Près de la moitié des familles de l'île a accès à l'eau potable par le réseau public. Cette proportion est à comparer aux 25 % de la moyenne nationale. La population qui n'a pas accès à l'eau courante se fournit dans des réservoirs. São Vicente est l'île qui dispose du plus important réseau d'égouts, dont bénéficient 45,1 % de foyers. En 2005, des projets de raccordement de plusieurs quartiers arrivaient à leur terme, contribuant de façon décisive à la salubrité des lieux.
Le système de santé de l'île a connu des progrès importants dans les deux dernières décennies, en raison des investissements importants du gouvernement mais aussi grâce à des accords de coopération avec des communes et des institutions portugaises, comme la ville d'Oeiras et la Fondation Calouste-Gulbenkian. Ainsi, l'hôpital Baptista de Sousa de São Vicente a pu s'équiper d'un service complet de cardiologie et d'une unité de soins intensifs. Mis à part l'hôpital central, l'île dispose également de deux centres de santé, une « délégation de santé », trois unités sanitaires et deux centres du Programme materno-infantil et de planning familial.
Une part importante de la population de la population, 54 %, n'a suivi les cours de l'école que pendant les 6 ans de l'enseignement primaire. 24 % des habitants ont un niveau d'étude secondaire. 19 % de la population âgée de plus de 14 ans est analphabète, chiffre bien meilleur que la moyenne nationale, 25 %.
D'après des données concernant l'année scolaire 2002-2003, la situation éducative à São Vicente est la suivante :
São Vicente est l'île du Cap-Vert sur laquelle la fréquentation universitaire est la plus élevée : 1,7 % au lieu de 1,1 % pour la moyenne nationale. Trois instituts supérieurs existent, l'un public et deux autres privés, respectivement : l'Institut supérieur d'ingénierie et des sciences de la mer (ISECMAR), l'Institut supérieur des sciences économiques et de l'entreprise (ISCEE) et l'Institut d'études supérieures Isidore de Graça.
Le secteur privé est très dynamique dans le secteur de l'éducation. Notamment, les institutions religieuses qui dispensent un enseignement préscolaire, primaire et supérieur. La création de nouveaux instituts supérieurs constitue un développement du secteur éducatif qui va de pair avec le développement du pays.
São Vicente a toujours été fertile du point de vue culturel. La ville de Mindelo est considérée comme la capitale culturelle du Cap-Vert[réf. souhaitée]. La vie nocturne de São Vicente est célèbre pour ses bars animés. Dans un de ces bars à spectacle de chants, a commencé la carrière de Cesária Évora. Le théâtre occupe également une place importante dans la culture São Vicente.
La musique occupe une place particulière dans la culture de São Vicente. Les deux genres plus significatifs sont la morna et la coladera. Parmi les nombreux musiciens du Cap-Vert issus de cette île, on notera :
São Vicente a été un centre important du mouvement Claridade, considéré comme étant à l'origine de la littérature du Cap-Vert. Parmi les écrivains originaires de l'île, les plus connus sont :
Les arts plastiques, essentiellement la peinture et l'artisanat, ont également une place de choix dans la culture de l'île. Quelques personnalités se détachent particulièrement : João Cleofas Martins (27 août, 1901-1970), photographe et humoriste, ainsi que Tchalê Figueira (1953-), peintre.