La Ville de Montréal, dont le projet BIXI fait partie du plan de transport Réinventer Montréal, a octroyé le mandat de concevoir, de développer et d’exploiter ce nouveau service à la Société en commandite Stationnement de Montréal. Pour ce faire, la société a mis sur pied la Société de vélo en libre-service. Le design des composantes du système a été confié au designer industriel Michel Dallaire. Robotics Design Inc. est derrière l’innovation téchnologique du système du bollard. La firme d’ingénieurs mécaniques Devinci a obtenu le mandat de fabriquer le vélo BIXI. 8D Technologies a été mandatée pour le développement du système d’opération logiciel de BIXI.
Le système d’opération logiciel de BIXI a été développé à partir de celui du système « Payez Partez » de stationnement de la ville de Montréal, primé par l’International Parking Institute.
Le système BIXI est en processus d’approbation pour sept brevets :
Cependant, à cause du manque de solidité des dispositifs de verrouillage dont une partie est faite en plastique, fin juin 2009 plusieurs stations ont été vandalisées et une quarantaine de vélos ont été volés.
La viabilité financière du plan d'affaires, basé sur l'auto-financement par les usagers sans appel substantiel à la municipalité ou à une entreprise de transports comme c'est le cas dans d'autres solutions, pose encore question.
En mai 2009, il fut révélé que la promotion de Bixi avait, entre autres, été effectuée au moyen d'un faux blogue mettant en vedette trois supposés adeptes du vélo. L'agence de publicité Morrow Communications et Stationnement de Montréal ont reconnu avoir créé de toutes pièces le blog À vélo citoyens et que les trois « blogueurs » qui étaient chargés de sa rédaction (Mélanie Gomez, Jean-Michel Simoneau et Pénélope Riopelle) n'existaient pas réellement. Cette campagne de marketing virale, asujettie à un groupe Facebook ayant attiré plus d'un millier d'intéressés, s'est attirée de vives critiques dans les médias et dans la blogosphère, plusieurs internautes estimant avoir été trompés. Cette pratique s'apparente à l'astroturfing qui, bien que légale au Canada, est illégale ou prohibée dans d'autres pays et soulève des questions éthiques
À la fin mai 2009, Stationnement de Montréal a mis en demeure l'entreprise web Sparko, qui venait de créer un site de renseignements sur Bixi pour le Web mobile. Le site gratuit permettait de se renseigner sur la disponibilité des vélos et palliait le problème de chargement sur l'iPhone et autres Smartphones de la page web, trop lourde, du site officiel de Bixi. Stationnement de Montréal reprochait à Sparko de s'être appropriée la marque Bixi et de l'avoir utilisée pour faire la promotion du site, notamment au moyen d'autocollants apposés sur des vélos Bixi. Le site Web a rapidement été désactivé. Les disponibilités des points d'ancrage et des vélos peuvent être facilement consultées via une couche spéciale sur Google Maps en entrant l'adresse http://maps.bixi.com dans le champ de recherche (autant sur Google Maps via le web que dans la version iPhone). Bixou, une application iPhone payante, anciennement nommée « iBixi », permet également de consulter, à l'aide d'une carte, le nombre de points d'ancrage disponibles.