Rivastigmine | |
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Général | |
Nom IUPAC | |
No CAS | |
Code ATC | N06 |
DrugBank | |
PubChem | |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C14H22N2O2 |
Masse molaire | 250,3367 ± 0,0137 g·mol-1 250.34 |
Classe thérapeutique | |
Anticholinésterasique | |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | 96% |
Liaison protéique | 40% |
Métabolisme | Hépatique |
Demi-vie d’élim. | 1,5h |
Excrétion | Rénale à 97% |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d’administration | voie orale, transdermique |
Grossesse | catégorie B, donnée insuffisante pour l'allaitement |
Caractère psychotrope | |
Autres dénominations | Exelon® |
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La rivastigmine (hydrogénotartrate de rivastigmine) appartient à la famille des Stigmines. Elle a une action parasympathomimétique indirecte par son effet inhibiteur réversible de acétylcholinestérase. Elle se présente sous la forme d'une poudre cristalline blanche, qui possède un caractère hydrophile et lipophile.
La rivastigmine a été développée pour la première fois par le laboratoire Novartis pour lutter contre la maladie d'Alzheimer. Elle est disponible depuis 1997 aux États-Unis sous forme de solution buvable. En 2007, elle est disponible sous forme de patch transdermique et devient le premier médicament contre la démence sénile sous cette forme galénique.
La rivastigmine commercialisée sous le nom d'Exelon® est une substance utilisée pour traiter les formes d'intensité légère à modérée des démences dues à la maladie d'Alzheimer et à la maladie de Parkinson. La rivastigmine a démontré son efficacité sur le plan cognitif (pensée et mémoire), fonctionnel (activités quotidiennes), et problèmes comportementaux qui sont couramment associés à la maladie d'Alzheimer et à la démence due à la maladie de Parkinson.
Comme tous les anticholinestérasiques, elle requiert une augmentation progressive du dosage sur plusieurs semaines (phase de dosage). Par voie orale, la rivastigmine doit être dosée à 3 mg par jours sur période de deux à quatre semaines. La rivastigmine se présente sous différentes formes galéniques et différents dosages:
En cas de surdosage, on peut induire un antagonisme avec l'administration d'atropine afin d'empêcher une activation parasympathique du cœur, responsable d'une bradycardie. L'acétylcholine en excès ne se fixera pas sur les récepteurs, car ceux-ci seront en compétition avec l'atropine. Lors de la régénération de l'enzyme, l'activité catalytique permettra aux taux d'acétylcholine de retourner vers un état basal en la dégradant en choline et en acide acétique. La dialyse se révèle inefficace, du fait de la trop courte demie-vie de la rivastigmine.
Les effets secondaires les plus marqués sont des nausées et des vomissements, avec des signes plus marqués pour la voie transdermique. En cas de surdosage, d'autres effets peuvent apparaitre comme des hypersécrétions, incontinence, crampes, fasciculations et tout autre symptôme de décharge du parasympathique.