Toma T. Socolescu - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Autres ouvrages réalisés (liste non exhaustive)

À Ploieşti

  • Villa du pharmacien N. Hogaş, frère de l'écrivain Calistrat Hogaş (ro). Lors de sa construction, l'architecte réservera le plafond du salon pour que le peintre Toma Gh. Tomescu (ro) puisse y réaliser une fresque. Construite vers 1907, elle fut détruite lors des bombardements anglo-américains de 1943-44. Elle a été le premier ouvrage réalisé par Toma T. Socolescu.
  • Maison Pasapeanu, une petite demeure construite pour un fonctionnaire des Postes, strada I. Romanescu, construite vers 1908. La rue s'appelle désormais strada Barbu Dela Vrancea. Il s'agit de la plus petite œuvre de l'architecte.
  • Maison de l'instituteur Aldescu strada Vlad Ţepeş, au numéro 20, réalisée vers 1908.
  • Maison du prêtre Zotu, sur la calea Bucureşti, proche de la Gare du Sud, construite vers 1908. Elle fut l'objet d'une expropriation, puis sera détruite par les communistes pour faire place aux Usines du 1er Mai.
  • Immeuble de rapport des frères Alessiu, probablement construit vers 1910, au début de la strada Lipscani, rasée par les communistes. La strada Lipscani était une ancienne rue légèrement courbée qui allait depuis le cœur de la ville jusqu'au Palais de Justice. Cette artère a disparu en deux étapes: la première moitié près du Palais de la Culture fut démolie entre 1968-1969, pour faire place à l'actuelle cité administrative. L'autre moitié fut démolie en 1977.
  • Immeuble de rapport Gheorghe Bogdan, probablement construit en 1922 comme l'atteste une inscription dans le hall d'entrée, il est situé au 36 de la strada Mihai Kogălniceanu (ancienne strada Franceză). Nationalisé, l'immeuble n'a été que partiellement récupéré par les héritiers Bogdan. La maison est l'un des rares restes d'un très ancien et typique quartier du centre-ville de Ploieşti, totalement rasé et reconstruit dans un style d'architecture moderne vers 1980. Une photo de la bâtisse sera publiée dans la revue Arhitectura en 1924.
L'immeuble Bogdan.
L'immeuble Bogdan.
  • Immeuble de rapport de Toma T. Socolescu au numéro 2 de la strada Ştefan cel Mare, anciennement strada Regina Maria. Construite à partir de 1914, la bâtisse sera habitable en 1915 et probablement terminée après la Première Guerre mondiale. L'architecte s'endettera lourdement auprès des banques pour le construire. Il y installera son bureau et y travaillera jusqu'au bombardement américain qui le détruira partiellement en 1944. L'immeuble a été profondément transformé par les Russes dans les années 1950, après sa confiscation par l'État. La façade remarquable d'origine n'existe plus et a fait place à un style beaucoup plus sobre. À l'origine l'immeuble disposait de 7 boutiques au rez-de-chaussée et de 5 appartements dont celui de l'architecte et de sa famille.
La maison de Toma T. Socolescu à Ploieşti, son œuvre.
La maison de Toma T. Socolescu à Ploieşti, son œuvre.
  • Hôtel Europa, rénovation en collaboration avec son oncle Ion N. Socolescu (finalement démoli par les communistes en 1960).
  • Maison de G. Gogălniceanu, Hora ţărănească, Piaţa Unirii. Victime des bombardements anglo-américains de 1943-44, puis démolie.
  • Maison de rapport de D. Pârvulescu dans l'ancien marché ('Obor'), au numéro 1 de la strada Émile Zola. Le carré d'immeubles où elle se trouve a échappé aux destructions communistes.
  • Maison M. Obrien, strada Eminescu. Construite dans les années 1920, et détruite par les bombardements anglo-américains de 1943-44.
Maison de rapport de D. Pârvulescu.
Maison de rapport de D. Pârvulescu.
  • Villa du Dr L. Fridman, anciennement à l'intersection de la strada Iennescu et de la strada Aurel Vlaicu, son adresse est désormais strada Maramureş, au numéro 8. Nationalisée par les communistes, elle héberge le Département National des Ponts et Chaussées.
  • Maison résidentielle Orăscu, bulevard Independenţei au numéro 18. Scarlat Orăscu fut un important maire de Ploieşti entre 1911 et 1914 puis sénateur à deux reprises. Construite vers 1920 dans le style français Art Nouveau, en vogue à l'époque en France. Son intérieur était luxueux. La maison sera confisquée par les communistes, puis transformée en cantine populaire. Elle est aujourd'hui une polyclinique pour enfants. La demeure est Classée Monument Historique
  • Maison Grigore Ivănceanu, ancien avocat et ami de l'architecte, route de Rahovei, au numéro 6. Construite vers 1920, elle sera endommagée par les bombardements anglo-américains de 1943-44, mais reconstruite presque à l'identique après les bombardements par la famille Ivănceanu. Vendue en 2008 par Mme Alice Ivănceanu, héritière et fille de l'avocat, la maison a été entièrement rénovée en 2009 et a conservé l'essentiel de son style d'origine.
  • Maison de Ştefan Z. Ghiculescu, ancien commerçant. Construite au numéro 4 de la strada Italiană en 1927 et parfaitement conservée par la famille Bădulescu-Ghiculescu, cela malgré une confiscation et des dégradations intérieures pendant toute la période communiste. La maison est en cours de classement sur la liste des monuments historiques.
  • Villa de Zaharia Leon sur la strada Drosescu. Cette rue a aujourd'hui disparue. La date de construction est inconnue: entre 1920 et 1930. La villa fut rasée par les bombardements anglo-américains de 1943-44.
La villa de Z. Leon sur la strada Drosescu.
La villa de Z. Leon sur la strada Drosescu.
  • Maison B. Nasopol, strada Ştefan cel Mare, détruite par les bombardements anglo-américains de 1943-44.
  • Immeuble Toboc au numéro 1 de la strada Democraţiei. Selon la famille de l'ancien propriétaire et d'autres sources concordantes, l'immeuble a été imaginé et réalisé par Toma T. Socolescu. Le style rappelle très fortement les orientations stylistique brâncovenesc (ro) de l'architecte. D'autre part, le bâtiment ressemble beaucoup à l'immeuble de rapport que ce dernier s'était fait construire peu de temps avant, au numéro 2 de la strada Ştefan cel Mare. Construite entre 1920 et 1924 pour l'imprimeur Dumitru Buta surnommé Toboc (ou Trapu en roumain), la bâtisse fut nationalisée en 1950. Ayant pour destination l'habitat social, elle est actuellement entièrement occupée par des locataires depuis le tremblement de terre de 1977. Toujours selon la famille, l'immeuble a fait l'objet d'une procédure de rétrocession mais l'héritière a préféré une compensation financière plutôt qu'une restitution en nature qui l'obligeait à conserver les locataires. La Ville est donc par conséquent demeurée propriétaire de ce bâtiment remarquable mais très dégradé. Le bâtiment n'est curieusement pas classé monument historique. La construction fait partie des bâtiments à risque sismique maximum. Il risque ainsi de s'effondrer lors du prochain tremblement de terre d'importance, si aucun travaux de consolidation n'est entrepris par la Mairie de Ploieşti.
  • Portail de la foire-exposition de Ploieşti ainsi que l'hippodrome. Il furent Détruits par les bombardements anglo-américains de 1943-44. Le portail actuel est une pâle copie de l'œuvre originale, et l'hippodrome reconstruit sous les communistes est un bâtiment rectangulaire en béton, sans style et sans intérêt architectural particulier.
  • Caveau familial de la famille Gheorghiu au cimetière Viişoara.
  • Selon certaines sources, le monument commémoratif aux héros de la Première Guerre mondiale au cimetière de Bolovani aurait été construit par l'architecte. Partiellement détruit par les bombardements anglo-américains de 1943-44, il sera reconstruit en 1957 mais l'aigle en bronze qui coiffait son sommet n'a jamais été refait. Un projet de refonte existe auprès de l'Association des Vétérans de Guerre de Prahova.

Dans le département de Prahova

  • Mairie, école primaire, bains publics et petite maternité, étables communales et monument de la Trinité, en bois sculpté, pour la commune de Păuleşti. Les constructions ont été réalisées entre 1937 et 1940. Les étables sont devenues une boulangerie. Le monument aux morts a été déplacé dans le cimetière du village.
  • Manoir de Gérard Joseph Duqué à Păuleşti, à la frontière sud de la commune avec la ville de Ploieşti, construit autour de 1920. La maison avait été commandée par l'avocat Ion Georgescu Obrocea, puis cédée à Gérard Duqué en remboursement de dettes. Le manoir a subi de multiples modifications et simplifications depuis sa construction. Seules certaines parties typiques témoignent encore de la création de l'architecte.
  • Deux maisons pour des membres de sa famille: I. Diamandescu et Costică Duşescu, construites entre 1908 et 1916, Câmpina.
  • Villa D. Ştefănescu, Câmpina. La villa n'a presque pas été modifiée. Elle est toujours visible au numéro 112 du bulevard Carol I. Une édition de 1916 de la revue Arhitectura exposent plans et croquis de la villa.
Villa de D. Ştefănescu vers 1930.
Villa de D. Stefanescu vers 1930.
  • Pharmacie Voiculescu, Câmpina. Elle fut démolie après le tremblement de terre de 1977.
  • Villa du Dr. Gheorghiu, Câmpina. La villa est toujours visible, inchangée, bulevard Carol I, au niveau de la strada Toma Ionescu.
Villa du Dr Gheorgiu.
Villa du Dr Gheorgiu.
  • Tribunal (1ère instance) de Câmpina, situé au numéro 14 de la strada 1 Decembrie 1918
  • Tribunal (1ère instance) de Vălenii de Munte.
  • Maison de Nicolae Iorga à Vălenii de Munte, restauration.
  • Villa de Nicolae Iorga à Sinaia, construite vers 1918. Classée Monument Historique, la maison, au numéro 1 de la strada Gheorghe Doja, est parfaitement conservée par la famille de l'historien. Elle se situe à l'intersection entre les calea Codrului et strada Gheorghe Doja, dans le quartier Furnica.
Villa de Nicolae Iorga.
Villa de Nicolae Iorga.
  • Villa de Grigore Ivănceanu à Sinaia, construite en 1934.
  • Villa de N. Scorţeanu à Sinaia, dans le quartier Cumpătu. Une photographie de la villa a été publiée dans la revue Arhitectura en 1925.
  • Villa de C. I. Ionescu à Sinaia.
  • Villa Al. Radovici à Sinaia, transformations.
  • Mairie de Sinaia, rénovation.
  • Villa de son épouse Florica Socolescu à Sinaia, bâtie en 1925. Située à Sinaia-Cumpătu au numéro 22 de la strada Cumpătu. Construite par Toma T. Socolescu pour sa femme Florica. La maison aurait été vendue par l'architecte vers 1944-1945. Elle n'a pratiquement pas été modifiée.
La villa en 1925.
La villa en 1925.
La villa en 2009.
La villa en 2009.
Balcon néo-brâncovenesc.
Balcon néo-brâncovenesc.
La porte principale.
La porte principale.
  • Mairie, bains publics et centre agricole de la ville d'Urlaţi, réalisés avant 1916.
La Villa de D. Ionescu, Bucarest
La Villa de D. Ionescu, Bucarest.
  • Monument de la Trinité, en bois sculpté, pour la commune de Dumbrăveşti
  • Église de la commune de Izvoarele (ro).
  • Église de l'Assomption (Adormirea Maicii Domnului) de la commune de Scăeni, publié dans la revue Arhitectura. La commune de Scăeni a été fusionnée avec celle de Boldeşti en 1968. La commune se nomme de nos jours Boldeşti-Scăeni.

À Bucarest

  • Maison de rapport sur la strada Brâncoveanu.
  • Maison de rapport sur la strada Şerban Vodă.
  • Villa sur la strada Mitropolit Antim Ivireanul, publié dans la revue Arhitectura. Une partie de la rue fut rasée dans les années 1980 pour les besoins de la construction du Palais du Peuple de Nicolae Ceaucescu.
  • Villa de l'ingénieur Al. Gheorghiade dans le parcul Bonaparte. Le parc est situé dans un triangle délimité par la strada Paris, la şoseaua Iancu de Hunedoara (ancienne şoseaua Bonaparte) et la calea Dorobantilor. Une photographie de la villa a été publiée dans la revue Arhitectura en 1926.
  • Villa de D. Ionescu, construite en 1927, sur la strada Mihai Cogălniceanu (on trouve aussi l'orthographe Kogălniceanu), şoseaua Kiseleff. La rue s'appelle désormais strada Gheorghe Brătianu. La villa est située au numéro 26. Deux photographies de la maison ont été publiées par la revue Arhitectura en 1930. La maison est Classée Monument Historique.

Dans d'autres départements

  • Lycée de garçons de la gare de Buftea (département d'Ilfov) (ro). Il se situe bulevard Mihai Eminescu au numéro 76. Son nom exact (en 2009) est le lycée économique Barbu Ştirbei Buftea.
  • Église Sfantu Nicolae şi Alexandru de Netezeşti, commune de Nuci (département d'Ilfov) (ro), située strada Principală, près de la Mairie. La construction ainsi que les aménagements intérieurs ont probablement été réalisés entre 1912 et 1916. Classée Monument Historique. « L'église de Netezeşti, fondation religieuse de la famille Al. Serghiescu, a été dressée aux frais de Madame Al. Serghiescu dans d'assez bonnes conditions et même avec un certain luxe, tant pour la construction que pour le mobilier, ainsi que les peintures exécutées sous la conduite du peintre Pavlu ayant comme exécutants de nombreux jeunes peintres de remarquable talent, entre lesquels je cite Tonitza, St. Dumitrescu, Schweitzer-Cumpănă, Bălţatu qui n'avait alors que 16 ans et d'autres. »
Page générée en 0.168 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise