Un parc relais ou stationnement incitatif, est un espace de stationnement pour automobiles, situé en périphérie d'une ville et destiné à inciter les automobilistes à accéder au centre-ville en transport en commun : métro, tram, train de banlieue ou bus. Le véhicule est donc remisé dans un espace extérieur ou intérieur jusqu'au retour du passager. Il peut être payant ou gratuit, gardé ou non.
En Europe, le choix de l'expression francophone « parc-relais » résulte d'un souhait de recherche d'homonymie avec le sigle international « P+R » (« park and ride » en anglais ; « parken und reisen » en allemand ; « parquer et rouler » dans d'autres pays francophones) pour obtenir une signalétique routière homogène au niveau national et international. Dans le langage courant l'anglicisme « parking-relais » est souvent usité. Les termes suivants sont des synonymes européens :
Au Québec, le terme « stationnement incitatif » est employé comme terme générique pour ce concept. Cependant, certaines villes utilisent « Parc-O-Bus » comme nom propre pour leur réseau de tels stationnements.
Le parc-relais est une forme particulière de pôle d'échanges puisqu'il encourage l'intermodalité entre la voiture particulière et les transports publics. Cependant, les parcs-relais n'assurent pas de fonctions urbaines et « stérilisent » les abords des stations de transport public. Les parcs-relais sont généralement situés au-delà du boulevard périphérique de la ville. Certains permettent aussi le stationnement des vélos et des deux-roues à moteur.
À cause de la concentration d'usagers, les parcs relais sont souvent desservis par des circuits expresses comportant peu d'arrêts avant la destination finale et utilisant des voies réservées. Ils servent donc de collecteurs en banlieue pour le réseau urbain. Ces stationnements peuvent être ouverts sept jours sur sept mais leur utilisation est majoritairement pour le trajet vers le centre-ville le matin et l'inverse en fin de journée les jours ouvrables. Il est souvent interdit d'y laisser son véhicule la nuit.
Le concept de stationnements incitatifs provient de l'étalement urbain qui commença à faire sentir ses mauvais côtés au cours des années 1960. Aux États-Unis et au Canada, il est fréquent que les gares de trains de banlieue et de métro comportent de tels stationnements comptant des centaines de places. À Boston et Montréal, par exemple, les sociétés de transport ont construit de tels parcs relais.
Le mouvement a atteint l'Europe en général plus tardivement. Mais en Grande-Bretagne, le premier parc relais ouvrit ses portes à Oxford comme un projet-pilote. Le stationnement d'un motel le long de la A34 a servi à temps partiel comme point de transfert vers le système de bus. Dès 1973, le service était devenu permanent.
Les exemples qui suivent sont tirés des parcs de la région parisienne mais peuvent s'appliquer en général partout. On distingue trois types d'aménagements : en surface, en élévation ou enterré.
Les objectifs recherchés doivent être :
Les recommandations sont en général les suivantes :
Les recommandations sont en général les suivantes :
Le parc à demi enterré peut représenter une bonne solution. Le sol existant se trouve alors à un demi étage entre le sous-sol et le stationnement sur le toit de l’ouvrage, ce qui diminue la longueur des rampes.