Les ressources économiques de l'île sont essentiellement touristiques, maritimes (ostréiculture et plaisance) et agricoles (vignes, cultures maraîchères).
Coquillages et poissons frais sont encore vendus par quelques pêcheurs sur les quais de Saint-Martin-de-Ré ou Rivedoux-Plage, la majorité des bateaux de pêche étant maintenant amarrés dans le bassin en eau profonde du port de pêche de Chef de Baie/La Pallice, résolvant ainsi le problème des marées.
L’ostréiculture est développée principalement sur la côte nord où sont installés les ports de l'île (Rivedoux-Plage, La Flotte-en-Ré, Saint-Martin-de-Ré, Loix) mais aussi sur la côte sud d'Ars-en-Ré. En 2007, dans le pertuis Breton, l’ostréiculture rétaise s’oriente vers une nouvelle méthode de culture, celle en filière en eau profonde.
Dans la partie ouest de l'île, entre Loix, Ars, Saint-Clément-des-Baleines et Les Portes-en-Ré, on découvre 1500 hectares de marais et marais salants, terres d'accueil de milliers d'oiseaux migrateurs et terres de culture pour les sauniers qui récoltent le sel sur 350 hectares de saliculture.
À l'intérieur de l'île, on cultive des produits maraîchers (pommes de terre, asperges) et la vigne sur 650 ha (vin de pays charentais, pineau et cognac). Les marchés, quotidiens l'été dans chaque village, ont un grand choix et permettent un contact direct avec les producteurs. Quoique les estivants soient quelque peu « sélectionnés » par un coût de péage du pont relativement important (16,50 € pour une berline de mi-juin à mi-septembre et 9 € hors saison en 2009 dont une écotaxe de 3,05 €, le pont devrait être gratuit en 2012), c'est une destination touristique, avec un bon ensoleillement et un vent rafraîchissant sur de grandes plages de sable (50 km de plage sur l'île), ce qui est accueillant pour les familles avec des enfants pendant la période la plus chaude de l'année.
Les quelques deux cent mille résidents à cette période sont répartis dans les nombreux campings, hôtels, locations saisonnières, chambres d'hôtes et résidences secondaires. Pour des raisons de préservation de l'environnement et d'écologie, le camping sauvage ou sur parcelle privée est interdit. Les camping-cars doivent passer la nuit sur des espaces réservés où dans les campings.
La circulation automobile, d'avril à fin septembre, est dense, principalement le week-end aux périodes d'arrivée et de départ. L'utilisation de la bicyclette y est fortement privilégiée : 100 kilomètres de pistes cyclables sillonnent l'île entre pinèdes, vignes, marais salants ou réserves naturelles (de nouvelles pistes sont en réalisation, pour le printemps 2008, pour plus de sécurité). La vie maritime sur l'île était avant peu développée (hormis les exportations de sel et de vins) et l'île se séparait nettement en deux parties : l'ouest, plus pauvre, voué aux marais salants exploités par des sauniers qui n'étaient presque jamais propriétaires, et l'est, plus riche et voué à la vigne. De nombreux moulins à vent, dont plusieurs tours sont encore visibles, et trois ou quatre moulins à marée, dont un à Loix et un autre à Rivedoux-Plage, traitaient les céréales importées du continent.
Aujourd'hui, très touristique, l'île de Ré est devenue un lieu de villégiature , de nombreuses communes possèdent plus de résidents secondaires que de résidents permanents. Le mètre carré de terrain s'y négocie (été 2005) à environ 1000 €, cette hausse des prix a fait inscrire à l'impôt sur la fortune des personnes qui avaient hérité d'une maison avec un morceau de terrain. Les impôts qui en résultent à chaque succession obligent les héritiers à vendre et on assiste à un renouvellement de la population où les autochtones sont de moins en moins nombreux. Cette situation contraste avec la période d'entre les deux guerres, où la population qui cherchait à quitter l'île voulait vendre des maisons qui n'intéressaient personne.