Géoportail - Définition

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Comparaisons

avec INSPIRE

Portail INSPIRE

avec IDEE

Portail INSPIRE d'Espagne

Avec le portail géographique de Finlande

GeoFinland

avec le portail géographique d'Allemagne

Geoportal.Bund

Avec VirtualEarth

Virtual Earth

Avec Pages Jaunes

En pratique, en juin 2006, Géoportail offrait une précision (1/30 000) moindre que les Pages jaunes (qui contiennent également des données de l’IGN), mais offre une interface plus sophistiquée (et donc plus compliquée) qu'à la fois les Pages Jaunes et Google.

avec Google Maps et Google Earth

Comme Google, le Géoportail possède une version 2D accessible en ligne via une interface Web (équivalent à Google Maps), et une version 3D depuis l'été 2007 pour laquelle il faut installer un logiciel sur le poste utilisateur, ce qui a toutefois l'avantage de permettre une navigation fluide sur une connexion haut débit (comme pour Google Earth).

Géoportail est accessible via une interface Web plus statique qui souffre d'une incompatibilité avec certains anciens navigateurs comme les vieux Opera ou Internet Explorer en version antérieure à la 6.0. Il est possible de créer des marque-pages pour mémoriser ses recherches à travers l'utilisation de lieux favoris ou de mise en favoris du contexte géographique actuel.

Les deux sites (et donc leur logiciel) n'ont pas le même but actuellement. Google Earth permet de naviguer sur la terre, ajouter des épingles communautairement, etc. Le Géoportail a pour but, à terme, de mettre à disposition des internautes l'ensemble des données publiques géolocalisées : les photos aériennes, les cartes de l’IGN à toutes les échelles, les zones inondables, les zones de risque d'avalanche, les informations INSEE sur les communes, des extraits vidéo de l’INA replacés géographiquement sur leur lieu de tournage, etc.

En outre, les photos et vues satellites de Google et du Géoportail se différencient par le fait que les premières offrent une qualité inégale (résolution et couleurs) pour le monde entier, là où le Géoportail offre partout la même résolution et des couleurs naturelles, mais pour la France seulement. Là où Google n'utilise que des photos satellites, la résolution des images est limitée, contrairement aux photos aériennes de l’IGN qui sont plus précises. Cependant, sur les principales agglomérations, Google Earth utilise également des photos aériennes, bien plus précises que sur le site interministériel.

Il est notamment possible de rechercher des villes et villages, et de superposer des calques de relief, de routes et de vues aériennes, en réglant le niveau de transparence des calques.

Confidentialité

Les données géographiques sont concernées par des règles de confidentialité ; c'est en particulier le cas lorsque leur diffusion risque de nuire :

  • à la protection des données personnelles
  • à la protection de l'environnement, particulièrement lorsqu'il s'agit de la protection d'espèces rares
  • à la sauvegarde du patrimoine archéologique
  • à la confidentialité protégée par la loi de travaux des autorités publiques
  • aux relations internationales
  • à la sécurité publique
  • à la Défense nationale

C'est ainsi que des sites sensibles du territoire français, tels certains sites militaires, par exemple, ne peuvent être vus : leurs emprises sur l'orthophotographie ont été masquées de blanc jusqu'en 2007 . Elles sont désormais floutées (comme le Centre spatial guyanais), c’est-à-dire que la résolution des ortho-images initiales passe de 50 cm à 5 m, limite au-delà de laquelle les militaires estiment que la photo-interprétation perd son intérêt. Certains de ces sites sont néanmoins visibles dans Google Earth, parfois en haute résolution, et des informations peuvent aisément être obtenues ailleurs, sur la toile ou dans les médias. C'est le cas par exemple du centre d’interception de la DGSE à Domme en Dordogne : il est masqué dans Géoportail, mais est bien visible dans Google Earth, et une émission lui a même été consacrée sur France 3. N.B.: ceci n'est plus vrai en 2010, le site DGSE est flouté sur Google Maps.

Les zones liées à la Défense nationale

  • le centre d’interception de la DGSE à Domme, en Dordogne
  • le centre d’interception de la DGSE à Mutzig, dans le Bas-Rhin
  • le centre des systèmes d'information et de commandement de la Marine nationale à Houilles
  • le commandement des forces aériennes stratégiques à Taverny
  • le centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge à Brétigny-sur-Orge
  • l'atelier technique et aéronautique de Rickenbach à Vernon
  • la base aérienne de Creil, dans l'Oise
  • la base aérienne d'Évreux-Fauville, dans l’Eure
  • la base aérienne de Cambrai - Épinoy (BA 103) sur les communes d’Épinoy, Haynecourt et Sauchy-Lestrée
  • la base aérienne 128 de Metz-Frescaty sur les communes d'Augny et Marly
  • la base aérienne 901 de Drachenbronn (le camp militaire de Drachenbronn et plusieurs zones dans la montagne, dont le col du Pfaffenschlick)
  • l'aérogare de Reims Champagne
  • la base militaire de Perthes
  • l'arsenal militaire de Toulon
  • l'arsenal militaire de Cherbourg (Manche)
  • la majorité du port et une partie de la ville de Brest

Les zones liées à la recherche sur l'énergie atomique

  • centre de la Direction des applications militaires du Commissariat à l'énergie atomique à la limite entre Ollainville et Bruyères-le-Châtel
  • l'ancien site du CEA du Bouchet, entre Itteville et Vert-le-Petit
  • le centre de recherche du CEA de Pontfaverger-Moronvilliers avec la machine de radiographie du phénomène nucléaire Airix
  • les bassins ouest du port de Cherbourg-Octeville, destinés aux sous-marins nucléaires
  • l'île Longue dans la rade de Brest, port d'attache des sous-marins nucléaires
  • l'usine de retraitement de la Hague
  • le centre de recherche du CEA de Cadarache
  • le centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine du CEA au Barp
  • le site nucléaire de Marcoule.

Autres

  • le château de Bity, à Sarran, propriété de M. et Mme Jacques Chirac, ancien président de la République française
  • la station hertzienne des Hauts-Vents, à Tollevast (Manche)
  • les environs du cimetière national entre Barcy et Chambry (Seine-et-Marne), à cause d'un émetteur hertzien destiné au radioguidage aéronautique
  • la couverture photographique de la forêt guyanaise, où apparaît l'importance de l'orpaillage clandestin, est inaccessible sur le site
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