Chroniques de Gor - Définition

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Philosophie et concepts

Emprunts aux civilisations antiques

Beaucoup de cultures historiques de la Terre ont influencé les romans du cycle de Gor. Bien que la civilisation gréco-romaine soit la plus souvent citée, elle n'est pas la seule société à être représentée d'une certaine façon sur Gor. Il existe de nombreuses similitudes avec la vie réelle de certaines civilisations historiques dans différentes régions de Gor (expliqué dans les livres par les premiers " voyages d'acquisition" que les prêtres-rois ont entrepris afin de peupler Gor avec des hommes capturés sur différentes parties de la terre et à différentes époques).

La majorité des régions du "Gor connu", comme celle du fleuve Vosk sont situées dans le nord tempéré du continent souvent évoqué, rappelle à bien des égards les cité-états de l’antiquité gréco-romaine, (en dehors du delta de la ville de Port Kar, où règne l’anarchie et qui est une version pirate de Venise). Le système de datation le plus fréquent Contasta Ar, où les années sont comptées depuis la fondation d'Ar (semblable à la méthode romaine ab Urbe condita), et la route Viktel Aria menant à Ar évoque la voie Appienne. Au Torvaldsland de Gor, on se croirait transporté parmi les vikings de la Terre. Les tribus "Red Savage" de la toundra sont des peuplades dont la culture est fondée sur celle des indiens d’Amérique, en particulier des nations sioux. Les "peuples des chariots" sont un mélange de mongols et de gaúchos d’Amérique du Sud. Les Alars sont inspirés des alains, des barbares qui sont ensuite passés sous la domination des huns. Les peuples du désert du Tahari sont à mettre en corrélation avec les nomades d’Arabie, les régions Goréennes de Schendi avec l’ Amazone ou les populations de la vallée du fleuve Congo. Les peuples de l'extrême nord de Gor, ou les "Red Hunters" comme Norman les appelle parfois, sont clairement des inuits - au point que dans ce cas il se réfère à eux en tant que tel.

La Pierre du Foyer

La pierre du foyer est extrêmement importante pour les Goréens. Dans toutes les langues de la planète, le mot Gor signifie Pierre du Foyer. Dans les villages des paysans de ce monde, chaque hutte était construite à l’origine autour d’une pierre plate qui était placée au centre de la demeure circulaire. Elle était sculptée du signe de la famille et appelée Pierre du Foyer. C’était, peut-on dire, un symbole de souveraineté ou de territoire, et chaque paysan était souverain de sa propre hutte.

Par la suite, les Pierres du Foyer furent utilisées pour les villages et, plus tard encore, pour les cités. La Pierre de Foyer du village était toujours placée sur la place du marché, celle de la ville au sommet de la tour la plus haute. Avec le temps, la Pierre du Foyer s’entoura d’une signification mystique d’ordre identitaire et patriotique correspondant un peu à ce que les peuples de la terre ressentent à l’égard de leurs drapeaux. Il existe un précepte dont l’origine se perd dans la nuit des temps, selon lequel celui qui parle des Pierres du Foyer doit se tenir debout, car il s’agit d’une question d’honneur et l’honneur a une valeur primordiale dans les codes barbares de Gor.

Ces pierres sont variées, en formes et en dimensions, de couleurs diverses, et beaucoup s’ornent de sculptures compliquées. Certaines des villes les plus importantes ont de petites Pierres du Foyer assez insignifiantes mais d’une ancienneté incroyable, qui datent du temps où la cité n’était qu’un village ou un simple rassemblement de guerriers, sans même un logis.

Lorsqu’un homme installe sa Pierre du Foyer, il revendique un droit personnel sur le terrain. La bonne terre n’est protégée que par l’épée des propriétaires les plus forts du voisinage. Toutefois il existe une hiérarchie dans les Pierres du Foyer, si l’on peut dire, et deux soldats qui se larderaient mutuellement de coups d’épée pour un arpent de sol fertile combattront côte à côte jusqu’à la mort pour la Pierre du Foyer de leur village ou de la ville dans les limites de laquelle se trouve leur village.

C’est parfois le rêve d’un conquérant ou d’un homme d’État de n’avoir qu’une seule Pierre du foyer pour toute la planète. Le bruit court qu’une telle Pierre existe, mais elle repose dans le Lieu Sacré et elle est la source du pouvoir des Prêtres-Rois.

La condition féminine

La saga de Gor fait partie d’un genre littéraire qu’on qualifie généralement de Planet opera, un domaine de la Science-fiction dont l'un des pères fondateurs est Edgar Rice Burroughs. La loi du genre consiste à inventer des mondes imaginaires reconstruits à partir d'emprunts faits à diverses civilisations d'où ce mélange anachronique de modernité et d'archaïsmes qui en fait le charme. L'intrigue fait souvent la part belle à des héros doués de capacités hors du commun et ne lésine pas sur les combats épiques à l'épée et les affrontements violents entre guerriers barbares. John Norman décrit une société inspirée de celle de l'antiquité, très inégalitaire, organisée en castes et pratiquant l’esclavage bien qu'elle soit très avancée sur le plan technologique, du moins dans certains domaines, et où la condition des femmes souffre d’un machisme ambiant qui n’est pas pour surprendre dans un monde aussi impitoyable. On a prêté à John Norman l’intention d’apporter une justification philosophique de cet état de fait et de décrire avec trop de complaisance la condition des esclaves de Gor, qui sont souvent des femmes, d’où différentes controverses.

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