Tous les psittaciformes s’aident de leur bec pour se mouvoir dans les arbres. Ils s’aident également de leurs pattes pour se nourrir ou saisir des objets qu’ils veulent amener à leur bec.
Une seule espèce ne vole pas, le kakapo. Même pour les psittaciformes migrant sur de longues distances, il semble que ces espèces souffrent peu lorsqu’elles sont maintenues en volière suffisamment grande du moment où elles peuvent grimper et faire des acrobaties. Les Amazones, par exemple, parcourent de plus longues distances en grimpant et en courant qu’en volant, même dans des grandes volières.
Les Psittacidae sont des animaux grégaires. Ils passent beaucoup de temps à entretenir leur plumage mais ils ne le font que lorsqu’ils se sentent en sécurité, tout stress inhibe ce comportement.
Beaucoup d’espèces doivent boire régulièrement. Dans les régions arides, les oiseaux se retrouvent en groupe de milliers d’individus de la même espèce, autour de points d’eau où ils se baignent également. Les espèces des forêts tropicales humides écartent leur ailes quand il pleut. Lorsque les pluies sont rares, certaines espèces comme les perruches ondulées se frottent contre la rosée matinale.
Leur bec ne leur sert pas uniquement de casse-noix, il leur sert aussi, par exemple, à se nettoyer (lissage des plumes, coupe griffe etc.). Le bec est également une arme de défense efficace et les spécimens domestiqués peuvent gravement mordre. Ils utilisent également la morsure comme moyen de communication, par exemple les juvéniles peuvent mordre pour signaler un manque d’attention. En outre, pratiquement toutes les espèces s’en servent comme d’une troisième patte lorsqu’ils ont besoin de se déplacer dans les arbres sans avoir la possibilité de voler. Ils se servent aussi de leurs pattes pour se gratter, pour entretenir leurs plumes ou nettoyer leur bec ce qui implique une grande dextérité.
Les Psittaciformes, avec les Corvidae, sont considérés comme parmi les plus intelligents des oiseaux. Le ratio entre la masse du corps et la masse du cerveau est comparable pour ces espèces à celle des grands singes, cependant leur cortex cérébral est assez réduit, alors que celui-ci est censé être la principale aire d’origine de l’intelligence. Plusieurs études ont été faites pour évaluer leur intelligence, les spécimens de gris du Gabon nommés Alex et N'kisi sont célèbres. Ces études laissent penser que le perroquet gris est en effet d’une intelligence animale comparable à celle d’un dauphin ou un grand singe. Il peut en effet reconnaître les formes, les couleurs, les matières, et les associer. On peut arriver à converser avec un perroquet grâce à une forme de dressage appelée modèle-rival, impliquant deux personnes, dont le dresseur. Alex détient un vocabulaire qui s’élève à près de 800 mots. Les perroquets gris sont capables de choisir correctement des mots dans des contextes différents, d’inventer des nouvelles combinaisons de mots, etc.
Certaines espèces de perroquets comme les Kéa sont également très habiles à utiliser des outils et résoudre des puzzles.
Vivant pour la plupart en colonies, les Psittacidae ont développé des aptitudes particulières à communiquer. Les principaux moyens sont les vocalises et les attitudes corporelles. Ainsi ils expriment le plaisir, la frayeur, la colère, la faim ou la fatigue, et réclament de l’attention. De nombreuses espèces ont la capacité d’imiter la voie humaine. Pouvoir parler implique d’avoir des organes spécialisés pour produire le son mais aussi un système neurologique central élaboré car il faut contrôler ces organes avec une grande précision. Ils doivent aussi savoir écouter et mémoriser, comparer leur production avec ce qu’ils entendent. Il semble que la plupart des Psittacidae n’imitent pas les sons dans leur milieu naturel, bien que des perroquets gris aient été observés en imitant le chant d’autres oiseaux pendant la période de reproduction. Toutes les espèces n’ont pas les mêmes capacités en la matière, et pour chaque espèce, les différences de capacités peuvent être importantes entre individus. Le Perroquet gris est l’espèce la plus réputée en la matière. La raison pour laquelle ils imitent les sons n’est pas réellement connue mais l’explication la plus commune est qu’ils trompent ainsi leur ennui et leur solitude en captivité. Les vocalises, dans leur milieu naturel, leur permettent de rester en contact avec leur entourage lorsqu’ils ne se voient pas. Pour qu’il parle, il est indispensable de séparer l’oiseau de ses congénères.
Toutes les attitudes corporelles n’ont pas la même signification chez toutes les espèces, mais il existe des similitudes pour certains comportements de base. Chez eux, le besoin de communication est inné ainsi le clignotement des yeux associés à une dilatation des pupilles comme le hérissement des plumes du cou ou les grognements (en dehors même de la connaissance de chien) semblent être un signe d’agressivité. À l’opposé le ronronnement semble être un signe de contentement. Ils sont capables de crier et de chanter en général avec un volume sonore élevé et qui témoigne d’une large catégorie d’émotion.
La plupart de ces espèces ont un régime alimentaire frugivore qu’ils complètent avec des graines, des noix et des bourgeons. Certaines espèces sont essentiellement nectarivores comme les Loriinae, la Perruche de Latham et le Coryllis des Philippines, d’autres le sont moins. Ces oiseaux nectarivores disposent de quelques particularités anatomiques comme une longue langue râpeuse. Ils peuvent compléter leur régime avec des petits animaux comme des arthropodes. Brotogeris chrysoptera consomme des escargots, les Kéas consomment des cadavres de vertébrés ou tuent même des poussins de pétrels par exemple. Le Kakariki des Antipodes, bien que pour moitié herbivore, complète son régime alimentaire avec des cadavres, des œufs de manchots, des poussins de pétrels tués au nid, des océanites à croupion gris qui incubent.
Comme les gangues des graines sont souvent toxiques, et comme pour tous les oiseaux, ils sont particulièrement sensibles aux poisons, les Psittacidae sont prudents. Ils enlèvent avec précaution les gangues avant d’ingérer les graines. Beaucoup d’espèces sont géophages, la glaise contenant des minéraux qui neutralisent les toxines contenues dans leur intestin.
Bien qu’il existe quelques exceptions, les Psittacidae sont monogames. Ils ne considèrent pour territoire que l’emplacement de leur nid propre. Ils couvent presque tous en hauteur, dans des trous d’arbres, dans des falaises ou dans des termitières. Seules cinq espèces d’Inséparables et les conures veuves construisent des nids dans les arbres tandis que trois espèces australasiennes nichent à même le sol. Les femelles pondent des œufs blancs, les couvant le plus souvent seules en étant nourries par le mâle. Quelques espèces le font en couple à tour de rôle. Les petits sont nidicoles. La femelle reste au nid une ou deux semaines jusqu’à ce que les plumes tectrices permettent aux poussins de ne pas souffrir du froid. Les poussins se resserrent les uns contre les autres, comme pour se protéger du froid. En captivité, ils s’accommodent de nichoirs.
Les Arini sont des grandes espèces à faible taux de reproduction, elles suivent un modèle stratégique dit K. Ces espèces ont besoin de plusieurs années pour parvenir à maturité et n’élèvent qu’un ou deux jeunes par an, parfois même, elles ne se reproduisent pas chaque année.