Avignon est une ville du sud de la France, dans le Vaucluse, qui s'étend sur la rive gauche du Rhône. C'est l'une des rares villes françaises à avoir conservé l'intégralité de ses anciens remparts. Avec son centre historique, composé du Palais des papes, de l'ensemble épiscopal et du pont d’Avignon, elle a été classée Patrimoine mondial de l'UNESCO sous les critères I, II et IV.
Lorsque l'on s'approche du centre d'Avignon, c’est avant tout les les remparts du XIVe siècle que l’on remarque. Longs d’environ 4 kilomètres, ils sont flanqués de 39 tours et percés de 7 portes principales reparties tout autour de la vieille ville. Les anciennes douves ont été comblées et aménagées en parkings, autrefois le niveau des remparts était bien plus élevé, assurant une bien meilleure protection aux habitants d’Avignon.
En 1355, Innocent VI fait élever de nouveaux remparts, afin d'englober les nouveaux faubourgs et de tenir les grandes compagnies à distance. Ces bandes de pillards épargnent la ville après avoir reçu une très dissuasive compensation financière. Puis les saints pères s'en retournent à Rome, les siècles passent... Et Avignon conserve sa muraille. Une muraille pas bien haute, finalement, que l'on pourrait presque enjamber et qu'un certain missionnaire, le père Labat, raillait ainsi en 1731 : « Si les boulets de canon n'étaient remplis que de vent, les remparts pourraient résister quelque temps. » Il a même été question un moment de les démolir. On les avait déjà percés : ils comptaient en effet 7 portes à l'origine, fermées la nuit et réduites à 4 vers le XVIe siècle. On en compte aujourd'hui 29, étroites poternes et brèches incluses. Les murs actuels (4 330 mètres de longueur) datent de 1356. Ils furent édifiés à la demande du pape Innocent VI pour englober les nouveaux quartiers d'une ville en pleine expansion et la protéger des bandes de pillards qui écumaient la région. Au XIXe siècle, l'architecte Viollet-le-Duc redessina l'ensemble. Parfaitement conservée, cette muraille basse à mâchicoulis enserre le cœur administratif et culturel de la ville. Un Avignonnais sur sept y a élu domicile.
Les deux portails Imbert furent le « portail Imbert Vieux » et le « portail Imbert Neuf ». L'actuelle Porte Limbert est située au niveau du « portail Imbert Neuf », au sud de la ville.
Elle est située au sud de la ville et à l'ouest de la porte Limbert.
Elle est située dans le prolongement de la rue et du cour de la république, en face de la gare d'Avignon-Centre.
La porte Saint-Roch est située au sud-ouest de la ville.
La porte Dominique est située à l'ouest de la ville, face au Rhône et à l'île de la Barthelasse.
La porte de l'Oulle est située au nord-ouest de la ville, face au Rhône et à l'île de la Barthelasse.
La porte du Rhône est située au nord de la ville, à proximité directe du pont Saint-Bénézet, face au Rhône et à l'ile de la Barthelasse.
La porte de la Ligne est située au nord-est de la ville, face au Rhône et à l'île de la Barthelasse.
La porte Saint-Lazare est située à l'est de la ville, au nord est et à proximité de l'université.
« La porte Saint-Lazare d'Avignon est remarquable déjà par la simplicité des constructions. Ici on ne voit plus cette accumulation d'obstacles dont la disposition compliquée devait souvent embarrasser les défenseurs. Les portes d'Avignon ne sont pas, il est vrai, très-fortes, mais elles ont bien le caractère qui convient à l'enceinte d'une grande ville. La porte Saint-Lazare, avec son boulevard ou barbacane extérieure, protégeait efficacement un corps de troupes voulant tenter une sortie ou étant obligé de battre en retraite. On pouvait, sur l'esplanade du boulevard, masser facilement cinq cents hommes, protéger leur sortie au moyen des flanquements que fournissaient les tours; et eussent-ils été repoussés, ils trouvaient dans cette enceinte un refuge assuré, sans que le désordre d'une retraite précipitée pût compromettre la défense principale, celle de la porte tenant aux courtines (...) La porte Saint-Lazare d'Avignon fut détruite, ou du moins fort endommagée par une inondation formidable de la Durance en 1358. Elle fut reconstruite sous Urbain V, vers 1364, avec toute la partie des remparts qui s'étend de cette porte au rocher des Doms, par l'un des architectes du palais des Papes, Pierre Obreri, si l'on en croit la tradition. »
La porte Saint-Lazare, coupes | La porte Saint-Lazare, perspective aérienne |
Elle est située au sud de la ville et à l'est de la porte Limbert.
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