Certaines personnes plus sensibles que d'autres semblent souffrir d'une électro-sensibilité ou d'une chimio-sensibilité accrue, ne supportant pas certaines onde électro-magnétique, et se disant hyperensibles au wi-fi ou aux antennes de téléphonie portable. Des solutions telles qu'une filtration accrue de l'air et le blindage électromagnétique des câbles et appareils électrique, ou l'installation d'une cage de faraday leur sont parfois proposées.
La présence d'aquarium, d'un mur d'eau, de plantes épuratrices de l'air sont utilisées dans certains bâtiments, associés à une stratégie préventive.
Le Pr. Professeur Claude Roulet note qu'en Europe, selon deux études, même s'il existe des exceptions, en moyenne, moins un bâtiment consomme d'énergie tout en étant confortable, moindre est le nombre de gens qui se plaignent du syndrome du bâtiment malsain.
Pour le propriétaire ou l'exploitant d'un «bâtiment malade», les symptômes se traduisent par une élévation du taux et de la durée des maladies et donc de absentéisme, ainsi que par une baisse productivité, un moindre plaisir des salariés à venir travailler (voire par des dépressions) et une baisse du chiffre d'affaires .
Il semblerait qu'il existe une différence entre sexes car les femmes signalent plus souvent des symptômes physiques (et non psychosociaux) que les hommes (lesquels associent plus souvent leurs symptômes à la vélocité de l'air ou à l'hygrométrie). Chez les deux sexes, une hygrométrie (humidité relative) inférieure à la fourchette de 15% à 35% du seuil de saturation de l'air en vapeur d'eau a été associée à un sentiment d'air trop froid ou trop sec..
Mais on ne dispose pas d'assez de données scientifiquement validées pour vérifier que cette différence ne cache pas une facilité accrue pour les femmes à se signaler pour cela, soit qu'elles seraient plus sensibles, soit qu'elles seraient plus attentives à leur santé et à celle de leur entourage, les hommes étant censés se montrer plus résistants. Des études suggèrent que les femmes ont un meilleur système immunitaire et sont plus sujettes à la sécheresse des muqueuses et qu'elle développe plus facilement un érythème facial. Elles sont en outre plus exposées aux parfums et produits de beauté, ainsi qu'à plusieurs facteurs de l'environnement intérieur (elles font plus la vaisselle, la lessive et le nettoyage) et elles sont plus nombreuses à assurer des taches les forçant à passer plus de temps auprès d'une photocopieuse, d'une imprimante, ou d'un ordinateur là où l'histoire des rôles au travail fait que les hommes ont plus souvent un poste de superviseur.
Parmi les nombreux conseils fournis par la littérature et les autorités de santé :