Alpha Jet - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

Pix.gif Alpha Jet Logo.jpg
French Alpha Jet.JPG Vue de l'avion

Constructeur France Allemagne Dassault Aviation-Dornier
Rôle Avion d'entraînement et d'attaque au sol
Premier vol 26 octobre 1973
Mise en service 1979
Nombre construit 500
Équipage
2
Motorisation
Moteur Snecma-Turbomeca Larzac 04C6
Nombre 2
Type Turboréacteurs
Poussée unitaire 1438 kg de poussée
Dimensions
Envergure 9,1 m
Longueur 11,8 m
Hauteur 4,19 m
Surface alaire 17,5 m²
Masses
À vide 3 340 kg
Carburant 1 520 kg
Maximale 7 250 kg
Performances
Vitesse maximale 900 km/h (Mach 0,81)
Vitesse de décrochage 204 km/h
Plafond 13 750 m
Vitesse ascensionnelle 3 660 m/min
Rayon d'action 1 230 km
Armement
Interne canon DEFA de 30 mm ou Mauser de 27 mm en pod ventral
Externe 2 500 kg maximum sur 5 point d'ancrages, missile air-air d'autodéfense, missiles antichar, bombes et roquettes

L'Alpha Jet est un appareil militaire de conception franco-allemande (Dassault Aviation - Dornier), destiné à l'entraînement ou à l'attaque au sol. Il a été construit à environ 500 exemplaires, utilisés par une dizaine de pays différents, et équipe la Patrouille de France depuis 1981.

Historique

D'une collaboration franco-britannique...

En 1965, alors que l'Armée de l'air française, la Luftwaffe allemande et la Royal Air Force britannique cherchent toutes trois à remplacer leurs Aérospatiale/Potez Fouga Magister, Lockheed T-33A, AMD-BA Mystère IVA, Fiat G.91R ou Hawker Hunter utilisés pour l'entraînement de leurs pilotes, la société Breguet remporte avec son projet Br-121 le concours français d'Avion école combat et d'appui tactique (ECAT) lancé début 1964. En octobre 1964, les Britanniques établissent de leur côté une fiche-programme pour un appareil d'entraînement supersonique. Les deux projets se rapprochent début 1965 jusqu'à l'accord de coopération franco-britannique de 17 mai 1965 validant la construction d'un avion école en commun : le Jaguar, présenté conjointement par Bréguet et British Aerospace Corporation et équipé de deux turboréacteurs Rolls-Royce plc/Turbomeca Adour de plus de 2 000 kg de poussée à sec. L'Armée de l'air demande deux versions : une d’entraînement, une d’appui tactique, la Royal Air Force ne désire que la version d’entraînement. En mai 1966, la Société européenne pour la production de l'avion-école de combat et d'appui tactique (SEPECAT) est créée par Bréguet et British Aerospace Corporation. De droit français, elle est chargée de gérer le projet et recevoir les contrats. Un mois plus tard a lieu la fondation de la Rolls-Royce plc/Turbomeca Ltd (RRTM), de droit britannique, responsable de la mise au point et de la production des turboréacteurs Adour. La fabrication des prototypes du Jaguar est lancée en octobre 1966 et en mars 1967, l'Adour fait ses premiers tests au banc d'essai. Le 9 janvier 1968, le ministre français des Armées et le ministre britannique de la Défense signaient à Londres une commande de 400 appareils pour les besoins à parts égales de l'Armée de l'air française et de la Royal Air Force. La sortie d'usine du Jaguar a lieu le 17 avril 1968. Courant d'année, alors qu'il effectue son 1er vol, le programme Jaguar d’avion école est modifié et la RAF diminue sa commande d’avions d’entraînement au profit de la version d’appui tactique. En 1970, le programme Jaguar est une nouvelle fois modifié : la RAF ne veut plus d’avion d’entraînement et l'on aboutit à l'avion d’appui tactique alourdi Jaguar.

... à un développement franco-allemand

Entre temps, les constructeurs Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation (AMD-BA) et Dornier se sont déjà rapprochés en juillet 1969 pour répondre au besoin d'avion d'entrainement subsonique. Trois projets sont proposés :

  • le TA501 de AMD-BA/Dornier développé en 1968 à partir des concepts de Breguet 126 et Dornier P.375 ;
  • le E-650 Eurotrainer d'Aérospatiale/MBB, basé sur le fuselage du Messerschmitt 462 et de l'avion d'affaires Aérospatiale Corvette ;
  • le T-291 de VFW-Fokker d'une envergure de 8,05 m, d'une longueur de 11,795 m et d'une hauteur de 3,785 m devant atterrir à moins de 185 km/h sur moins de 500 mètres, doté d'un Snecma/Turbomeca Larzac, d'un General Electric J85-GE-4 ou d'un Pratt & Whitney Canada JT15D-3.

À l'issue d'une compétition acharnée, le 23 juillet 1970 les deux gouvernements sélectionnent le TA501, qui prend alors le nom d'Alpha Jet. La version d'entraînement est désignée «E» tandis que celle d'attaque porte la lettre «A».

Page générée en 0.231 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise