Versions
- XAAM-N-7 : nom donné au programme de développement initial
- AAM-N-7 1 : version de pré-série
- AAM-N-7 1A : version de série
- AIM-9A : nom donné à la version AAM-N-7 1 par la nomenclature de 1963. Version de pré-série
- AIM-9B : nom donné à la version AAM-N-7 1A par la nomenclature de 1963. Version de série, propulseur Thiokol MK.17
- GAR-8 : nom donné par l'US Air Force à l'AIM-9B
- AIM-9C : autodirecteur électromagnétique et radar semi actif. Embarqué exclusivement sur F-8 Crusader
- AIM-9D : US Navy seulement, guidage amélioré propulsion Rocketdyne MK.86
- AIM-9E : USAF seulement, fuselage de 3m et propulsion Thiokol MK.17
- AIM-9F : version produite en Allemagne, autodirecteur refroidi par CO2, 15000 ex. produits.
- AIM-9G : nouveau système d'acquisition, propulseur Rocketdyne MK.86
- AIM-9H : US Navy seulement, version à semi-conducteurs, nouvel autodirecteur, propulseur Rocketdyne MK.86
- AIM-9J : USAF seulement, aileron avant en double-delta, pointe conique
- AIM-9K : version très améliorée, abandonnée pour restrictions budgétaires
- AIM-9L : version très améliorée, nouvel autodirecteur AN/DSQ-29, propulsion Bermite Mk.36, charge WDU-17/B.
- AIM-9M : version améliorée de l'AIM-9L par ajout d'un moteur à faible émission de fumée et d'anti-contre-mesures
- AIM-9N : électronique de la version AIM-9J mise à jour
- AIM-9P : version export de l'AIM-9L. De nombreux systèmes sont moins performants
- AIM-9Q : étude de l'US Navy. Sans suite.
- AIM-9R : nouvel autodirecteur, augmentant la distance d'acquisition, abandonné.
- AIM-9S : version export de l'AIM-9M. De nombreux systèmes sont moins performants, seul la Turquie l'emploie.
- AIM-9X : nouvelle cellule, nouvel autodirecteur compatible avec les viseurs de casque. Ailerons de plus faible dimension. Embarquable en soute pour les avions F-22 et F-35 de nouvelle génération.
- Rb-24 : version produite sous licence en Suède
- AGM-122 Sidearm : version antiradar développée à partir de l'AIM-9C
- MIM-72A Chaparral : version Sol-Air embarquée sur blindés.
- RIM-116 RAM : version Surface-Air embarquée sur navires.
Construction AIM-9M
Le Missile AIM-9M peut être séparé en quatre sections :
Le guidage
Le guidage est assuré par un autodirecteur infrarouge WGU-4/B composé d'un récepteur infrarouge, d'un miroir pivotant, d'un système de refroidissement à l'argon, tout cela placé derrière un dôme en verre transparent aux infrarouges. Le miroir peut s'orienter dans toutes les directions et est capable de suivre une cible se déplaçant à une vitesse angulaire de 20°/s. Si le missile détecte que la cible s'éloigne, un ordre de mise à feu de sécurité est transmis à la charge militaire.
Le système de contrôle en vol de l'arme est directement asservi à l'autodirecteur à l'aide de deux servomoteurs qui actionnent les ailerons avant. Les ailerons arrière sont immobiles et ne servent qu'à la stabilisation de la trajectoire, grâce à un dispositif nommé « rollerons » qui induit un mouvement de rotation autour de l'axe longitudinal.
La charge militaire
La charge militaire est constituée d'un ensemble annulaire WDU-17B. Celui-ci est constitué de 4 kg PBXN-3 tritonol et de câbles d'aciers enroulés en spirale, soit une masse totale de 9,4 kg. Ces câbles, lors de l'explosion, créeront des éclats qui endommageront la cible si le missile ne la touche pas directement. La mise à feu est déclenchée soit au contact de la cible, soit par un système de détection de proximité à Laser. La charge est amorcée après cinq secondes à l'accélération de 20 g.
La propulsion
La propulsion est assurée par un moteur-fusée Bermite Mk.36 Mod.71 à carburant solide. La poussée de celui-ci est classée secrète.