Bertinoro - Définition

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Introduction

Bertinoro
Bertinoro
Blason
Administration
Pays Italie Italie
Région Regione-Emilia-Romagna-Stemma.svg Émilie-Romagne 
Province Forlì-Cesena 
Code ISTAT 040003
Code postal 47032
Préfixe tel. 0543
Site internet www.comune.bertinoro.fo.it/
Culture et démographie
Population 9 501 hab.
Densité 170 hab./km2
Gentilé bertinoresi
Saint patron Santa Caterina
Fête patronale 25 novembre
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 00″ Nord
       12° 08′ 00″ Est
/ 44.15000, 12.13333
  
Superficie 56 km²
Code cadastral A809
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Bertinoro est une commune de la province de Forlì-Cesena dans la région Émilie-Romagne en Italie.

Géographie

Le "Monte Maggio" et Bertinoro (à droite)

Situé sur les premières collines romagnoles à 257 mètres d'altitude, à 4 km de la Via Emilia et à 10 km de la sortie "Césène-Nord" de l'autoroute A14 , entre Forlì et Césène, au sud de la Cité de Forlimpopoli, Bertinoro recouvre toute la cime du Monte Cesubeo. La cité comprend aussi le Monte Maggio voisin, qui avec ses 328 mètres rapprésente le point le plus élevé.

Monuments et tourisme

La colonne aux anneaux

Bertinoro est connue pour son hospitalité, et notamment sa « colonne aux anneaux » dite aussi "colonne de l'hospitalité", en pierre, datant des environs de 1300, érigée par les seigneurs locaux Guido del Duca et Arrigo Mainardi. Le but était de mettre fin aux disputes qui survenaient entre les familles nobles de la localité quand il était question de donner l'hospitalité à l'étranger qui arrivait dans la ville. La colonne fut équipée d'autant d'anneaux que de familles nobles ; l'étranger, arrivant dans le pays et attachant sa monture à un des anneaux, devenait automatiquement l'hôte de la famille à qui appartenait l'anneau.

Chaque année, cette tradition est rappelée le premier dimanche de septembre.

Le Palais communal

Le Palais, qui pendant six siècles fut le témoin des polémiques politiques et administratives de Bertinoro, fut édifié en 1306 par Pino Ordelaffi, comme siège du pouvoir civil. L’édifice, qui s’élevait sur un seul étage pour une façade de 40 mètres reposant sur huit colonnes de style byzantin et romain, subit de nombreuses transformations jusqu’en 1934 (son aspect actuel). Un immense escalier mène directement à la salle centrale, appelée « salle du peuple » où se rassemblait la population pour exprimer ses désirs à l’occasion de grands évènements. La seconde salle dite « salle noble » était réservée aux cérémonies, où sont conservés six tableaux d’un peintre local, représentant des scènes de la vie historique de Bertinoro.

La Torre Civica

La « Torre Civica » d’âge antérieur au Palais, était à l’origine plus élevée avec la fonction de phare pour les navigateurs et d’orientation pour les pèlerins, fut démantelée en 1599 et remplacée par un campanile de style baroque. En 1798, lui fut appliqué un balcon en fer et une niche pour la statue de la « Madone du lac », protectrice de la cité. La tour actuelle a été restructurée avec la façade du palais en 1934. L’horloge, du XVII siècle, fut plusieurs fois déplacée sur les façades de la tour. Les cloches qui indiquent l’heure portent la date de fusion de 1516.

La Rocca

Il n’existe pas de documentation sur l’année exacte de sa construction, mais déjà en 995 la Rocca de Bertinoro rassembla les seigneurs des territoires voisins pour la rédaction d’une sentence pour le recouvrement des impôts. Siège des différents comtes et seigneurs de Bertinoro, en 1177, fut choisi comme résidence par l’empereur Frédéric Barberousse, qui y séjourna plusieurs mois avec sa suite. Au XVI siècle, Bertinoro , devient siège de l’évêché et le restera jusqu’en 1970 quand le diocèse fut uni à celui de Forli.

Placée sur les hauteurs de Bertinoro, la Rocca, après une dernière restauration, retrouva son antique splendeur et depuis 1994 héberge le « Centre Résidentiel Universitaire de l’Alma Mater Studiorum » de Bologne. Le centre est intensément utilisé pour des formations, séminaire universitaires, réunions de travail et toutes initiatives culturelles tant publiques que privées.

La Place

De la terrasse de la « Place de la Liberté » (Piazza della Liberta ), balcon de la Romagne, la vue va des tours de Saint-Marin jusqu’aux deux tours de Bologne ; on scrute la mer Adriatique jusqu’à la côte Dalmate ; on devine les quadrillages de la centuriation romaine recouverts de vignes. Un peu plus loin, en descendant la via Mainardi, apparaît l’antique quartier médiéval où naquit l’ « Ovadyah Yare » (XV siècle), considéré comme la gloire littéraire de l’Italie hébraïque.

Le Monte Maggio

Col jumeau de Bertinoro, Le Monte Maggio le dépasse pour atteindre la cote de 328 mètres (d’où son nom Maggio = Maggiore = Maior = Majeur). C’est le motif qui poussa le comte de Bartinoro, Guido degli Honesti, à faire abattre le château qui le dominait. Sur les vieilles fondations, en 1519 la Confrérie de la Miséricorde obtient la concession pour ériger une église dédiée à l’ermite Macario. L’église fut complétée par les frères Franciscains en 1539, c’est depuis que le Monte Maggio est aussi appelé « Mont des Capucins ».
Sur la terrasse nord-est, les frères creusèrent un puits très profond qui a une certaine affinité avec celui de San Patrizio in Orvieto : un escalier en colimaçon qui, au lieu de s’enrouler le long du puits, se déroule sur un de ses côtés jusqu’au fond. Une inscription en latin rappelle que le puits fut construit en 1630, pendant que la peste sévissait en Italie.

En 1867, après la réquisition napoléonienne, les frères durent abandonner le couvent. Une restauration récente a transformé ce site en un lieu de Bar dancing restaurant ouvert de mai à septembre, mais visitable toute l’année pour son panorama exceptionnel sur la plaine. Le mont est repérable de loin de par les antennes de télécommunication qui ornent son sommet.

Les thermes

La localité de Fratta Terme est un important centre thermal qui a des origines très anciennes : ce serait Antenore avec les autres compagnons d’Énée, rescapés de la guerre de Troie, qui aurait créé ce centre habité.

En 1927, intéressante découverte d’un puits revêtu de briques curvilignes dans la partie supérieure et galets fluviaux dans la partie inférieure. Il n’existe pas de documentation sur l’utilisation de la source Fratta au Moyen-Âge. Mais ses eaux revinrent à la mode au début du XIX siècle, à l’époque napoléonienne, après des recherches scientifiques effectuées et publiées dans l’almanach du Rubicon en 1812.

Actuellement les sept sources riches en sels minéraux, surgissent sur treize hectares de parc où l’on trouve des « parcours vita », des bains de boue et d’eau thermale, qui en font un lieu de repos et de vacances.

Autres monuments

  • Monument à la mémoire de Ermete Novelli (1851-1919), acteur né à Bertinoro.
  • Monument élevé à la gloire des vignerons.
  • Monuments dédiés à Giuseppe Mazzini et Giuseppe Garibaldi, dans la partie basse de la ville.
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