
Le Ginkgo est aussi le symbole de la société de transport en commun éponyme de la ville de Besançon.