La Drina abrite de nombreuses espèces de poissons. On y rencontre notamment plusieurs salmonidés, comme la truite fario (Salmo trutta fario), le huchon (Hucho hucho), et la truite arc-en-ciel (Salmo gairdneri irideus ou Oncorhynchus mykiss), qui toutes trois font partie de la sous-famille des Salmoninae, ou bien encore l'ombre commun (Thymallus thymallus), qui appartient à la sous-famille des Thymallinae. On rencontre une vingtaine d'espèces appartenant à la famille des cyprinidés, dont le hotu (Chondrostoma nasus), la chevesne (Leuciscus cephalus), l'ide mélanote (Leuciscus idus), le barbeau (Barbus barbus), le gardon (Rutilus rutilus), le gardon galant (Rutilus pigus), le rotengle (Scardinius erythrophthalmus) la brème commune (Abramis brama), la brème bleue (Abramis ballerus) et la vimbe (Vimba vimba) ; dans cette même famille de poissons, on trouve aussi la tanche (Tinca tinca), le goujon (Gobio gobio), l'ablette (Alburnus alburnus), la carpe amour (Ctenopharyngodon idella) et l'aspe (Aspius aspius). Parmi les percidés, figurent la perche commune (Perca fluviatilis), la grémille (Gymnocephalus cernuus), deux espèces du genre Zingel, Zingel zingel et Zingel streber, et le sandre (Sander lucioperca). La famille des Esocidae est représentée par le brochet (Esox Lucius), celle des Centrarchidae par le crapet-soleil (Lepomis gibbosus), celle des siluridés par le silure glane (Silurus glanis), celle des Cobitidae, par la loche d'étang (Misgurnus fossilis) et la loche de rivière (Cobitis taenia). Deux autres familles de poissons sont également présentes dans la Drina, celle des Acipenseridae, communément appelés esturgeons, avec le sterlet (Acipenser ruthenus), et celle des Gadidae, avec la lote (Lota lota).
Dans les montagnes situées en bordure de la rivière, on peut rencontrer plus de cinquante espèces de mammifères, dont l'ours brun (Ursus arctos), le chamois (Rupicapra rupicapra), le chevreuil (Capreolus capreolus), le sanglier (Sus scrofa), ou encore la loutre (Lutra lutra) et le hérisson. Parmi les mammifères prédateurs vivent le lynx (Lynx), le chat sauvage (Felis silvestris), le loup (Canis lupus) et le renard. On y croise encore la martre des pins (Martes martes) ou la musaraigne alpine (Sorex alpinus). Aux abords de la rivière nichent plus de 150 espèces d'oiseaux. Parmi les espèces les plus importantes figurent le faucon pèlerin (Falco peregrinus), l'aigle royal (Aquila chrysaetos), le petit-duc scops (Otus scops), le pic vert (Picus viridis), le pic cendré (Picus canus) ou le rouge-queue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus). On peut encore y rencontrer le vautour fauve (Gyps fulvus), le hibou grand-duc (Bubo bubo) ou encore le tétras lyre (Lyrurus tetrix). Le râle des genêts (Crex crex) est également présent dans le secteur.
Les abords de la Drina sont densément boisés. À proximité du lac de Zaovine, dans les monts Tara, le botaniste serbe Josif Pančić a découvert une espèce rare d'épicéa, endémique à la vallée de la Drina, à laquelle il a donné le nom de Picea omorika, l'« épicéa de Serbie » ; cet arbre est également connu sous le nom de pančićeva omorika (en serbe cyrillique : панчићева оморика) et il peut atteindre des hauteurs considérables. En raison de son importance scientifique, l'épicéa de Serbie a été placé sous la protection de l'État serbe. Outre cette espèce protégée, le secteur de la Drina abrite de nombreux pins et sapins, ainsi que des hêtres. Le parc national de Tara, situé le long de la rivière, est un conservatoire pour de nombreuses plantes paléoendémiques de la région, comme Centaurea derventana, Potentilla visianii, l'ancolie mauve (Aquilegia grata), Edraianthus graminifolius, Gypsophila spergulifolia, Onosma stellulata, ainsi que la seule espèce du genre Halacsya répertoriée, Halacsya sendtneri. On y rencontre aussi Cephalaria pastricensis, Haplophyllum boissieranum, Daphne blagayana, ou encore une espèce d'érable, Acer heldreichii, l'« érable des Balkans ». Les abords de la rivière abritent également un certain nombre d'espèces endémiques ou subendémiques des Balkans, comme Euphorbia subhastata, Eperua glabriflora, Satureja subspicata, une herbacée du genre Cerastium (Cerastium decalvans), Moehringia bavarica ou une espèce d'épiaire (Stachys anisochila). Dans ce même domaine, on peut encore signaler Thymus jankae, la gentiane des Alpes dinariques (Gentiana dinarica) ou encore la corydale jaunâtre (Pseudofumaria alba), Potentilla mollis, Silene monachorum ou Pedicularis heterodonta. D'autres plantes encore croissent dans la région, comme l'œillet de pierre (Dianthus petraeus) et l'œillet des rochers (Dianthus sylvestris papillosus), ou encore des genêts (Genista friwaldskyana), du lin (Linaria rubioides), des arabettes (Arabis procurrens), Verbascum bosnense et des pois de senteur (Lathyrus binnatus).