Palais du Louvre - Définition

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Le palais aujourd'hui

le Louvre vu de la coupole de l'Institut de France

De 1981 à 1999, le palais fait l'objet d'importants travaux de modernisation désignés sous le nom de Grand Louvre et rentrant dans le cadre des « Grands Travaux » définis par le président de la République François Mitterrand. Ses aménagements consistant à rendre la totalité du palais à sa fonction de musée (jusqu'en 1989, une partie de celui-ci abritait également le ministère des Finances), sont caractérisés par la construction de la pyramide de verre (inaugurée le 30 mars 1989), située au milieu de la cour Napoléon, œuvre de l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei et qui mène à un grand hall d'accueil souterrain.

Le palais accueille aujourd'hui :

  • le Musée du Louvre,
  • l'Union centrale des arts décoratifs (UCAD) et ses collections (arts décoratifs, mode et textile, publicité) ainsi que sa bibliothèque et les « ateliers du Carrousel »,
  • l'École du Louvre (sites Rohan et Flore),
  • le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) : laboratoire du Carrousel et ateliers de Flore,
  • les galeries commerciales du Carrousel du Louvre : 16 000 mètres carrés, plus de 50 boutiques,
  • les espaces d'exposition « Carrousel du Louvre » de Paris Expo : 7 100 mètres carrés, 4 salles destinées à accueillir des manifestations de prestige.
La pyramide du Louvre au centre de la cour Napoléon

La Troisième République et la destruction des Tuileries

Après les évènements tragiques de la Commune qui aboutirent à l’incendie des Tuileries édifié sous Catherine de Médicis au XVIe siècle et de l’aile nord du Louvre, le nouveau gouvernement républicain chargea Lefuel de reconstruire le pavillon de Marsan sur le modèle de ce qu’il avait déjà réalisé au pavillon de Flore, ainsi qu’une partie de l’aile Rohan. Ces travaux s’étalèrent de 1874 à 1880, mais le manque d’argent empêcha Lefuel de construire le pendant du pavillon des Sessions, qui devait abriter un théâtre, ainsi que les grands guichets au nord, semblables à ceux déjà construits au sud.

Les Tuileries restèrent en ruine durant douze années. Mais dès 1874, en marge de la reconstruction du pavillon de Marsan, on avait déjà rasé les deux ailes latérales des Tuileries. La partie centrale entre le pavillon de la Chapelle (ancien pavillon du théâtre) et le pavillon Bullant resta en l’état. Malgré un excellent état de conservation des ruines, la Troisième République préféra annihiler ce symbole du pouvoir des régimes déchus en occultant délibérément le rôle primordial des Tuileries dans l’histoire de la Première République.

Bien sûr, il était prévu de reconstruire un édifice qui rappellerait les proportions du palais disparu afin d’y installer un musée d’art moderne, mais l’instabilité politique perdura et ajourna toute décision. En effet sur ces douze années d’indécision, il ne fallut pas moins de trois présidences et dix-sept ministères pour détruire l’œuvre nationale.

Il n’est pas trop fort de parler de destruction de l'esprit du Grand Dessein : la raison même qui lui avait donné naissance était la réunion du vieux Louvre au palais des Tuileries.

Un Comité national pour la reconstruction des Tuileries propose de reconstruire les Tuileries à l'identique, afin de rétablir l'harmonie d'ensemble tout en considérant l'avantage que serait un agrandissement du musée du Louvre qui manque de place.

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