Anarak possède un site de stockage des déchets nucléaires, près de Yazd.
Arak était un des deux sites exposés par Alireza Jafarzadeh en 2002. l'Iran est en train de construire une usine produisant de l'eau lourde et un réacteur à eau lourde sur ce site, qui devrait être prêt en 2014.
La construction d'un site de fabrication de combustible nucléaire à Ardekan aurait dû être finie mi-2005.
Le centre de recherche pour l'énergie atomique de Bonab recherche des applications à la technologie nucléaire dans l'agriculture. Il est dirigé par l'Organisation pour l'énergie atomique d'Iran (OEAI).
La centrale nucléaire de Bouchehr est située à 17 kilomètres au sud de la ville de Bouchehr, entre les villages de pêcheurs de Halileh et Bandargeh le long de la côte du golfe Persique.
Cette installation fut à l'origine l'idée du Shah Mohammad Reza Pahlavi, qui avait la vision d'une époque pendant laquelle les réserves de pétrole du monde se tariraient et déclara : « le pétrole est un matériau noble, bien trop valeureux pour le brûler… Nous envisageons de produire, aussi tôt que possible, 23 000 mégawatts d'électricité en utilisant des centrales nucléaires ». Bushehr serait la première centrale, et fournirait de l'énergie à la ville de Shiraz située plus dans les terres.
En 1975, la compagnie originaire de Bonn, Kraftwerk Union AG, entreprise créée grâce à un partenariat de Siemens AG et AEG Telefunken, a signé un contrat pour 4 à 6 milliards de dollars afin de construire une centrale disposant de deux réacteurs à eau pressurisée. La construction des deux unités de production d'électricité de 1 196 MW a été sous-traitée à ThyssenKrupp et aurait dû être finie en 1981.
Kraftwerk Union avait vraiment envie de travailler avec le gouvernement iranien puisque, comme l'a dit le porte-parole Joachim Hospe en 1976, « afin d'exploiter pleinement notre capacité à faire des centrales nucléaires, nous devons gagner au moins 3 contrats à l'étranger par an. Le marché ici est presque saturé, et les États-Unis couvrent la plupart du reste de l'Europe, nous devons donc nous concentrer sur le Tiers-monde ».
Kraftwerk Union s'est retiré complètement du projet nucléaire de Bushehr en juillet 1979, après que le travail se soit arrêté en janvier 1979, avec seulement un réacteur à 50% terminé et l'autre à 85%. Ils ont dit qu'ils avaient basé leur action sur le non-paiement de sommes dues par l'Iran de 450 millions US$. La compagnie avait reçu 2,5 milliards du contrat total. Leur annulation a eu lieu après avoir la certitude que le gouvernement iranien terminerait unilatéralement le contrat d'eux-mêmes, suivant la révolution qui a paralysé l'économie de l'Iran et a mené à une crise dans les relations de l'Iran avec l'Occident.
En 1984, Kraftwerk Union fait une déclaration préliminaire afin de voir si elle pourrait conclure le travail sur le projet, mais a décliné de le faire tant que la guerre Iran-Irak continuait. En avril de cette même année, le département d'État américain dit« Nous pensons que cela prendrait au moins deux ou trois ans pour finir la construction des réacteurs à Bushehr. » Le porte-parole a aussi dit que les réacteurs à eau légère de Bushehr « sont particulièrement adaptés à un programme militaire»; puis a continué en disant « De plus, nous n'avons pas de preuves de la construction d'autres installations iraniennes qui seraient nécessaires pour séparer le plutonium du combustible du réacteur utilisé. »
Les réacteurs de Bushehr ont ensuite été endommagés par des multiples frappes aériennes irakiennes entre le 24 mars 1984 et 1988; et le travail sur le programme nucléaire s'est arrêté jusqu'à la fin de la guerre.
En 1990, l'Iran a commencé à chercher des partenaires pour son programme nucléaire; cependant, à cause d'un climat politique complètement différent et des sanctions économiques américaines, peu de candidats se sont présentés.
En 1995, l'Iran a signé un contrat avec la Russie afin de compléter le travail sur la centrale partiellement construite de Bushehr, installant dans le bâtiment existant Bushehr I un réacteur à eau pressurisée de type VVER-1000 de 915 MW, travaux dont la fin est prévue en 2007. Le 5 février 2009, Sergueï Kirienko, PDG de Rosatom, qui gère l'industrie et les sites nucléaires russes, a annoncé le lancement technique du réacteur, avant la fin de l'année. Le 21 août 2010, le chargement des 163 barres de combustible fournis par la Russie, sous scellé de l'AIEA, a été entamé avec la surveillance de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique.
En 1995, des exilés iraniens vivant en Europe ont dit que l'Iran était en train de construire un site secret pour construire des armes nucléaires dans une montagne à 20 kilomètres de la ville de Chalus. En 2006, cette affirmation n'a toujours pas été vérifiée.
Le centre de technologie nucléaire d'Esfahan est un site de recherche nucléaire qui opère actuellement quatre petits réacteurs nucléaires pour la recherche, tous fournis par la Chine. Il est opéré par l'OEAI.
Le site d'enrichissement de l'uranium d'Esfahan convertit de l'uranium concentré sous la forme de yellowcake (uranium concentré sous la forme U3O8) en hexafluorure d'uranium (UF6). Fin octobre 2004, le site est opérationnel à 70% avec 21 ateliers pour 24 en fonctionnement. Il existe aussi une usine de production de zirconium, située à côté, qui produit les ingrédients nécessaires aux réacteurs nucléaires.
Le centre de recherche agricole et de médecine nucléaire à Hashtgerd a été fondé en 1991 et est opéré par l'OEAI.
Une usine pilote pour la séparation des isotopes. Établi en 2002, les expériences d'enrichissement au laser ont été conduites sur ce site; cependant, l'usine est fermée depuis que l'Iran a déclaré qu'il n'avait pas d'intentions d'enrichir de l'uranium en utilisant la technique de séparation isotopique.
Tous les bâtiments de l'ancien centre de recherche technique de Lavizan-Shian ont été démolis en août 2003 et mars 2004 et le sol en surface a été enlevé. Les échantillons environnementaux pris par les inspecteurs de l'AIEA pourraient montrer des traces de radiation. Le site doit être rendu à la ville de Téhéran.
C'est une usine d'enrichissement couvrant 100 000 m² construit à 8 mètres sous terre et protégé par un mur de béton de 2,5 m d'épaisseur, protégé lui-même par un autre mur de béton. En 2004, le toit a été renforcé de béton armé puis recouvert de 22 mètres de terre. Le complexe consiste en deux halls de 25 000 m² et d'un certain nombre de bâtiments administratifs. Ce site fut l'un des deux sites secrets dévoilés par Alireza Jafarzadeh en 2002. Le directeur général de l'AIEA Mohamed ElBaradei a visité le site le 21 février 2003 et a rapporté que 160 centrifugeuses étaient complètes et prêtes à fonctionner, 1000 autres étant en cours de construction sur le site. L'enrichissement officiel d'uranium à 20% (d'Uranium 235), a commencé le mardi 9 février 2010, dans l'usine de Natanz.
Le complexe militaire de Parchin n'est pas un site nucléaire. Cela a été confirmé le 1er novembre 2005, quand l'AIEA a eu accès au site et que des échantillons environnementaux ont été pris. Les inspecteurs n'ont pas observé d'activités non habituelles dans les bâtiments visités et les analyses n'ont pas indiqué de radioactivité dans les échantillons.
La construction en cours d'un second centre d'enrichissement d'uranium près de la ville de Qom a été annoncé par l'Iran à l'AIEA le 21 septembre 2009. Il pourrait comprendre 3 000 centrifugeuses.
(5 000 tonnes d'oxyde d'uranium à une densité de 500 ppm sur une surface de 100 à 150 km².
) Première mine de minerai d'uranium, dont on attend qu'elle soit opérationnelle en mars 2005. Les réserves sont estimées à 3 000 àLe centre de recherche nucléaire de Téhéran (CRNT) est dirigé par l'OEAI. Il est équipé d'un réacteur de recherche de 5 MW fourni par les américains, qui est capable de produire annuellement 500 grammes de plutonium à partir du combustible usé. 17 ans de production seraient suffisants pour faire une seule bombe atomique, cependant, le stockage des déchets est surveillé attentivement par l'AIEA et l'extraction du plutonium n'est pas possible tant que l'Iran reste signataire du Traité de non-prolifération nucléaire.
Centre de traitement des radiations.