Alcatel Espace - Définition

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Éveil à l'espace

Mondialement c’est en 1957 que la fiction se fait réalité avec la mise en orbite autour de la Terre du premier objet artificiel d’une masse de 80Kg, le satellite soviétique Spoutnik. Les États-Unis d’Amérique suivent en 1958 par le lancement d’Explorer 1.

En France

Le gouvernement français fonde dès janvier 1959, le Comité des recherches spatiales qui décide 3 ans plus tard, en décembre 1961, la réalisation d’un lanceur de satellite qui devient Diamant utilisant la base militaire d’Hammaguir et la création d’un centre d’étude, le CNES (Centre National d'Études Spatiales). Trois ans et demi plus tard, le 26 novembre 1965, Diamant met en orbite son premier satellite, la capsule technologique de 38 Kg Astérix. Équipé en partie de matériels américains, ce satellite possède une antenne réalisée par le français Thomson.

En Europe

À partir de 1960 sont mis en place des groupes et commissions par les représentants de la Belgique, de la France, de l’Italie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni et de la Suède rejoints par l’Allemagne fédérale et la Suisse, puis la Norvège et le Danemark. Les travaux des commissions débouchent sur la création de l’ESRO en juin 1962 avec pour mission la recherche scientifique et de l’ELDO pour la mise en place de lanceurs de satellite. Ce n’est qu’en mai 1967 que le premier satellite européen scientifique ESRO 2A est lancé sans succès par le lanceur américain Scout à partir de la base de Vandenberg. L’ESRO qui a connu quelques succès et l’ELDO qui n’a connu que des échecs fusionnent en mai 1975 en une agence européenne, l'Agence spatiale européenne (ESA). Les satellites de cette époque et les stations sol associés possèdent déjà des équipements réalisés par Thomson et CSF. Arrive ensuite, sous l’impulsion de la France et du CNES, le programme de lanceur de satellite Ariane qui donne naissance à une famille de lanceurs dont on connaît la réputation mondiale ce qui permet l’essor d’activités spatiales en Europe.

Les unités spécialisées dans l'Espace

Le département Espace satellites (ESA puis DSP)

Le département Espace-Satellites (ESA) dans Thomson-CSF

Dans le mois qui précède la création du département ESA la direction générale de Thomson-CSF organise les regroupements d’activités des anciennes sociétés. C’est ainsi que les activités et moyens des divisions Matériels d'avionique (MAV) de la CSF et Matériels aérospatiaux (MAS) de Thomson sont regroupés au sein d'une nouvelle division, la division Équipements avioniques et spatiaux (AVS).

À la création du département ESA, le programme Heos A2 se termine. Les programmes Eole, Helios, Symphonie et Intelsat IV sont en pleine activité.

Dans le cadre du consortium EST, en cours de dissolution pour être remplacé par le consortium STAR, le Département ESA, en 1970 et 1971, propose la fourniture des sous-ensembles de télémesure et télécommande des satellites COSB puis GEOS, de l'ESRO. L’un, COSB, est perdu, l’autre, GEOS, est gagné.

C'est durant cette période que démarrent les activités sur un certain nombre d'affaires : Aerosat à partir de 1971, Dialogue et Tiros N à partir de 1972, GEOS et Spacelab à partir de 1973, ISEE B à partir de 1974.

En liaison avec la division Faisceaux hertziens (DFH), spécialisée dans le domaine des hyperfréquences, une activité d'avant-projets débute dès la fin de 1970 en vue du futur programme Intelsat V avec l'intention de participer à la proposition que doit soumettre la société Lockheed. Les études préliminaires d'équipements en bande Ku destinés à OTS, futur satellite expérimental de télécommunications de l'ESRO, ont été entreprises dès 1971. C'est à partir de 1973 que sont fabriqués des récepteurs et des multiplexeurs de sortie pour OTS 1 et OTS 2 suivis en 1974 de ceux du programme MAROTS, satellite de télécommunications maritimes, qui est interrompu par la suite.

Dès le début du programme Symphonie, là où il y a participations à la réalisation des répéteurs de la charge utile de télécommunications, il apparait nécessaire de mettre en commun les compétences de la division DFH dans le domaine des répéteurs de télécommunications et du département ESA dans celui de la spatialisation des matériels, concernant plus particulièrement les technologie et méthode de fabrication. Cela conduit tout naturellement en début 1975 à transférer administrativement le département ESA de la division AVS à la division DFH sous un nouveau sigle, DSP car ESA prête à confusion. En effet l’agence spatiale européenne ou ASE vient de voir le jour par regroupement de l’ESRO et de l’ELDO ! Cette agence porte en anglais le sigle de ESA (European Space Agency).

Quelques mois auparavant, en février 1974, le Département avait quitté les locaux de Vélizy pour aller occuper un bâtiment nouvellement construit à quelques centaines de mètre à Meudon-la-Forêt pour une autre division de Thomson-CSF, TVT, dont le Département devient alors locataire.

Tableau 2

Satellite

Date

Lanceur / Centre

Hors service en

Mission

Commentaires

Eole (Cas 1)

16 août 1971

Scout / Wallops Island

Juillet 1974 ; Déclin naturel

Étude haute atmosphère

Prototypes uniquement.
650/835 km ;80 Kg

Intelsat 403

19 décembre 1971

      Atlas Centaure / Cape Canaveral        

Hors service

Télécoms

Thomson - GEO; 12 canaux bande C; plate-forme Hughes à rotation HS 312; 1 400 kg

Intelsat 404

22 janvier 1972

      Atlas Centaure / Cape Canaveral        

Hors service

Télécoms

Thomson - GEO; 12 canaux bande C; plate-forme Hughes à rotation HS 312; 1 400 kg

Heos A2

31 janvier 1972

Thor-Delta / Cape Canaveral

août 1974 ; Déclin naturel

Étude Magnétosphère

Thomson - 400/240000 km; constructeur MBB; 120 Kg

Sret 1

4 avril 1972

      Molniya / Plesetsk         

Février 1974 ; Déclin naturel

Technologie cellules solaires

500/39000 km; 15 Kg

Castor 1 (D 5A)

22 mai 1973

Diamant / Kourou

Mai 1973 ; Échec lanceur

Étude géodésique

Néant

Intelsat 407

23 août 1973

      Atlas Centaure / Cape Canaveral        

Hors service

Télécoms

GEO; 12 canaux bande C; plate-forme Hughes à rotation HS 312; 1 400 kg

Helios 1

10 décembre 1974

Titan 3-Centaur / Cap Canaveral

03/1975: rencontre

Sonde Exploration soleil

Thomson - constructeur MBB; 375 Kg

Symphonie A

19 décembre 1974

      Delta / Cape Canaveral       

1979
Février 1983

Télécoms

GEO; 2 canaux bande C; 3-axes; 400 kg

1975 - Thomson-CSF - Département Espace-Satellites devient DSP

Sret 2

6 juin 1975

Molniya / Plesetsk

? Déclin naturel

Techno

513/41000 km; 30 Kg

Le département Espace-Satellites (DSP) dans Thomson-CSF

À partir de la fin des programmes Symphonie et Intelsat IV, il devient de plus en plus difficile de maintenir une activité suffisante pour le département DSP qui représente un effectif de 300 personnes.

Pour préparer l'avenir dans le domaine des satellites de télécommunications un projet d'étude et de développement d'une charge utile en bande C, la CUFA (Charge utile franco-allemande) est envisagée. Malgré de longues négociations avec le partenaire allemand AEG-Telefunken, devenu plus tard ANT, le projet avorte. Par contre les études prévues du côté français sont effectuées dans le cadre d'un programme d'aide au développement.

Il faudra attendre le milieu de l'année 1979 pour que se matérialisent les espoirs entrevus depuis 1978 : le programme Symphonie doit enfin avoir un successeur. Un nouveau programme national de satellite de télécommunications doit voir le jour : Telecom 1.

Le redémarrage

À partir de 1979, l'horizon du Département DSP semble s'éclaircir.

  • Le programme Telecom 1, dont la phase de réalisation a été décidée, démarre par sa phase de définition à partir d’avril 1979 avec en concurrence Matra et Aérospatiale pour la réalisation des satellites et Thomson-CSF fournisseur unique de la charge utile complexe de télécommunication à trois bandes de fréquence (bande C, Ku et X) et mixte civil / militaire. Après une continuation de cette phase de définition en liaison avec le maître d'œuvre désigné, MATRA, et avec l'assistance technique de Hughes, la phase de réalisation démarre effectivement en juin 1980, le marché avec la DGT étant signé pour deux satellites à lancer plus un modèle de réserve au sol. Pour ce marché, Thomson-CSF, dont la participation sera supérieure à la moitié du total, est sous-traitant désigné, avec paiement direct, et MATRA est titulaire du contrat. En plus de la charge utile de télécommunications assemblée et testée, le Département DSP doit fournir un ensemble de six antennes indépendantes et le sous-ensemble de télémesure, télécommande et localisation en bande S. Sur compétition entre Ford, Hughes et TRW, DSP sélectionne Ford Aerospace aux États-Unis pour la réalisation des répéteurs militaires en bande X. Les autres marchés de Thomson-CSF/DFH concernent les stations terriennes et l'étude et la mise en place du réseau militaire SYRACUSE associé à la charge utile militaire du satellite.
  • DSP participe aux études de faisabilité de H.Sat, satellite de diffusion de télévision envisagé par l'ESA, d’ERS, satellite d'observation par radar de l'ESA.
  • Le programme ISPM (sonde solaire), le futur Ulysses est gagné par le consortium STAR en 1979 suivi du programme Giotto (rencontre avec la comète de Halley) pour lesquels le département DSP fourni le sous-ensemble de télécommande, télémesure et localisation.
  • L'étude autofinancée du premier transpondeur cohérent en bande S, pour la télécommande, la télémesure et la localisation, bien avancée, conduira une longue lignée de matériels maintenant la suprématie de Thomson-CSF en Europe dans ce domaine.
  • Le département DSP «engrange» de nouveaux marchés importants, en particulier les charges utiles des satellites de diffusion de télévision TV-Sat et TDF 1 réalisées, sous maîtrise doeuvre d'Aerospatiale, basés sur la plate-forme Spacebus® 300, en coopération avec la société allemande ANT (ex-AEG-Telefunken) sur lesquelles le travail commence en 1980. Les aspects contractuels sont traités au travers d'Eurosatellite, société à responsabilité limitée de droit allemand (GmbH)créée en 1979 par l'Aérospatiale, déjà initiatrice du projet H-Sat, la société allemande MBB et la société belge ETCA, et à laquelle AEG-Telefunken et Thomson-CSF adhèrent et en deviennent membres.

La traversée du désert est terminée ! Les effectifs tombés à 200 personnes en 1978 remontent vers 550 en 1981 avec une perspective de 1000. Cette croissance rapide nécessite un changement de structure et surtout, une augmentation des surfaces industrielles car les bâtiments de Meudon, faits pour 300 personnes, ne suffisent plus. Le département est déjà réparti sur cinq emplacements séparés de quelques kilomètres les uns des autres sur la zone de Meudon/Vélizy. Cette situation implique un redéploiement total ou partiel vers d’autres lieux que la région parisienne. La DATAR (Délégation à l'Aménagement du Territoire) n'accepte que les villes nouvelles Saint-Quentin-en-Yvelines, Marne-la-Vallée, Cergy-Pontoise ou la province comme Nancy, Toulouse.

Après des études préliminaires pour installer seulement un centre d'intégration sur le site occupé par la division Travaux extérieurs à Toulouse, à proximité de l'aérodrome de Montaudran, Thomson-CSF annonce en décembre 1980 le transfert de la totalité du Département DSP à Toulouse en y construisant un nouveau centre.

Une option a été prise sur un terrain de plus de 20 hectares situé au Domaine de Candie à Toulouse et la construction de près de 1 800 mètres carrés de bâtiments industriels est décidée. Trois années sont nécessaires à la définition et la construction du nouveau centre qui est pleinement opérationnel en 1983.

Simultanément, en début 1982, la division DFH étant en pleine expansion aussi, Thomson-CSF décide d'en retirer le département DSP pour en faire une nouvelle unité autonome, la division Espace (DES).

La division Espace (DES) dans Thomson-CSF

Les diverses activités liées aux satellites et aux systèmes utilisant des satellites, qui ont été, de 1978 à 1981, en partie diluées parmi les activités de faisceaux hertziens, vont donc à nouveau être rassemblées dans une même unité spécialisée en pleine responsabilité dès 1982, la Division Espace DES.

La croissance

En même temps que les affaires sont « engrangées », plus de 500 personnes sont embauchées et formées, la division est éclatée entre plusieurs centres en régions parisienne et toulousaine affectant pendant quelque temps l'efficacité de la nouvelle entité.

L'activité de DES est pourtant soutenu avec en particulier :

  • L'activité dans le domaine des satellites scientifiques de l'ESA demeure à peu près constante avec Giotto et ISPM.
  • Le programme Spacelab se termine avec l'ESA, la NASA, ERNO, maître d’œuvre du programme, et Matra, maître d’œuvre du sous-système de traitement de l'information à bord, dont font partie les matériels de visualisation fournis par DSP.
  • L'évolution de la charge de travail, déjà rapide depuis l'apparition du programme français Telecom 1 en 1979, et plus particulièrement depuis le début de la phase de réalisation au printemps de 1980, devient quasi explosive avec l'arrivée du programme franco-allemand de satellites de télévision directe TV-Sat-TDF 1, pour lesquels un précontrat est signé en août 1981 et le contrat principal pour la réalisation à la mi-juillet 1982.
  • Syracuse 1, DES doit traiter du programme de télécommunications militaires Syracuse, basé sur l'utilisation de Telecom 1, et doit donc constituer les équipes appelées à gérer ce programme.
  • Intelsat VI (Intelsat 601 à 605), DES fournit les récepteurs en bandes Ku et C ainsi que des filtres multiplexeurs en bande C pour les satellites 601 à 605. Le contrat pour cette fourniture signé avec Hughes Space & Com en 1982 est terminé par Alcatel Espace en 1986.
  • SPOT 1, DES fournit les sous-ensembles intégrés de télémesure-charge utile (TMCU) et de l’électronique des caméra (EHRV) de 1980 à 1984.
  • ERS 1, satellite d'observation par radar à ouverture synthétique de l'ESA, pour lequel DSP exécute, à partir de 1980, un certain nombre d'études préliminaires, avant le début de la phase de réalisation en 1984. La fourniture portera sur le sous-ensemble intégré radio fréquence et sur le sous ensemble de calibration du radar embarqué.
  • La mise au point finale des transpondeurs cohérents en bande S utilisés pour la télémesure, la télécommande et la localisation, et dont les premiers exemplaires voleront sur Giotto, ISPM et le satellite suédois Viking.
  • Tele X, depuis 1979, sous le nom de Nordsat puis de TELE X, on parle beaucoup d'un futur satellite de télévision directe envisagé par l'administration suédoise des PTT avec la participation de la Norvège et la Finlande. Ce satellite verra le jour en avril 1984 dans la même configuration contractuelle que TDF 1 en donnant de plus grandes responsabilités aux industriels suédois Ericsson et SAAB leur confiant des co-responsabilités satellite et charge utile.
  • Enfin, des éléments de répéteurs de télécommunications, récepteurs et multiplexeurs de sortie en bande Ku, seront livrés pour les satellites européens de télécommunications ECS 1 et ECS 2 lancés respectivement en 1983 et 1984 ainsi que pour les satellites de télécommunications maritimes MARECS I, IIA et IIB, récepteurs en bande C, lancés respectivement en 1981, 1982 et 1984 .

Les effectifs continueront d'augmenter au cours de l'année 1983 pour atteindre au début 1984 l’objectif de 1000 personnes.

Tableau 3

Satellite

Date

Lanceur / Centre

Hors service en

Mission

Commentaires

1982 - Thomson-CSF - Création Division Espace DES

Marecs B1

10 septembre 1982

      Ariane L05  / Kourou        

Prévu: 1988
1982: Échec lanceur

Télécoms maritimes

GEO; bande L, C; plate-forme ECS de BAe; 1100 Kg

Eutelsat 1 F1 ou ECS 1

16 juin 1983

Ariane 1 / Kourou

Prévu: Fin 1996
Cimetière: 1996

Télécoms

GEO. 12 canaux bande Ku; plate-forme ECS de BAe; 1100 Kg

Eutelsat 1 F2 ou ECS 2

4 août 1984

Ariane vol 10 / Kourou

Prévu: fin1993
Cimetière:1993

Télécoms

GEO. 12 canaux bande Ku; plate-forme ECS de BAe; 1100 Kg

Telecom 1A

4 août 1984

Ariane vol 10 / Kourou

Prévu: mi-1991
Désorbité: 1992

Télécoms

GEO. 6 canaux bande Ku; 4 C; 2 X; plate-forme ECS de BAe / MMS; 1200 Kg

Marecs B2

10 novembre 1984

      Ariane vol 11 / Kourou      

1990
Désorbité: début 2002

Télécoms maritimes

GEO; bande L, C; plate-forme ECS BAe; 1100 Kg

Telecom 1B

8 mai 1985

Ariane 3 V13 / Kourou

Prévu: mi-1992
Panne: janvier 1988

Télécoms

GEO. 6 canaux bande Ku; 4 C; 2 X; plate-forme ECS de BAe / MMS; 1200 Kg

ECS 3

13 septembre 1985

Ariane / Kourou

Prévu: fin 1998
1985: échec lanceur

Télécoms

GEO. 12 canaux bande Ku; plate-forme ECS de BAe; 1100 Kg

Giotto

2 juillet 1985

Ariane 1

Rencontre en 1986
Rencontre en 1992
En sommeil

Rencontre comètes

580 Kg / 200 W
Plate-forme Dornier

Spot 1

22 février 1986

Ariane 1 / Kourou

      Prévu: 1989        


Désactivé:1992

Observation optique

Enregistreurs HS
800 km; Plate-forme MMS Spot

Viking

22 février 1986

Ariane 1 / Kourou

      Prévu: 1987       


Désactivé:1988

Scientifique / Suède

535 Kg; orbite polaire

Eutelsat 1 F4 ou ECS 4

16 septembre 1987

Ariane 3 / Kourou

Prévu: 1994
Cimetière:fin 2002

Télécoms

8 canaux défaillants
GEO. 12 canaux bande Ku; plate-forme ECS BAe; 1100 Kg

TV-Sat 1

21 novembre 1987

Ariane V20 / Kourou

Prévu: 1995
Panne: 1987
Désorbité: 1988

TV directe

Blocage panneau solaire-antenne
GEO; 5 canaux Ku; Spacebus 300; 2100 Kg

Telecom 1C

11 mars 1988

Ariane 3 V21 / Kourou

Prévu: mi-1995
Désorbité: 1996

Télécoms

GEO. 6 canaux bande Ku; 4 C; 2 X; plate-forme ECS BAe / MMS; 1200 Kg

TDF 1

28 octobre 1988

Ariane V26 / Kourou

Prévu: 1995
Désorbité: 1996

TV directe

1 canal HS
GEO; 5 canaux Ku; Spacebus 300; 2100 Kg

Tele X

2 avril 1989

Ariane V30 / Kourou

Prévu: mi 1996
Désorbité: 1998

TV directe / Télécoms

Satellite suèdois
GEO; 5 canaux Ku; Spacebus 300; 2100 Kg

ERS 1

17 juillet 1988

Ariane V44 / Kourou

Prévu: mi 2000
Panne en orbite: mi 2000

Observation radar

800Km; plate-forme MMS Spot; 2500 Kg;ESA;Dornier.

Eutelsat 1 F5 ou ECS 5

21 juillet 1988

Ariane 3 / Kourou

Prévu: 1995
Désorbité: 2000

Télécoms

4 canaux HS
GEO. 12 canaux bande Ku; plate-forme ECS de BAe; 1100 Kg

TV-Sat 2

8 août 1989

Ariane V33 / Kourou

Prévu: mi 1996
Désorbité: 1999

TV directe

Flotte Eutelsat
GEO; 5 canaux Ku; Spacebus 300; 2100 Kg

TDF 2

24 juillet 1990

Ariane V37 / Kourou

Prévu: 1997
Désorbité: mai 1998

TV directe

Flotte Eutelsat
GEO; 5 canaux Ku; Spacebus 300; 2100 Kg

Ulysses ou ISPM

6 octobre 1990

Navette US / KSC

Rencontre en 1996.
Rencontre en 2004.

Sonde solaire

Sonde Esa et lancement Nasa. Étude de l'influence sur champ magnétique et climat

Cependant, au moment où la Division devient société anonyme, on peut dire que les difficultés liées à la constitution en trois ans d'une véritable entité industrielle de réalisation de charges utiles de satellites sont résolues. Il reste à en faire un instrument efficace et rentable ; c'est ce qui constituera l'essentiel des actions jusqu'à la moitié de 1986, autorisant le remarquable développement des années ultérieures.

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