Vitoria-Gasteiz - Définition

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Festivités et évènements

  • 28 avril - San Prudencio - Patron des Alavais
  • 1 mai - Notre-Dame d'Estibaliz - Patronne des Alavaises
  • 24 juin au 26 juin - Azkena Rock Festival
  • Dernière semaine de juin et première de Juillet - Festival International de Jeux. Toute la ville se remplie de jeux de table, d'ordinateurs, d'environnement. La ville complète se transforme en grande ludothèque. C'est un festival unique au monde par ses caractéristiques
  • 15 juillet au 21 juillet - Festival de Jazz de Vitoria
  • 25 juillet - Día del Blusa (les blusas sont jeunes qui, portant des blouses typiques des villageois et généralement organisés en groupes, encouragent les festivités de Vitoria et jouissent de ces dernières). On organise également une exposition et vente bétail ainsi que d'autres produits
  • Fin Juillet - de Marché du Camino. Exposition et vente de produits typiques, spécialités gastronomiques artisanales de différentes Communautés
  • 4 août au 9 août - Fiestas de la Blanca (fêtes de la blanche)
  • Lundi suivant la vierge de septembre (8 septembre) - Pèlerinage de Olárizu
  • Tout le jeudi et samedis, marché agricole sur la Plaza de Abastos et sur la Plaza de Simon Bolivar.
  • A Noël, on place une monumentale crèche dans le parc de la Floride.

Urbanisme

Maison Pando-Argüelles sur l'ensanche de Vitoria-Gasteiz.

Du point de vue urbain, Vitoria-Gasteiz est une ville de taille moyenne, dont le schéma s'adapte aux traditions de chaque moment historique. Le quartier médiéval s'est développé sous forme d'amande autour de la colline constitutive, qui par sa situation privilégiée comme seule élévation dans ce plateau alavais, s'est transformée un bastion de défense convoité par les royaumes de Navarre et de Castille pendant les XIe et XIIe siècles. L'enceinte murée est antérieure à cette guerre entre navarrais et castillans, et on doit ces travaux au Comte d'Alava, fils bâtard du roi Ramire Ier d'Aragon, au XIe siècle, pour la défense du village. Les parois de défense de la vieille Gasteiz ont été construites entre 1050 et 1100. Étant donné cette première fonction de défense, ses rues étroites et sombres entourent l'ovale originaire, dans de compactes rangées de logements parallèles entre eux et en ce qui concerne les parois médiévales (dont on conserve seulement quelques tronçons et grandes portes). Entre les années 1854 et 1856 s'est produit un événement qui a changé la physionomie de la ville. Une épidémie de choléra a été le prétexte pour démolir les portes, qui étaient des maisons fortes, donnant accès aux rues Correría (maison forte des Nanclares), Zapatería (maison forte des Soto) et Herrería (maison forte des Abendaño) et qui servaient à protéger chaque groupe de quartier. À l'entrée de l'actuelle Plaza de la Virgen Blanca, on trouvait la porte de Santa Clara, qui était reliée par la paroi au Couvent de San Antonio. Au XIXe siècle, et face à l'évidence de la petitesse de la ville, on a planifié une extension de style néoclassique, et peu à peu la planification de la ville a donné à Vitoria sa forme actuelle d'amande médiévale, comme on l'appele généralement, dispose d'une multitude de bijoux architecturaux comme le Palacio de Bendaña, siège du Musée Fournier d'Enseignes (érigé en 1525 par D. Juan López de Arrieta, dans le lot occupé précédemment par la tour de défense érigée par les Maeztu). Le Palais Escoriaza-Esquivel, du XVe siècle, construit par Claudio de Arziniega. Celui de Villa Suso, dans lequel a habité Martín de Salinas, ambassadeur de Charles V (du XVIe siècle). Enfin, le plus grand trésor médiéval de Vitoria-Gasteiz : la Cathédrale Santa Maria de Vitoria (Vieille Cathédrale).

Place de la Virgen Blanca et Monument a la Bataille de Vitoria avant la réfection de la place.
Promenade de Frère Francisco.

L'histoire de la Cathédrale Vieja (comme elle est populairement connue), est en lui-même une synthèse de l'histoire de Vitoria. Construite sur le cimetière du primitif village vascone de Gasteiz (qui peut être visité aujourd'hui grâce aux excavations), l'église de Santa María a été effondrée avec l'incendie de 1202, et Alphonse VIII de Castille (qui avait conquis la place à peine deux années auparavant), a ordonné de reconstruire la ville et d'ériger à l'emplacement de l'ancienne église une nouvelle précédente qui avait deux buts bien différents : sauver des âmes et garder des armes. Ainsi est née la Cathédrale Santa Maria de Vitoria, encore église, comme temple-forteresse qui servait d'entrée à la ville. Le projet a changé avec les siècles, de telle sorte que chaque modification ait été faite sans tenir compte des précédentes, ceci été ainsi au XVe siècle (quand l'église s'est transformée en collégiale). Finalement durant les années soixante, quand on a décidé de retourner les travaux de renforcement des parois extérieures et d'agrandir les fenêtres pour des motifs purement esthétiques. Ce qui fut fait, obligeant la fermeture du temple par crainte qu'il y ait un accident pendant les messes.

Aujourd'hui la Cathédrale est à nouveau ouverte, et offre au visiteur une expérience unique : une promenade à travers le temps par des couches. Depuis les vestiges du village originaire, racine de la Vitoria actuelle, jusqu'à la reconception gothique de la moitié du XXe siècle, passant par des fondations de plus d'un millénaire, et plans romans et gothiques, tous parfaitement discernables par la couleur des matériaux utilisés dans chaque étape. Une occasion unique dans le monde de transiter par les raccourcis de l'histoire, dans un temple qui par ses caractéristiques particulières, et multiples fonctions tout au long de sa vie, s'est transformé en principal attrait de Vitoria. Ken Follett, auteur de "Los Pilares de la Tierra" (les deux piliers de la terre), a dit après son séjour dans la ville que Santa María était une des trois cathédrales les plus intéressantes du monde.

Depuis le Moyen-Age et jusqu'au XVIIIe siècle, la population de Vitoria et le plan de ses rues se sont maintenue presque sans variation. Ce n'est pas jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, quand la croissance rendra nécessaire l'extension de la ville extramuros. Pour résoudre le problème de dénivelé entre le noyau original sur la colline, et le plateau au-dessous, on érige, los Arquillos et la Plaza Nueva conçus par Justo Antonio de Olaguíbel,, qui atténuent la transition vers l'extension néoclassique tellement nécessaire (XIXe siècle), de vastes rues et jardins, le Parc de la Florida, et la Plaza de la Virgen Blanca, avec ses façades jalonnées de miradors.

Jusqu'à nos jours, les nouveaux quartiers de Vitoria ont été construits postérieurement en suivant plusieurs plans d'urbanisation qui privilégient les parcs, les zones de promenade et de qualité de vie. En arrangeant le maintien de l'identité de la ville avec la nécessité de loger la population croissante. En prenant comme référence le quartier de San Martín, premier quartier nouveau prévu de cette manière, la ville a augmenté son extension à une vitesse vertigineuse, une croissance concentrée durant les dernières années dans les quartiers de Lakua, Salburua et Zabalgana. La ville de Vitoria a reçu plusieurs prix internationaux pour son développement urbain. Une mention spéciale pour l'anneau vert appelé, un réseau de parcs et espaces verts qui entourent la ville, destiné à être le poumon de la future Vitoria, et à relier la ville avec l'espace rural…


Cet anneau est formé pour l'instant par les parcs Salburua, Zabalgana, Armentia, Rio Alegría, Gamarra, Abetxuko, et d'Atxa-Landaberde, bien qu'il manque encore des zones a intégrer à cet anneau. On a aussi construit dans les dernières décennies plusieurs centres commerciaux, une de grande taille, comme : Le Boulevard, Gorbeia, Dendaraba et Centre Lakua.

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