L'aéroport s'étend sur les départements du Val-d'Oise (Roissy-en-France, Épiais-lès-Louvres), de la Seine-Saint-Denis (Tremblay-en-France) et de Seine-et-Marne (Mauregard, Le Mesnil-Amelot et Mitry-Mory). Il occupe une surface de 3 200 hectares. Il s'agit d'un aéroport d'avenir par ses possibilités d'extension grâce à la grande surface des terrains acquis lors de sa construction, même si son impact environnemental à proximité d'une zone de population très dense pourrait de fait limiter à terme ce développement.
En 2007, le terminal 3 a accueilli 5,6 millions de passagers, le terminal 1 en a accueilli 9,5 millions, et les différents terminaux composant le terminal 2 ont accueilli 44,8 millions de passagers.
Près du tiers des passagers étaient en correspondance (alors qu'à l'origine la plate-forme avait été conçue principalement pour desservir la région parisienne d'où les projets et construction en cours de terminaux dédiés à la correspondance).
En nombre de passagers, l'aéroport se situe au deuxième rang européen (59 922 177 voyageurs) derrière l'aéroport de Londres Heathrow (68 068 554) et devant l'aéroport international de Francfort (54 161 856 passagers) et au sixième rang mondial. En nombre de passagers internationaux, il se situe au deuxième rang européen et mondial (54 904 358 voyageurs) derrière Heathrow (61 458 541 passagers).
L'aéroport Paris-CDG se place en deuxième position en Europe pour le nombre de passagers en 2007 : 59 922 177 passagers soit + 5,4 % par rapport à 2006. L'aéroport Paris-CDG se place en première position en Europe pour le nombre des mouvements d'avions : 552 721 soit + 2,1 % que 2006.
L'aéroport Paris-CDG se place en deuxième position en Europe pour le nombre de passagers en 2009 : 57 884 954 passagers et 525 314 mouvements d'appareils pour lesquels il est le deuxième en Europe. Roissy est le sixième aéroport mondial par passagers, et le septième en nombre de mouvements. En termes de trafic cargo, l'aéroport est le dixième au niveau mondial avec 1 818 503 tonnes.
À proximité de la zone d'entretien de l'aéroport qui se situe au nord de la plate-forme, il y a une zone pour les vols privés, d'affaires, de tourisme.
L'aéroport de Paris-CDG possède aussi une zone pour les hélicoptères située à proximité de l'aérogare 3.
Un satellite, conçu sur le même modèle que le satellite S3, est actuellement en cours de construction. Situé entre le satellite S3 et le terminal 2G, il pourra accueillir sept Airbus A380 (au lieu de six pour le satellite S3) et devrait avoir une capacité de 7 2 millions de passagers.
Un protocole d'accord entre Aéroports de Paris et Air France a été signé le 28 mars 2008. À cette date, les premiers travaux avaient déjà commencé et la mise en service est prévue en 2012.
Couvrant une surface de 120 000 m2, le bâtiment aura une longueur de 756 mètres, desservant deux ailes de 350 et 290 mètres de longueur. L'ensemble comportera seize portes au contact pour les gros porteurs dont sept pour les A380 et neuf pour les Boeing 747. Le S4 sera relié au terminal 2E grâce au prolongement du métro Lisa.
Les principales entreprises du chantier sont :
Actemium Iteis, Axima, CM Paimboeuf, Crystal, Demathieu & Bard, Eiffel Construction Métallique, Eurovia, Guintoli, Léon Grosse, NGE GC, Santerne, SDEL et Valerian.
L'ouverture du satellite S4 au trafic devrait permettre à partir de la fin de l'année 2012, d'importants travaux de rénovation des terminaux existants.
ADP prévoit la construction, au nord de Roissypôle, d'un nouveau terminal d'une capacité de 30 millions de passagers et destiné aux compagnies extérieures à l'alliance Skyteam. Une première tranche permettant l'accueil de 9 millions de passagers pourrait ouvrir en 2024.
Une deuxième ligne de métro automatique reliant tous les terminaux est également prévue pour 2024.
En 2007, le projet de construction d'un vaste centre commercial au sud de la plate-forme aéroportuaire sur la zone de fret divise et provoque la polémique parmi les habitants et les élus locaux. Baptisé « Aéroville », ce centre commercial géant de près de cinq hectares de surface (49 986 m2) dessiné par l'architecte Christian de Portzamparc, devrait ouvrir fin 2012. D'un coût estimé à 270 millions d'euros, il doit accueillir une grande surface Auchan « nouveau concept », des boutiques haut de gamme, mais également des services non marchands comme une antenne postale, une garderie et une salle de sport, ainsi qu'un parking de 4 700 places.
L'ensemble sera dissimulé par une toiture « ondulant comme un manteau » selon l'architecte et encadré d'un jardin paysager et d'une coulée verte. Selon son concepteur, Unibail, il est conçu pour attirer les touristes dans des boutiques de luxe et servir les employés de la plate-forme, qui souffrent d'un déficit commercial et de services. Cependant, vu la saturation actuelle des voies d'accès routières à l'aéroport, l'accroissement exponentiel des problèmes de circulation est dénoncée, et les petits commerçants estiment que le projet « transformera les centre-villes des environs en ghettos », le commerce local ne pouvant survivre à cette nouvelle offre, qui s'additionne à une sur-représentation dans le secteur des grandes surfaces, en particulier au nord de la Seine-Saint-Denis (Parinor, Paris-Nord II au sud, centre commercial de Claye-Souilly à l'est). Ces arguments n'ont toutefois pas été retenus par les commissions départementales puis nationales d'urbanisme commercial. Cette dernière a autorisé en juillet 2008 ce projet, qui devrait permettre la création de 2500 emplois et permettre de mieux satisfaire les besoins des voyageurs ainsi que des nombreux salariés du pôle d'emploi de Roissy-CDG.
Un projet de palais des congrès, connu sous le nom de « World Trade Center » est prévu sur la commune de Roissy-en-France. Ce projet, s'étendant sur 13 hectares, devrait comprendre 21 000 m² d'immeubles de bureaux, 50 000 m² de halls d'exposition et de showrooms en extérieur et 14 000 m² en intérieur, trois hôtels quatre étoiles. La demande de permis de construire du projet, comprenant 17 % d'espaces verts aménagés et 2 650 places de stationnement, a été déposée en avril 2008. La création de ce projet devrait permettre la création, selon les investisseurs, de 1 370 emplois