Ce sont des oiseaux trapus à grosse tête avec un cou trapu, de taille petite à grande (de 8 à 100 cm).
Leur bec est très reconnaissable, court, épais et puissant, recourbé et articulé. La maxille et la mâchoire sont fixées à la charnière du crâne, ce qui offre la possibilité d’un mouvement vertical important et puissant d’autant que la musculature des mandibules est hautement développée. Cependant, comme pour quelques autres espèces d’autres ordres comme les flamants, le bec n’est pas fixé au crâne. Sauf exception, la face interne de l’extrémité de la mâchoire est tapissée de lamelles striées. Tous les Psittacidae, sauf le Psittrichas de Pesquet, utilisent leur bec de la même façon pour extraire les graines de leur gangue. La graine est tenue entre les mandibules et c’est la mandibule inférieure qui écrase la gangue et la langue extrait la graine. Leur bec pousse continuellement ce qui incite ces oiseaux à l’entretenir en s’en servant. À la base du bec se trouve la cire, généralement nue, qui entoure les narines. La langue est aussi très musculeuse et leur permet de placer les graines à briser de façon à avoir plus de puissance. Chez les Loriinae, aussi nectarivores, l’extrémité de la langue possède une sorte de râpe.
Chaque œil est indépendant. Ils ont un cou très mobile ce qui leur permet un champ de vision très large. Leurs pattes zygodactyles, logiques pour des oiseaux le plus souvent arboricoles, sont courtes.
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Beaucoup d’espèces portent un plumage aux coloris exubérants. Pourtant les Psittacidae ne synthétisent pas de pigments bleus ou verts, mais c’est grâce à l’effet Tyndall, un phénomène optique, que certaines espèces disposent des plumes de ces couleurs. Les cacatoès ont sur le sommet de la tête une crête de plumes mobiles qui peut être levée ou rétractée. La plupart des espèces disposent d’un dimorphisme sexuel faible, voire inexistant, Alisterus scapularis et quelques autres espèces faisant exceptions. La méthode la plus fiable de sexage est le sexage génétique.
La plus petite de ces espèces de Psittacidae vivantes est la Perruche pygmée Micropsitta pusio avec un poids adulte de 10 g et une taille de 8 cm. La plus grande espèce vivante de Psittacidae est l’Ara hyacinthe qui mesure un mètre, queue comprise. Certaines espèces sont jugées plus atypiques que d’autres, comme par exemple les Grand Éclectus dont le dimorphisme sexuel marqué est une exception, le Kakapo qui ne vole pas, ou les Kaka, Kéa et le Cacatoès nasique pour la forme de leur bec, ou tout bonnement par leur aspect comme le Cacatoès noir.
Certains Psittacidae comme les Ara ne possèdent que des vestiges de glande uropygienne. Les os de leur crâne bien reconnaissable, du fait de la forme de leur bec et des os qui le fixent sont particuliers, possèdent en outre des fosses orbitales de deux types particuliers permettant de les scinder en deux groupes. Chez ces espèces, la musculature qui permet à la syrinx de vibrer est très développée, même si des différences notables entre les espèces de ce taxon sont observées. On dénombre trois paires de muscles pour ces espèces. La furcula n’est pas soudée, faible voir absente pour les espèces de l’ordre. Cette spécificité ne modifie pas la capacité à voler. Lorsqu’elle est absente, c’est en fait une ossification imparfaite. Ils possèdent un arrangement distinctif de la carotide. Beaucoup d’espèces n’ont pas de muscles ambiens.
Une Perruche ondulée peut vivre jusqu’à 15 ans, alors que les autres espèces de la même famille peuvent vivre plus longtemps encore comme les Gris du Gabon, Amazones ou Aras, jusqu’à 60 ans ou plus.