Cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Midi-Pyrénées | ||
Département | Haute-Garonne | ||
Ville | Saint-Bertrand-de-Comminges | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Ancienne cathédrale | ||
Rattaché à | Archidiocèse de Toulouse | ||
Style(s) dominant(s) | Roman, Gothique et Renaissance | ||
Protection | Classée Monument Historique | ||
Localisation | |||
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La cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges, également appelée cathédrale Sainte-Marie, est une cathédrale française, située au pied des Pyrénées dans la commune de Saint-Bertrand de Comminges, dans le département de la Haute-Garonne en région Midi-Pyrénées.
La cathédrale fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840. |
À 515 mètres d'altitude, Saint-Bertrand-de-Comminges est en position de voir le pic de Cagire, le pic du Gar, le mont Sacon, et contemple le bassin de la Garonne. Plus généralement, la ville commande les accès vers l'Espagne, Toulouse et Tarbes, desservis par un réseau routier issu d'anciennes voies romaines.
L'architecture abrite sous un toit unique trois églises d'époques, de constructions et de styles différents :
La construction de la cathédrale remonte a environ huit siècles. Elle n'a subi de dommages irréparables qu'à l'époque des guerres de religion.
Parmi les personnes qui ont construit, développé et préservé de la cathédrale, on compte saint Bertrand de Comminges, le pape Clément V et un mécène, Jean de Mauléon.
Le narthex (entrée de la cathédrale) est constitué d'arcs brisés, supportés par deux piliers colossaux reposant sur une base circulaire de 11,45 mètres qui supporte une voûte à huit nervures. Le clocher s'élève au-dessus. On retrouve des arcades romanes sur les murs nord et sud.
Dans l'avant-nef, espace compris entre l'entrée de la cathédrale et la tribune du jubé et qui reçoit paroissiens et pèlerins, se dresse l'orgue. Le buffet renaissance est élevé sur cinq colonnes cannelées ; ses sculptures traitent de sujets profanes (scènes champêtres, travaux et exploits d'Hercule). Cet orgue d'angle a été remanié à trois reprises : 1835, 1901, et 1975.
Dès le XIVe siècle, l'ancien édifice roman est complètement transformé : une large voûte est construite à l'est, formant le chevet. La voûte en croisée d'ogives, haute de 28 mètres, s'étire du chevet au clocher ; elle culmine à 55 mètres. Les murs sont en pierre grise. Le tout forme un unique vaisseau de type gothique méridional, large de 16 mètres.
Des onze chapelles, cinq sont rayonnantes et six latérales. Dans le choeur, on accède à l'ancienne sacristie édifiée par Jean de Mauléon en appendice de l'abside de la chapelle Saint-Barthélémy.
La chapelle Notre-Dame est remarquable par le tombeau de l'évêque Hugues de Chatillon en marbre, d'art bourguignon.
L'autel de la paroisse, situé dans l'avant-nef, est une chapelle qui ne faisait pas partie du plan primitif : elle est ajoutée en 1621 par l'évêque Gilles de Souvre afin de permettre aux fidèles de suivre les offices autrement qu'à travers la clôture du chœur (directive du concile de Trente).
Dans l'ancienne salle capitulaire se trouve le trésor de la cathédrale (vases sacrés, ornements liturgiques).
Le chef-d'œuvre de la cathédrale est sans nul doute les boiseries renaissances du chœur, véritable "église en bois" inaugurée la nuit de Noël 1535. À noter :
Au début du XVe siècle, l'évêque Pierre de Foix fait élever un mausolée dans le chœur de la cathédrale pour recueillir les restes de Saint-Bertrand. La face tournée vers le chevet est couverte de peintures su pierre datant du XVIIe siècle reproduisant les scènes miraculeuses de la vie du saint. La face tournée vers le chœur est percée d'une cavitée contenant la grande chasse d'argent et d'ébène où repose le corps de Saint-Bertrand.
Orgue de la cathédrale | Le retable du chœur | ||
Mausolée de Saint-Bertrand avec ses peintures du XVIIe siècle |