Cet article décrit les critères administratifs pour qu'une intoxication au sélénium soit reconnue comme maladie professionnelle.
Cet article relève du domaine de la législation sur la protection sociale et a un caractère davantage juridique que médical.
Fiche Maladie professionnelle | ||
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Ce tableau définit les critères à prendre en compte pour que les affections provoquées par le sélénium soient prises en charge au titre de la maladie professionnelle | ||
Régime Général. Date de création : 22 Juin 1984 | ||
Tableau N° 75 RG | ||
Affections professionnelles résultant de l'exposition au sélénium et à ses dérivés minéraux | ||
Désignation des Maladies | Délai de prise en charge | Liste indicative des principaux travaux susceptibles de provoquer ces maladies |
Affections des voies aériennes. | 5 jours | Emploi des sels de sélénium dans l'industrie métallurgique et l'électronique. |
Œdème pulmonaire. | Utilisation de pigments contenant du sélénium. | |
Brûlures et irritations cutanées. | Fabrication et emploi d'additifs alimentaires contenant du sélénium. | |
Brûlures oculaires et conjonctivite. | Travaux de laboratoire faisant intervenir le sélénium comme réactif chimique. | |
Fabrication de produits contenant des dérivés du sélénium dans les industries de cosmétologie, de phytopharmacie, de photographie et de photocopie. | ||
Date de mise à jour : |
Le sélénium est utilisé pour recouvrir le « tambour » (cylindre brillant). Il est chargé électriquement, puis un rayon laser décharge plus ou moins (en rendant le sélénium conducteur) les parties blanches ou claires de l'image.
Le beau rouge profond est obtenu avec du sulfoséléniure de cadmium.
cette opération couramment appelée "bronzage" est souvent utilisée sur de petites pièces d'armes à feu.
Il a été utilisé pour le redressement du courant alternatif, jusqu'à l'apparition des redresseurs au silicium (vers 1970) plus performants et surtout plus fiables. En effet de nombreux redresseurs au sélénium ont fini en une épouvantable fumée âcre !
Son usage comme semi-conducteur était devenu marginal, à l'exception de dispositifs limiteurs de tension où il reste en compétition avec les MoV(Metal-Oxyde Varistor).
Il semble retrouver une seconde jeunesse :
Le sélénium métallique est sans danger et est même un oligoélément qui semble limiter les risques de cancer de la prostate. Par contre nombre de ses composés sont extrêmement toxiques.La dose toxique chez l’humain est facilement atteignable, soit 400 µg/jour.
Le sélénium est toxique à trop forte dose. Il peut entraîner des nausées, des diarrhées, une fragilisation des ongles, la perte des cheveux ou de la fatigue. Les recommandations américaines indiquent une dose quotidienne maximale à 400 µg/jour, or la supplémentation atteint facilement 200 µg/jour, en plus de l'apport nutritionnel, ce qui expose à un risque de surdosage.