Huile de colza - Définition

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Introduction

Huile de colza / canola
Général
No CAS 8002-13-9
No EINECS 232-299-0
Propriétés chimiques
Indice d’iode 97-100
Indice de saponification 167-174
Propriétés physiques
Masse volumique 0,916 g·cm-3 (20 °C)
Point d’éclair 285 °C
Viscosité dynamique 7,78×10-2 cm2·s-1 (20 °C)
2,57×10-2 cm2·s-1 (50 °C)
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'huile de colza (canola au Canada) est une huile végétale que l'on obtient par trituration de graines de colza.

Composition

La composition en acides gras de l'huile de colza utilisée pour l'alimentation humaine est la suivante (en pourcentage massique):

Soit pour 100 g d'huile de colza :

  • 8 g d'acides gras saturés (palmitique, stéarique)
  • 61 g d'acides gras monoinsaturés (oléique, gadoléique)
  • 31 g d'acides gras polyinsaturés dont :
    • Rapport oméga-6/oméga-3 = 2,44

Cette composition (en particulier le rapport oméga-3/oméga-6 inférieur à 5) est bonne pour l’équilibre de l’ensemble des matières grasses que nous consommons quotidiennement.

Consommation alimentaire de l'huile de colza

Parmi les huiles de consommation courante, l'huile de colza est réputée pour son rapport oméga 6/oméga 3 proche de celui conseillé par l'AFSSA (rapport 5). Avec un rapport de 2,45, elle se situe devant l'huile de noix (4,2), l'huile de soja (6,9), et l'huile de germes de blé (7,1).

Il est à noter que le rapport oméga-6/oméga-3 actuel en France est fortement déséquilibré. Selon des études récentes de consommations alimentaires, il serait compris entre 10 et 15, avec une moyenne à 12. L'AFSSA recommande d'augmenter la consommation d'oméga-3 ET de diminuer la consommation d'oméga-6 pour atteindre un rapport de 5.

Cependant, de nombreux spécialistes des oméga-3 pensent qu'un rapport plus bas serait souhaitable car plus proche des conditions de vie datant d'avant l'ère industrielle. Notre physiologie, notre biochimie et nos gènes seraient adaptés à un rapport plus bas, qui a augmenté seulement très récemment avec l'élevage intensif et l'alimentation des animaux en céréales (maïs et tournesol, riches en oméga-6) au lieu des végétaux habituels (moins riches en oméga-6 et contenant davantage d'oméga-3).


Le colza avait eu mauvaise presse à cause d'études mal faites qui utilisaient des rats. Des lésions apparaissaient chez ces rongeurs, supportant mal toute huile végétale à forte quantité (colza ou autres). On soupçonnait l'acide érucique d'être en cause. Des associations de consommateurs s'étaient alertés et avaient demandé son interdiction, ce qui a permis à l'huile de tournesol d'arriver sur les écrans publicitaires et dans les assiettes. Depuis, l'INRA a travaillé sur ce sujet et le colza actuel, sélectionné, a été lavé de tout soupçon.

L'excès néfaste d'oméga-6 dans l'alimentation est maintenant reconnu. Le tournesol et le maïs en sont de grands pourvoyeurs. L'huile d'olive est neutre à ce sujet, contenant surtout des acides gras mono-insaturés (AGMI) comme l'acide oléique (oméga-9).

Le colza devient donc la meilleure huile à consommer au quotidien, avec l'huile de noix et d'olive. Le conseil de "varier les huiles" devrait donc surtout s'appliquer à ces trois huiles là, pour ne pas inclure des huile trop riches en oméga-6 (tournesol, maïs, soja, pépins de raisin, arachide).

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