La normalité est un concept se basant sur la distribution des chiffres du développement décimal d’un nombre irrationnel, à savoir si tous les chiffres de 0 à 9 apparaissent dans ce développement et avec la même fréquence. En ce qui concerne √2, on ignore s’il est normal dans le système décimal ou dans toute autre base de numération.
Comme pour tout nombre algébrique irrationnel, son degré d’irrationalité est 2.
√2 est relié à un certain nombre de développements en fractions continues périodiques, par propriété des entiers quadratiques.
√2 est relié au développement en fraction continue suivant
pour 2a² − b² = 1, (a, b) entiers strictement positifs. On notera ce développement de manière plus concise :
On en tire les valeurs suivantes de √2 :
Plus généralement,
notée sous forme plus concise
avec k = 2a² − b², et (a, b) entiers strictement positifs. On en déduit les quelques développements de
Éléments de démonstration : soit la suite (un) définie par la relation de récurrence un + 1 = −k/(2b + un) et εn = |un − (a√2 − b)|. Alors on peut montrer que εn + 1 < Kεn, avec 1/|1 + 2b/(a√2 − b)| < K < 1 dans un voisinage de a√2 − b.
L’identité cos(π/4) = sin(π/4) = 1/√2 et la représentation en produit infini du sinus et du cosinus mènent aux développements suivants
Le dernier produit peut s’écrire de manière équivalente :
Le nombre peut aussi être évalué sous forme de série en utilisant le développement de Taylor d’une fonction trigonométrique en
On peut aussi utiliser la fonction
La convergence de la dernière série peut être accélérée par le biais d’une transformation d’Euler pour donner :