Toma T. Socolescu - Définition

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Introduction

Toma T. Socolescu
Toma T. Socolescu
Présentation
Naissance 20 juillet 1883
Ploieşti, Roumanie
Décès 16 octobre 1960 (à 77 ans)
Bucureşti, Roumanie
Nationalité Roumanie roumaine
Mouvement(s) Néo-brâncovenesc
Activité(s) architecture, urbanisme, archéologie, enseignement universitaire, culture, politique, journalisme.
Diplôme Architecte diplômé de l'École Nationale Supérieure d'Architecture, devenue l'Université d'Architecture et d'Urbanisme Ion Mincu
Œuvre
Réalisations Halles Centrales et Cathédrale de Ploieşti
Projets Augmentation du rayon de ville de Ploieşti
Distinctions Officier de l'Ordre de la Couronne de Roumanie.
Entourage familial
Père Toma N. Socolescu
Famille Ion N. Socolescu (oncle)
Compléments
Professeur à l'Université d'Architecture et d'Urbanisme Ion Mincu, homme de culture, homme politique.

Architecte roumain majeur (Ploieşti, 20 juillet 1883 - Bucarest, 16 octobre 1960). Pilier de l'architecture roumaine du début du XXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, il a consacré toute sa vie à sa région de Prahova et particulièrement à la ville de Ploieşti. Il contribuera aussi largement à la vie culturelle de son pays.

Biographie

Croquis d'entrée monumentale. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.
Croquis d'entrée monumentale. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.

Issu d'une grande famille d'architectes qui a marqué le visage de l'architecture roumaine moderne jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Toma T. Socolescu a laissé un grand héritage, tant en termes de constructions remarquables, de fondations à caractère culturel, que de littérature en rapport avec l'architecture roumaine et son évolution. Il fait toujours référence dans le monde de l'architecture et de l'art. La majeure partie de ses œuvres a été classée monument historique.

Éducation et voyages

Fils, petit-fils et neveu d'architecte, il fait ses études en 1901 au lycée St Pierre et St Paul de Ploieşti (ro) pour entrer à l' Université d'Architecture et d'Urbanisme Ion Mincu, alors appelée École Nationale Supérieure d'Architecture, où il y sera élève de Ion Mincu, la référence de l'architecture roumaine du début du siècle. Il obtiendra son diplôme (no 42), spécialisé en architecture civile, religieuse et archéologie roumaine, avec les plus hautes distinctions en juin 1911. il reviendra au sein de cette même institution de 1927 à 1947 pour y enseigner la théorie de l'architecture.

Ses voyages à Vienne (Autriche), à Constantinople, à Budapest en 1913 et surtout en Italie (15 décembre 1923 au 20 février 1924 puis plus tard en janvier 1937) et enfin en France, représenteront une étape importante dans sa vie. Il y trouvera des éléments d'inspirations pour son œuvre en Roumanie.

Il participera activement au premier conflit mondial. Incorporé au 47e régiment d'infanterie en 1916, il sera versé rapidement au régiment du train de Bucarest et enfin détaché au 'Groupe de défense du Danube' ou Grupul Apărării Dunării. Il y sera chargé, avec d'autres architectes et ingénieurs, de détruire les ponts lors de la retraite de Moldavie. Il construira aussi des centres hospitaliers et installations sanitaires, le typhus ayant fait des ravages au sein de l'armée roumaine.

Œuvre architecturale et urbanistique

Toma T. Socolescu est l'un des représentants, et ardent défenseur du style architectural national roumain. Il s'inspirera en particulier du style brâncovenesc (ro). Il s'emploiera sans relâche à embellir Ploieşti et à construire des bâtiments publiques pour tout le département de Prahova. Très intéressé par l'archéologie, il étudiera et préservera nombre de maisons et églises anciennes, il publiera ses études et relevés dans ce domaine.

Croquis de façade. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu
Croquis de façade. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.

Il jouera aussi un rôle essentiel au sein de la direction de la Société des Architectes Roumains, et participera pleinement à la vie culturelle et sociale de sa ville natale. Il en sera même Maire de décembre 1919 à mars 1920. La composante artistique de l'architecture était pour lui une composante essentielle de cet art.

Il restera très critique de l'architecture sans lien avec l'art, et en particulier sans relation avec l'art roumain traditionnel. La très forte progression du nombre d'étudiants en architecture, sans que leur talent artistique ne soit indispensable pour embrasser cette carrière, était à ses yeux une erreur. Dans ses mémoires, Il fustigera les architectes modernes des années 1920 à 1940 qui négligent à ses yeux les fondements artistiques du métier d'architecte. Il dénoncera aussi les projets où seul l'aménagement de l'espace est pris en considération. Il constatera le manque d'hygiène des logements construits dans la période années 1930 à 1950 en Roumanie, alors même que les constructions en France, Autriche ou Allemagne de la même époque étaient beaucoup plus avancées dans ce domaine. Ses écrits vifs contre la recherche immédiate du profit et la spéculation immobilière, aboutissant à des constructions médiocres et sans âmes, font toujours écho aujourd'hui.

En 1937, en page 72 de son étude historique sur l'architecture de Ploieşti, Toma T. Socolescu écrit:

« Nous vivons une époque confuse, pendant laquelle il semble que personne se sait ce qu'il veut, et ainsi découle ce chaos de constructions dites modernes, résultant d'une époque où la science, les calculs d'ingénierie et une quasi superficialité des connaissances architecturales, ont pris le pas sur la beauté consacrée et cultivée au fil des siècles qui nous ont précédés, _standardisant tout et créant ainsi des œuvres de civilisation froides et pataudes_ sur les ruines de celles de la culture, celles qui nous ont donné la tradition et le génie de ce peuple élevé dans le culte du beau. »

À Ploieşti

Maire de Ploieşti juste après le conflit de 1916-1918, tout en cumulant la fonction avec celle d'Architecte en Chef de la ville, il dut gérer tous les problèmes d'approvisionnement majeurs de la ville. Il sera surtout le créateur du projet d'agrandissement du rayon de la ville, englobant les raffineries situées en périphérie et permettant ainsi à la ville de profiter des taxes dont elles devaient s'acquitter. Ainsi triplé, le budget put atteindre une taille permettant les grands travaux d'infrastructures nécessaires pour une grande ville. Il planifiera aussi de grands changements dans la ville, dont la construction des Halles Centrales (ro), et montrera ses talents d'urbaniste. Tous les projets architecturaux, non terminés pendant son court mandat, seront réalisés par les maires suivants.

Il participera tout au long de son existence à l'amélioration de la ville de Ploieşti tant au plan urbanistique, de l'hygiène que de la planification. De 1932 à 1935, en collaboration avec les architectes Ion Davidescu (ro) et S. Vasilescu (ro), il élaborera un plan de systématisation de la ville. Ce plan, visait à donner plus d'importance aux espaces verts, à la circulation routière et ferroviaire, et de façon générale à organiser une croissance harmonieuse de la cité. Le plan prévoit le développement urbain et la densité de peuplement optimale, la répartition des institutions publiques et culturelles, des écoles, des espaces de verdure. Il détaille aussi les règles qui devront définir ce que l'on appelle de nos jours, les plans d'occupation des sols. Ce projet sera mis en application jusqu'à la mainmise des communistes sur l'organisation de la cité en 1945. Le plan, dit « systématique », n'aura rien à voir avec les destructions massives mises en œuvre par les communistes et dénommées « systématisation ».

Mairie de Păuleşti en 1939.
Mairie de Păuleşti în 1939.
Mairie de Păuleşti en 2009.
Mairie de Păuleşti en 2009.
L'école Toma T. Socolescu.
L'école T T. Socolescu.

À Păuleşti

Il s'investira aussi entièrement dans la petite commune de Păuleşti à partir de son installation dans cette dernière en 1927. Il en sera le Maire de 1937 à 1940. Il y construira en 3 années seulement, la presque totalité des bâtiments, ponts et monuments publics. Il créera aussi différents espaces paysagers dont le parc de la commune, appelé "Parcul cu castani", et en particulier une belle allée de châtaigniers parcourant le parc et aboutissant au cimetière. Il avait souhaité qu'un parc de distraction ainsi qu'un bassin d'agrément puissent être construits dans cette zone, afin d'offrir aux habitants de Ploieşti (Păuleşti n'est située qu'à 7 km de Ploieşti) un grand espace vert et de repos. Le projet commencera autour de 1930 sans pouvoir être achevé avant la Seconde Guerre mondiale. Il reprendra vie sous le nom de "Parc Pădurea Păuleşti" à partir de 1995. Suite à de nombreux litiges judiciaires entre la Mairie et l'entreprise qui devait construire les équipements, le projet fut stoppé puis ré-activé en juillet 2007. Les travaux reprirent en 2009. En 2007, en reconnaissance des bienfaits apportés par l'architecte, le collège de la commune fut rebaptisé au nom de Arhitect T T. Socolescu.

Œuvre culturelle et artistique

En 1919, en tant qu'Architecte en Chef du département, il prend l'initiative de fonder le Musée Ethnographique Régional et d'Art Religieux du département de Prahova, dans une vieille bâtisse datant du XVIIIe siècle: la maison du négociant chaudronnier Hagi Prodan.

Croquis de balcon. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.
Croquis de balcon. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.

Après avoir lancé un appel public, et une souscription réussie, Il collectera dans tout le département, avec l'aide des prêtres et instituteurs, de nombreuses pièces d'art remarquables. Le musée sera ainsi doté de meubles, vêtements et icônes oubliés dans les greniers de la région. Nicolae Iorga, alors Président de la Commission des Monuments Historiques, ajoutera à cette dotation de nombreuses autres pièces de valeur historique. Rassemblés dans les caves de la Préfecture de Ploieşti pendant la période 1940-1944, les objets et le mobilier du musée ont finalement été perdus ou volés pendant la période communiste. Il seront remplacés par d'autres objets collectés par le professeur Nicolae Simache (ro), auquel l'architecte prêtera son concours. Le Musée s'appelle de nos jours Casa de Târgoveț din Secolul al XVIII-lea al XIX-lea.

Il fondera aussi en 1921, en partie grâce à une souscription publique, la Biblioteca Populare Nicolae Iorga, installée initialement dans un étage de l'aile droite des bains municipaux. À la tête du Comité de Direction, il ne cessera d'agrandir le contenu de la bibliothèque. Dans le même lieu, au rez-de-chaussée, il développera aussi une pinacothèque en collectant reproductions de peintres d'Europe de l'ouest ainsi que des huiles et aquarelles originales roumaines. Inaugurée le 20 mars 1921, elle comptera 1250 volumes à l'origine. En 1937, plus de 11.000 livres et plus de 3500 publications seront consultables et empruntables par les 8000 lecteurs enregistrés.

Au sein d'un groupe d'intellectuels de Ploieşti parmi lesquels l'avocat, collectionneur d'arts, écrivain et homme politique Ion Ionescu-Quintus (ro), l'historien Dumitru Munteanu-Râmnic (ro), et dans le cadre des fondations culturelles "Nicolae Iorga", il contribuera à la création du Musée d'Arts de Ploieşti en novembre 1931.

Il peindra de nombreuses aquarelles qui rencontreront un certain succès. Parmi ses amis proches, figure aussi le peintre roumain Toma Gh. Tomescu (ro) originaire de Vălenii de Munte à Prahova, dont il construira la maison dans ce même village en 1926-1927. Il achètera nombre de ses œuvres qu'il donnera au Musée de la Ville de Ploieşti.

La période communiste

Membre d'une famille importante de Roumanie, homme politique important du département de Prahova, et refusant de s'intégrer à l'organisation communiste des architectes, considéré comme un "ennemi de classe", il sera menacé, soumis au chantage et persécuté par les autorités communistes. Ses biens meubles et immeubles seront confisqués ou volés dans les années 1950 par la Securitate (la police politique roumaine), et les autorités communistes locales. Sa famille, comme la plupart des familles de la bonne société roumaine, souffrira particulièrement de cette situation. Interdit d'exercer sa profession d'architecte, il sera expulsé de sa maison de Păuleşti le 21 février 1952 et s'installera chez son fils Toma Barbu Socolescu à Bucarest. La famille Socolescu sera harcelée et malmenée par la Securitate presque jusqu'à sa disparition en 1960. Sans revenus, et se voyant refuser une pension décente par les autorités communistes, il sera obligé de travailler jusqu'à 74 ans, à Institut de l'Urbanisme et des Constructions (ISPROR). A partir de 1953, Il sera détaché au département des Monuments Historiques (ICSOR) pendant 4 ans, où il travaillera à la restauration de plusieurs sites dont le Monastère de Brebu (Prahova), le Château de Huniade de Timişoara, l'église des Saints Empereurs Constantin et Hèlène (Sfânţi Împăraţi Constantin şi Elena) de Târgovişte, les églises de Ploeştiori ou Ploieştiori (ro) dans la banlieue de Ploieşti, Heresti-Ilfov et d'autres églises gothiques de Transylvanie. Le 12 février 1957, il sera mis à la retraite d'office avec une pension réduite. Malgré l'adversité et les difficultés, Toma T. Socolescu luttera sans relâche jusqu'à ses derniers jours pour défendre, sans concessions, sa conception de l'architecture.

Héritage

Toma T. Socolescu est toujours étudié à l' Université d'Architecture et d'Urbanisme Ion Mincu, il demeure une référence architecturale en Roumanie. Il fait partie des grands personnages qui ont donné à la Roumanie sa structure urbaine moderne et une beauté remarquée jusqu'à la fin de l'entre-deux guerres.

Malgré son rôle dans la culture et la société roumaine, Il n'existe aujourd'hui, aucune référence visible à Toma T. Socolescu dans les rues de Ploieşti ou bien dans celles de la capitale. Si l'on peut trouver un lycée technique industriel à Ploieşti au nom de son père Liceul Toma N. Socolescu, et un collège technique d'architecture et de travaux publics à Bucarest au nom de son oncle Colegiul Ion N. Socolescu, ainsi qu'une rue encore au nom de son père (Toma Socolescu) à Ploieşti, le nom de Toma T. Socolescu semble jusqu'à présent avoir été oublié des édiles de Ploieşti et de Bucarest. Il semble cependant qu'une commémoration des 50 ans de la mort de l'architecte soit prévue en automne 2010, ainsi qu'un projet de buste devant les Halles Centrales.

Son ami Ion Ionescu-Quintus au manoir de Păuleşti vers 1930.
Son ami Ion Ionescu-Quintus au manoir de Păuleşti vers 1930.

Nombre de ses œuvres ont été détruites, en partie par les bombardements anglo-américains de 1943-44, particulièrement sévères à Ploieşti, mais aussi par les communistes et Ceaucescu qui se sont appliqués à faire disparaître toute trace de l'âme et de l'architecture roumaine via le programme de systématisation visant à ce que chacun habite dans le même type de logement (immeubles uniformes sans aucune esthétique). Comme pour la plupart des biens volés par l'État roumain pendant la période totalitaire communiste, une partie de ses propriétés ont été restituées dans un état de dégradation avancée.

Sa maison de Păuleşti a été classée sur la liste régionale des Monuments Historiques, après 45 ans d'abandon et de négligences de l'État. Construite par un autre architecte et sans aucune relation avec le style Socolescu, elle a été restituée dans un état très abîmé à ses descendants. Amputée de son domaine, alors planté et organisé en jardin ornemental par l'architecte, elle a perdu l'essentiel de sa beauté originelle et son harmonie.

Une réunion d'amis et de famille au manoir de Păuleşti en 1937.
Une réunion d'amis et de famille au manoir de Păuleşti en 1937.

Son immeuble de Ploieşti après avoir durement subi les bombardements anglo-américains de 1944, sera nationalisé en 1950 puis défiguré par une réfection sans rapport avec le style de sa construction. Il sera restitué à la famille en 2006.

La plupart des plus beaux ouvrages, demeures et bâtiments de Ploieşti, parmi lesquels de nombreux construits par Toma T. Socolescu, son père Toma N. Socolescu (ro) ou son oncle Ion N. Socolescu (ro) ont été détruits par les communistes, sous prétexte de fragilité due aux tremblements de terre de 1940 et 1977. Défigurée par une politique de table-rase, la ville n'a conservé qu'une petite partie de son patrimoine architectural historique.

A partir de 1949, Toma T. Socolescu consacrera une partie de son temps à écrire ses mémoires. Il annotera son projet jusqu'à la dernière année de sa vie en 1960. Après plus de cinquante années d'oubli des différentes institutions roumaines, dont l'Université d'Architecture de Bucarest, sa famille fera publier en Roumanie en 2004 la première partie de ses mémoires, couvrant sa naissance à 1924. Cette première partie est apparemment la seule que l'architecte ait jamais pu terminer. La Fresque des architectes qui ont œuvré en Roumanie à l'époque moderne de 1800 à 1925, œuvre beaucoup plus importante sera terminée en 1955 et aussi publié en 2004. Les deux ouvrages figurent à la Bibliothèque Nationale Roumaine (ro), ainsi qu'à l' Université d'Architecture et d'Urbanisme Ion Mincu. En France, ils sont disponibles à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg. La Bibliothèque Centrale Universitaire de Bucarest (ro) ainsi que la British Library disposent aussi d'un exemplaire de la Fresque. Son ouvrage dédié à l'architecture à Ploieşti Arhitectura în Ploieşti, studiu istoric, publié en 1937, est disponible à la Bibliothèque nationale de France.

La première page d'un petit opuscule qu'il écrivit en français en 1941 résume le credo de l'architecte:


        « La puissance créatrice de notre peuple est complètement prouvée par son bel art populaire plusieurs fois millénaire ainsi que par l'architecture plus récente de nos églises, habitations princières et voïvodales.
        La Création étant le but suprême d'un peuple, c'est par notre apport personnel que nous justifierons notre existence de demain.
        En Architecture, il ne faut pas à tout prix rechercher le nouveau et nous garder des formules sacro-saintes, comme par exemple: il faut être de son temps. L'architecte ne peut rester en arrière, il a au contraire pour mission d'entraîner ses contemporains dans sa marche vers le progrès.
        L'architecture ne peut être internationale, elle doit être conservatrice et suivre évolutivement la chaine des traditions d'un peuple. La construction et la décoration, formant l'une le squelette, l'autre l'enveloppe, doivent se compléter et satisfaire aux deux exigences impérieuses: la logique et le sentiment.
        Un grand penseur européen H. Keyserling, croit que notre peuple est appelé à ressusciter l'art byzantin, qui est à la base de notre Église et de notre architecture et que par une reprise de nos traditions d'art, de l'esprit duquel a jailli l'art de notre passé, nous devons diriger nos pas vers une renaissance moderne de nos arts plastiques. »


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