Université de Padoue | |
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Devise | Universa Universis Patavina Libertas |
Nom original | Università degli studi di Padova |
Informations | |
Fondation | 29 septembre 1222 |
Fondateur | Professeurs et étudiants ayant fui l'université de Bologne |
Type | Université publique |
Régime linguistique | Italien |
Localisation | |
Ville | Padoue |
Pays | Italie |
Divers | |
Site internet | Site officiel www.unipd.it/ Site officiel |
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L'Université de Padoue (en italien, Università degli studi di Padova) est une université italienne, dont le siège est à Padoue.
Sa devise, adoptée dès sa création est la suivante : Universa Universis Patavina Libertas.
L'université de Padoue est une des plus anciennes universités du monde. Elle a été fondée le 29 septembre 1222 par des professeurs et des étudiants ayant fui l'université de Bologne, du fait de l'atteinte aux libertés universitaires et aux privilèges qui avaient pourtant été garantis aux enseignants et à leurs élèves. L'université de Padoue fut créé en réponse à un besoin, induit par des conditions sociales et culturelles spécifiques, contrairement à la plupart des universités qui doivent leur fondation à une charte avec le Pape.
Elle s'installe en 1493 dans le Palazzo Bo, ce qui lui donnera son surnom de « il Bô ».
Les études et la vie à l'intérieur de l'université étaient organisées en nations, qui étaient le reflet d'origines géographiques ou ethniques. Les différentes nations formaient elles-mêmes deux groupes : les Citramontains (c'est-à-dire les italiens) et les Ultramontains (c'est-à-dire les autres).
Comme à Bologne, c'était au départ les étudiants eux-mêmes qui votaient pour les statuts de l'université, élisaient le recteur au sein même du corps étudiant et choisissaient les professeurs et les cours.
Les enseignants étaient rémunérés grâce à des collectes de fonds.
Plus tard, aux XIVe et XVe siècles, le recrutement et la rémunération des enseignants devinrent du ressort des autorités publiques.
À l'origine, les enseignements étaient limités au droit et à la théologie, mais ils furent bientôt élargis à la médecine, à la philosophie, l'astronomie et la rhétorique. À partir de 1399, il y eut deux universités :
Elles ne seront pleinement réunies qu'en 1813.
Est conservée à l'académie, l'épine dorsale de Galilée ; ce qui fait écrire à André Suarès, dans son Voyage du Condottière :
« Peuple à reliques : ils ont aussi l'épine dorsale de Galilée, à l'Académie, en rien différente d'une autre épine, un os à moelle pour le pot-au-feu du dimanche. Il faudrait mettre le tout dans un tronc à la Sainte Science ou à Saint Antoine. »
— page 119, éditions Émile-Paul
L'un des professeurs les plus célèbre ayant enseigné dans cette université est Galilée. Il y enseigna les mathématiques.