Régie autonome des transports parisiens - Définition

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Données financières

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires consolidé de 2007 est de 3,907 milliards d’euros, en hausse de 5,3 % sur un an répartis comme suit : 3,7 milliards d'euros pour l'EPIC RATP (en hausse de 4,7 %), 247 millions d'euros pour ses filiales (en hausse de 28,5 %).

Évolution du chiffre d’affaires

En 2006, la régie avait enregistré un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros, en hausse de 5,4 %, et un bénéfice net de 43,1 millions d'euros, en recul de 22,8 % du fait notamment des coûts énergétiques.

Rentabilité

La rentabilité nette du groupe RATP atteint 2,87 % du chiffre d’affaires, soit un résultat net de 112,1 millions d'euros, contre 1,3 % en 2006. Cette augmentation s'explique en grande partie par l'augmentation des recettes versées par le STIF (+4,7 %), liée à l'augmentation des ventes de titres de transport, à l'augmentation de l'offre de transport et à la revalorisation annuelle basée sur l'inflation. Le résultat net après intéressement de l'EPIC RATP en 2007 est ainsi de 84 millions d'euros, soit +104 % d'augmentation. L'intégration au périmètre de consolidation des Cars Giraux et de deux autres filiales à l'étranger participe à hauteur de 2,3 millions d'euros à cette augmentation.

La capacité d'autofinancement de l'EPIC RATP augmente elle aussi de 12,4 % pour atteindre 625 millions d'euros à comparer aux 933 millions d'euros d'investissement réalisés en 2007. Pour le groupe, elle est à 633 millions d'euros, en augmentation de 17,9 %.

L'EBITDA du groupe dépasse en 2007 les 15 % pour atteindre 15,5 % à 606,6 millions d'euros.

Endettement

Au 31 décembre 2007, l’endettement net du groupe atteignait 4 235,7 millions d’euros, dont 4 294 millions pour l'EPIC RATP. Le montant des capitaux propres atteignent 2 014 millions d'euros.

Les employés et leurs conditions de travail

En février 2010, la régie comptait 43 093 agents actifs, représentant une baisse de 1,5% sur un an. Les effectifs se répartissaient comme suit :

  • 9 539 agents pour le Métro (départements MES - Métro Espaces et Services, MTS - Métro Transport et Services et M14) ;
  • 2 901 agents pour le RER ;
  • 14 815 agents pour le Bus ;
  • 11 222 agents à la maintenance et l'ingénierie ;
  • 1 174 agents pour la sécurité (département SEC - sécurité et environnement) ;
  • 1 295 commerciaux (département CML) ;
  • 2 148 agents fonctionnels (Direction générale, gestion et innovation sociales, contrôle de la gestion, développement et politique de la ville).

La RATP recrute 2 400 personnes par an, de nombreux agents étant recrutés dans les banlieues d’Île-de-France. L’entreprise consacre 7 % de sa masse salariale à la formation, taux le plus élevé des grandes entreprises françaises, représentant un montant global de 110 millions d’euros, dont 15 millions d’euros pour la formation initiale et 6 millions pour le permis de conduire « transports collectifs » que la RATP finance intégralement à ses nouveaux embauchés.

Régimes spéciaux

La RATP est l'une des quelques entreprises françaises où les employés bénéficient de régimes spéciaux de cotisations retraite et maladie, dont les règles diffèrent de celles appliquées aux employés du privé et aux fonctionnaires. Les agents de conduite peuvent ainsi partir en retraite à 50 ans, s’ils ont acquis 25 ans de service, les agents de maintenance à 55 ans et les sédentaires à 60 ans. Le montant des pensions est calculée sur les six derniers mois.

Le service de retraite de la RATP est assuré par la Caisse de Retraites du Personnel de la RATP qui a été créée par le décret no 2005-1635 du 26 décembre 2005. Le régime spécial de la RATP prend en charge les pensions versées aux retraités, aux réformés et à leurs ayants droit, et les indemnités et allocations versées lors du décès d’un agent en activité ou en retraite. Le droit à pension est acquis lorsque l’agent satisfait à des conditions d’âge et de service appréciées en fonction de l’activité au sein de catégories répertoriées (services sédentaires, services actifs).

Le régime spécial maladie de la RATP assure quant à lui la protection de ses agents actifs et retraités et de leurs ayants droit contre les risques maladie, maternité, invalidité (soins), vieillesse, décès et accidents du travail. Le régime supporte également le coût du fonctionnement d’un service médical gratuit à la disposition des agents.

En 2007, le gouvernement de François Fillon a tenté de supprimer les régimes spéciaux des entreprises qui en bénéficiaient. Après une grève et plusieurs réunions de négociation entre l'entreprise et les partenaires sociaux, la RATP a vu son régime spécial de retraite maintenu avec toutefois quelques modifications dans les durées de cotisation.

La RATP et les athlètes de haut niveau

Depuis plus de 25 ans, la RATP soutient les athlètes de haut niveau français, au travers d’une convention cadre signée avec le ministère des Sports. À travers des contrats spéciaux, ces athlètes, employés de la RATP, peuvent concilier préparation aux grandes échéances sportives et vie dans l’entreprise, grâce à des aménagements horaires spécifiques. Actuellement, huit athlètes bénéficient de ce programme.

En 2008, cinq d’entre eux ont participé aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin. Steeve et Christophe Guenot, respectivement médaille d'or et médaille de bronze en lutte gréco-romaine font partie de ces athlètes. Quand ils ne s'entraînent pas en lutte, les deux frères sont agents de sécurité au sein du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR), organe de sécurité de la RATP. Leur victoire très médiatique a largement profité à la RATP et à son image. Une campagne de communication à leur effigie a d'ailleurs été lancée dès le mois de septembre 2008.

Mouvements sociaux

Depuis la mise en place d'un mécanisme dit « d'alarme sociale », le nombre de grèves a significativement diminué, mais augmenté en dureté (il n'est pas rare de voir des lignes entièrement fermées là où le trafic était simplement perturbé autrefois).

En 2001, on comptait ainsi 0,2 jour de grève par salarié et par an, soit cinq fois moins qu'au début des années 1990.

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